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Grève & « austerité »

Grève & « austerité »

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Les Parisiens sont bizarres : ils votent en majorité pour Macron et après font grève quand il fait passer des réformes prévues de longue date et dictées comme il se doit désormais par Bruxelles, où l'avenir de la France se joue à peu près systématiquement – qui s'en étonne encore ? – à son désavantage populaire.

Remarquons que je suis injuste, les macronistes ne faisant peut-être pas grève (bien qu'ils n'en soient pas à une contradiction près), braves gens dont la mascotte a été élue par moins de quarante pour cent de la population du pays : en comptant les abstentionnistes, dont je suis, la citoyenneté étant à mes yeux (cf. Histoire du citoyen de Jean de Viguerie) quelque chose comme un crime contre l'humanité.

– Et quel choix de nos jours ?…

Question plus ou moins rhétorique ; revenons-en à nos moutons !

Je cherchais un adjectif pour qualifier ces déjà fameuses réformes et le mot « austère » m'est venu à l'esprit, comme quoi nul n'est imperméable à la propagande anti-chrétienne aujourd'hui, l'austérité n'ayant rien à voir avec les habitudes et les exigences ruineuses pour les peuples (en particulier pour les peuples latins de tradition catholique) des banques, des grands groupes et de Bruxelles.

Mais la télé et les journaux (ce qu'il en reste) ont beaucoup joué avec ce mot devenu pandémique en 2008 avec la crise économique – austérité par-ci, austérité par-là – afin de nier – écrans de fumée ! – la responsabilité du système ultra-libéral, quant à ses manifestes déboires, en rejetant commodément la faute sur un concept traditionnel chrétien devenu sournoisement économique, pragmatiste et pseudo-écologique.

Il s'agit tout bonnement de réformes libérales, or presque tout le monde se dit libéral aujourd'hui, hormis quelques fiévreux socialistes, de moins en moins nombreux malgré les concessions en leur faveur – et l'indulgence du pouvoir à leur égard – dont ne profitent jamais les fascistes portés, d'ailleurs, disparus, bien que les nazis fussent autant (sinon plus) socialistes que fascistes, chose évidente mais là n'est pas le sujet.

Le libéralisme sans limites (sinon incongrues, vaguement socialistes) et l'humanisme sans frontières (qui n'a plus rien d'artistique comme jadis) ruinent économiquement et culturellement une France inadaptée à ces inepties, d'autant plus qu'elle oublie ce qu'est l'austérité, qui pourrait lui permettre pourtant de subir son triste sort avec dignité, peut-être même de s'y soustraire en se relevant – au moins spirituellement – par la méditation et la prière : dont la privation des acquis et des biens n'a jamais empêché, en contrepartie, la bienfaisance et son essor, fût-elle moquée, fût-il improbable !

Et puis, la retraite ? Comme le dit si bien Renaud Camus – dont les jeux de mots coûtent parfois cher à cause d'associations liberticides et subventionnées qui entretiennent le racisme en prétendant lutter contre – : seule est souhaitable pour la France celle de l'Occupant.


Qui a peur d’une droite forte ?
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Valls et Dieudonné sont sur un bateau…
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Piquemal : ange ou démon ?
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