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Philippe Jaroussky, « ange terrestre »

Philippe Jaroussky, « ange terrestre »

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Les trottoirs de l’avenue Montaigne débordaient hier soir. C’était l’excitation des grands jours devant le théâtre des Champs Élysées. Elkabbach, Attali, des marées de cheveux blancs et des couples à la mode du Marais nous obligèrent à nous faufiler vers nos places pour participer au retour du maître, Philippe Jaroussky.

Dès les premières notes, c’est le choc. La voix du contre-ténor s’élève doucement portée par la musique du violon et de la flûte. Une voie si émouvante qu’elle vous saisit tout entier. Le registre choisi est un hommage à Farinelli le grand castrat. Mais pas celui du film, pas l’être mutilé au service de l’art. Non, celui dont la voix a soumis la musique. Notamment celle de Porpora. Le public est recueilli et Jaroussky au sommet de son art jubile. La musique baroque n’est jamais profane et en fermant les yeux, j’ai pensé aux anges et aux archanges du Sanctus. Ces êtres Célestes convoqués à chaque consécration. Ce soir ils chantaient pour nous.

Hélas, la lumière s’est rallumée, le maître s’est fatigué avant le public.

Vous pourrez retrouver ces émotions dans son CD « Farinelli Porpora Arias ».




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