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La RATP, collabo des islamistes

La RATP, collabo des islamistes

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Quelques jours avant que la prise de la ville de Quaragosh par les islamistes nous fasse craindre une accélération dans le génocide en cours des chrétiens d’Orient, une semaine après que Laurent Fabius interpelle enfin le conseil de l’ONU sur cette épuration religieuse en cours, la RATP trouve bon de rappeler à tous les parisiens que le 11 janvier nous a faits rentrer dans les années de plomb. La trouille de notre ennemi de l’intérieur va nous empêcher de penser convenablement, de raisonner avec justesse, comme ce fut le cas en 39 par exemple, où chacun fit l’effort de trouver des qualités et des avantages au nazisme.

Les faits ? Le refus par la régie publicitaire de la RATP d’une mention sur l’affiche du concert des Prêtres : « au profit des Chrétiens d’Orient ». Monseigneur Di Falco toussote dans Twitter, et le scandale éclate par les réseaux sociaux depuis que plus aucun journaliste ne s’abaisse à faire de l’investigation libre. La RATP se voit donc dans l’obligation de répondre et part, comme c’est son habitude, dans des justifications d’une mauvaise foi que même une Najat, niant l’existence de la théorie du genre, n’est jamais parvenue à égaler. La RATP évoque la neutralité à laquelle elle est tenue concernant un conflit armé hors des frontières. Elle indique dans le communiqué de presse qu’elle ne souhaite pas prendre parti. Qu’on se le dise, la RATP ne veut pas prendre parti contre l’État islamique. On attendrait volontiers un dessin du journal subversif subventionné et millionnaire, mais Charlie hebdo ne vengera sans doute pas sur ce coup ses dessinateurs assassinés par les rejetons français de l’islamisme. Les années de plomb sont bien là.

Poussés un peu plus dans leur retranchement, les représentants de la RATP s’empêtrent dans leur propre mauvaise foi, en ayant recours à la laïcité. On leur répond deux poids deux mesures en citant à la fois les affiches du film d’Abdel Malik, « Allah bénisse la France », et les affiches en faveur du secours islamique ayant garni les murs du métro pendant de longues semaines. La RATP trouve des prétextes que ce soit pour la culture ou les associations humanitaires, tout est permis. Non recevable évidemment. Car même si le caractère culturel des Prêtres est discutable au regard de leur mépris pour le talent et l’esprit, il est difficile de penser que le film, aussi bien réalisé fut-il, soit placé sur une strate bien supérieure. De la même manière, on peut opposer à la RATP que la cause des Chrétiens d’Orient relève tout aussi bien de la logique humanitaire que celle du secours islamique. Bref, la RATP s’empêtre et montre son vrai visage gangréné par l’idéologie du multiculturalisme. Même Nicolas Cadène, rapporteur général de l’observatoire de la laïcité, trouve l’interprétation faite par la RATP de l’exigence de laïcité excessive. C’est dire ! Mais Nicolas Cadène n’est sans doute pas confronté, comme la RATP l’est au quotidien, aux conséquences du changement de population. Les rames n’ont plus la même couleur, les usagers exigent que le service public leur ressemble. L’ennemi de l’intérieur a d’ailleurs sans doute pris le pouvoir au sein de la RATP, par le truchement des politiques de promotion de la diversité menée par leurs ressources humaines.

Le plus amusant et stupéfiant dans cette affaire n’est pas de lire les réactions des catholiques de tous poils, non, mais de lire Libé. Selon le journal des gauchistes vieillissants, la RATP a fait une simple « bourde »… Grâce à Libération, une erreur intentionnelle, commise pour ne « pas prendre parti » contre les djihadistes, devient une simple bourde. Et Libé de parler de « la minorité religieuse en difficulté au Proche-Orient »… On goûte l’euphémisme des humanistes… Qu’aurait dit Libé de 1939 à 1945 dans ses colonnes concernant les Juifs ? La minorité religieuse en difficulté en Allemagne ? Merci à Libé de s’afficher tel qu’il est, un journal collabo. On les savait collabo du pouvoir comme tout journal subventionné, on les savait idéologiquement portés sur le multiculturalisme, on les sait maintenant collabo de ce nazisme vert qu’est l’islamisme. Le génocide des Chrétiens d’Orient, même si ces derniers n’ont rien de « blanc » ou d’occidentaux, les laisse indifférents. Ceux qui prennent les réseaux sociaux pour dénoncer l’attitude de la RATP sont bien sûr qualifiés par le canard de gauche d’extrémistes, la réacosphère ou l’extrême droite sont également évoquées, ce qui signifie pour Libération qu’il vaut toujours mieux faire des bourdes avec la RATP qu’avoir raison avec des fachos.

Une fois qu’on a dénoncé la façon dont les ex-tenants du politiquement correct virent vers la collaboration à l’islamisme, j’avoue être tout de même embêté de me trouver dans la situation de « défendre » les prêtres. Ce nom de groupe est insupportable, il instaure un mensonge, puisque l’un d’eux n’est pas prêtre et ne le sera jamais. Le Boys Band de Di Falco représente le symbole même de l’usurpation, où tout symbole religieux n’est convoqué que pour le décorum et faire « spectacle ». Le latin, c’est surtout pour les clips… De la variétoche pur jus avec orchestration à la Rondo Veneziano, Barbelivien-Drucker-TF1musique et un esthétisme aussi vulgaire que les clips d'Enigma. Le fait que le spectacle ait été au profit des Chrétiens d’Orient ne retire rien à ce jugement sans appel de la niaiserie sur scène. Le chantage affectif ne dure pas plus de deux minutes. La conscience d’avoir à faire à de faux chanteurs revient assez vite. Et heureusement, Di Falco reste décevant. L’homme qui mit une statue façon musée Grévin du Christ sur une chaire électrique le jour du vendredi Saint dans sa cathédrale de Gap, ne pouvait pas continuer à twitter en se laissant déborder par les jeunes catholiques excités de la réacosphère. L’homme d’Église a trouvé bon ton de déclarer : « qu’il y ait des affiches sur l’Islam ou le judaïsme ne me dérange pas ». Comme s’il s’agissait de ce débat là. Comme s’il s’agissait d’un débat identitaire dans le métro… Oubliée d’un coup la question du génocide de nos coreligionnaires. Le débat s’aplatit entre la mièvrerie de l’évêque de Gap et le collaborationnisme de Libé. Di Falco veut sans doute garder sa caution d’humaniste auprès de la masse, de l’opinion. C’est elle qui achète les disques des prêtres. Et puis la pub donnée suite à son twitt indigné a suffi pour mobiliser un nouveau public.


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Peuple Sado-Maso
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