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Et la France se retourna plusieurs fois dans sa tombe

Et la France se retourna plusieurs fois dans sa tombe

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Les résistants au séparatisme islamiste

La Seine-Saint-Denis est une des places fortes de l’islamisme en France, un territoire autonome, un de ces territoires tentés par le séparatisme islamiste. Si Villiers parlait d’instauration de places de sûreté sur notre territoire à l’instar de ce qu’avait connu le pays lors des guerres de religion, le collectif des 100 intellectuels, mené par Finkielkraut et Elisabeth Levy, dénonce à son tour les tentations séparatistes des islamistes qui se disent « humiliés tant qu’ils ne dominent pas. »* Quelle coïncidence, quelle ironie, que la même semaine nous ayons eu l’invasion de la basilique Saint Denis par des migrants et la publication des 100 intellectuels dénonçant l’islamisation du pays en se rattrapant aux branches de l’indépassable unité nationale érigée à Valmy. Ironique cette confrontation dans un laps de temps réduit, entre les collabos qui ouvrirent les portes de la nécropole royale et les résistants qui proclament vouloir « vivre dans un monde complet où aucune religion ne fait la loi ». *

Oui nos temps deviennent manichéens. La radicalisation de la lutte au sein de cette guerre civile froide que nous vivons depuis 2005 nous oblige à choisir de façon caricaturale notre camp. Soit nous sommes pro-islamiste, soit nous résistons et là, nous n’avons pas le choix, il ne nous reste que le pot-pourri-commun républicain que l’on retrouve autour du zinc d’un troquet de Cocagne. Il ne nous reste que ce rassemblement chevènemento-villiero-finkielkro-onfrayen pour former la résistance. Et pour les collabos, ils se sont déjà réunis depuis longtemps autour de la dénomination d’insoumis après avoir tenté celle d’indignés… Cette France insoumise qui porte si mal son nom. L’inversion des définitions pratiquée par esprit révolutionnaire va jusqu’à les mettre en situation de proclamer ce qu’ils ne sont pas. Insoumis… sauf à l’étranger, sauf à l’islam.

Les collabos de l’immigration de peuplement

Si des territoires sont désormais quasiment autonomes, mettant en œuvre la charia dans les bars à chicha, la France morte y conserve tout de même des ambassades. Ce sont entre autres, nos églises qui témoignent en territoire occupé de ce que fut la France. La basilique de Saint Denis qui est également la nécropole royale de nos capétiens qui firent la France, a une force symbolique extrêmement importante. Imaginez un peu, dimanche 18 mars, vers 15 heures, une centaine de manifestants de plusieurs associations plaidant pour l’accueil inconditionnel des immigrés, est entrée dans la basilique Saint Denis pour protester contre le projet de loi « Asile Immigration » porté par Collomb. Est-ce par envie de réveiller une patrie moribonde, de la faire une nouvelle fois se retourner dans sa tombe ? Ou est-ce plutôt pour vérifier que le cadavre ne bouge plus ? Les envahisseurs sont entrés dans la basilique comme ils sont entrés en France, sans aucun mal. On leur a ouvert ! Et on les a escortés ! Le diocèse de Saint-Denis, très engagé depuis vingt ans dans la défense de ce que nous appelions alors les « sans-papiers », déclare ce dimanche que la basilique est depuis 2002, « un lieu hautement symbolique de l’accueil des sans-papiers ». Cette année-là, plus de 130 réfugiés, en attente de régularisation, décident en effet de camper dans l’édifice avec le soutien du curé de l’époque. Voilà bien une attitude qui va réjouir le cœur de François le Pape, lequel sera réellement épanoui le jour où il aura réussi à libérer l’Eglise et le monde de l’Europe… Pour ce qui est de l’escorte bruyante, la France insoumise et autres groupes d’extrême gauche prouvèrent que la trahison fait partie de leur ADN.

Les murs de lamentations gauloises

Dernière ironie, après la conjonction de l’occupation de la basilique et l’appel à la résistance des intellectuels, la décision prise quelques jours plus tôt par la ministre de la Culture Françoise Nyssen de lancer le chantier de reconstruction de la tour nord de la basilique Saint Denis. Cette tour surmontée d’une flèche qui culminait autrefois à 86 mètres de haut a été démontée pierre par pierre en 1845 après une violente tempête qui avait fragilisé l’édifice. Ce chantier patrimonial devrait durer une dizaine d’années et le montant est estimé à 20 millions d’euros. Ce qui représente l’ambassade d’une France morte en territoire islamisé va donc se voir rehaussé d’une tour que nous espérons ne pas voir devenir minaret. Si cela arrive un jour, il ne nous restera qu’à se choisir un des murs de l’édifice pour pleurer. Là, comme nos frères aînés sur l’esplanade des mosquées, nous aurons sur un flanc de la basilique un mur des lamentations gauloises. Nos vieilles pierres réparties partout sur le territoire formeront le cimetière de notre civilisation. Et les bibliothèques auront la charge de la sanctuariser.


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