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Insultez-moi Blaze !

Insultez-moi Blaze !

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« Insultez-moi Blaze, mon bon blaze ! »Voilà ma supplique formulée au laquais de gauche qui vient à ma rencontre. Voilà le parti pris que devraient prendre Valérie Pécresse ou Christian Estrosi plutôt que de céder aux sirènes sociales-démocrates. Insultez-moi, j’en ferai mon étiquette, ma fierté, mon heure de gloire, la décoration de la guerre que je mène contre le politiquement correct. Qui n’a jamais été traité d’homophobe, d’islamophobe, de fasciste, et même de raciste … a déjà perdu son temps et le nôtre en politique. Pourquoi prendrions-nous mal des insultes émises par un monde qui a pris l’habitude diabolique d’inverser les définitions ? Avec le dictionnaire à l’envers que nous propose le monde, je peux bien revendiquer d’être raciste, il y a fort à parier que cela signifie en fait, que je suis un amoureux des cultures…

Il n’est pas étonnant que la pratique de l’insulte soit si courante, elle ne permet pas seulement à la gauche d’éviter le débat via le chantage dialectique qui fait sa marque de fabrique, mais également de se régénérer. La gauche se renouvèle dans l’exclusion. C’est ainsi qu’elle est une grande pourvoyeuse d’ex… : ex-communiste, ex-socialiste, ex-soixante-huitard, etc. Beaucoup en ont fait les frais après en avoir été les acteurs. Nous pensons bien sûr à Onfray, qualifié désormais de façon absurde de réac pour trop de tiédeur dans son islamophilie.

Et tandis que la gauche rejette à intervalle régulier ce qui la leste dans son mouvement révolutionnaire, certains politiques de droite se cherchent encore une virginité en flirtant avec leur aile gauche. C’est le cas notamment de Valérie Pécresse et de Christian Estrosi. La présidente de la région Ile-de-France a lancé son mouvement : Libres ! Elle veut exister entre Laurent Wauquiez et les « constructifs ». Elle veut surtout exister. Préférant De Gaulle à Maurras selon ses propres tweets, elle oublie que De Gaulle peut se voir comme maurrassien. Refusant ce qu’elle qualifie de repli identitaire, elle accepte par voie de conséquence l’ouverture multiculturaliste. Pauvre Valérie ! Le président de la métropole Nice Côte d'Azur, quant à lui, oubliant ses fréquentations de jeunesse, a solennellement demandé par courrier à Bernard Accoyer que soit ajoutée à l'ordre du jour du prochain bureau politique des Républicains une procédure d'exclusion visant ceux dont il estime que la ligne est trop poreuse avec celle du FN, c’est-à-dire Sens Commun, Wauquiez, etc. Que Pécresse et Estrosi se le disent, c’est peine perdue de courir après la gauche quand on est de droite, on ne peut jamais arriver les premiers. Depuis 1981 pour les uns, depuis 1968 pour les autres et enfin pour les moins républicains d’entre nous, depuis 1789, la gauche joue à domicile en France ! Flirter avec la gauche quand on est chez Les Républicains, c’est être volontaire pour un dîner de cons.

Dommage que les politiques de droite ne se baissent pas un peu pour ramasser toute la matière produite par leur famille de pensée ! Du philosophe au pamphlétaire (Peguy, Barrès, Weil, Aron, Finkielkraut, Delsol et même Zemmour !), nous disposons de tout pour proposer avec enthousiasme une exception personnaliste à ce monde, une sauvegarde de la civilisation, une promotion de l’enracinement, etc. Mais il faut savoir lire et écrire et, être conscient que le peuple attend ce souffle. Pendant ce temps, Marine le-Pen continue de parler petit nègre à ses électeurs : « toi vouloir plus de sécurité et plus d’argent »… tandis que Valérie Pécresse cherche noblesse en proposant à l’électeur scrupuleux de droite un vote flatteur, et qu’Estrosi se veut le champion d’une chasse aux sorcières républicaines… Alors qu’il serait si doux de se faire insulter par son laquais de gauche !


Viry Châtillon… et moi, et moi, et moi ?
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Moi, la diversité que je préfère, c’est la bio !
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Moi, Président de la République, je tiendrai ma parole
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