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Le système et sa créature, Emmanuel Macron

Le système et sa créature, Emmanuel Macron

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Autant Mélenchon sut cultiver le don d’ubiquité et se démultiplier sous forme d’hologramme, sans que nous doutions un seul instant de son incarnation, de sa chair et de ses os, il n’en est pas de même pour le candidat Macron. Macron est-il réel ? Nous pouvons en douter au regard de sa caricaturale perfection… Macron existe-t-il réellement ? Rien n’est moins sûr. Si c’est un humain, nous pouvons parier que quelque chose a pris possession de ce corps pour l’animer, quelque chose comme la main de Hollande, quelque chose que nous appellerons le système.

Macron candidat de la triple soumission

En effet, chez le candidat qui mise tout sur sa belle gueule et sa jeunesse, tout semble faux et pas seulement sa gestuelle de pantin qu’il a répétée mille fois devant la glace de la salle de bain et devant Brigitte. Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est le plus jeune, le plus beau, le plus séduisant, le plus à la mode, le plus médiatique de tous les candidats ? Et c’est Brigitte qui répond : toi mon poussin. Tout semble faux donc au point qu’il est salutaire de ne plus croire qu’il existe réellement. Disons-le, Macron est un leurre. Macron n’est pas en chair et en os, il n’est qu’hologramme de lui-même. Il est l’hologramme que le système s’est choisi pour survivre aux dépens des vrais gens qui ne mentent pas. Triple soumission, nous l’avons déjà dit ici et là…

Soumission à la finance internationale dont l’emballement n’a pour but que de tuer la relation travail-salaire, tout comme la modernité détruisit le lien entre sexualité et procréation et de faire en sorte que plus personne ne soit à l’œuvre, que plus personne ne soit actif. La passivité pour tous est bien le programme de la finance. Macron surnommé chez Rothschild, le Mozart de la finance, s’exprime ainsi : « Je n’aime pas ce terme de modèle social. » ou encore « Le libéralisme est une valeur de gauche » ou enfin « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

Soumission aux systèmes au sens large, aux machins, dirait de Gaulle, aux monstres froids dirait Nietzsche, à L’Europe, à l’Onu, aux technostructures disons-nous. « Nous sommes la seule force politique pro-européenne. » le 10 janvier 2017.

Soumission à l’islam bien sûr, via la promotion du multiculturalisme. Ce dernier a l’avantage de déraciner ceux qui ont encore une patrie, de créer une humanité d’apatride, tandis que l’islam forme le citoyen 2.0, docile comme le premier, assoiffé de sang comme le premier, opposé à la souveraineté personnelle comme le premier. « Il n'y a, en France, aucun monothéisme, aucune religion qui soit un problème. » le 5 octobre 2016.

Macron clone de Hollande en moins clown

Et rien de mieux que quelqu’un qui n’a pas de programme pour devenir la mascotte de tous ceux qui ont un intérêt intellectuel et financier à ce que les logiques se prolongent. Pas meilleur réponse marketing que le jeune et la belle gueule. Le néant devrait se sentir flatté d’avoir Macron comme hologramme. Macron, créé de toute pièce, clone de Hollande en moins clown. Le système l’a créé, il peut bien prendre tous les visages, il est caméléon. Dépouillez-le, il n’y a rien dedans. La dissection d’un Macron nous ferait contempler le néant. Les girouettes ne s’y trompent pas, savent s’orienter vers lui. Les sans-convictions rejoignent celui qui n’a pas de programme et donne l’occasion à Pivot dans un tweet de faire entrer dans le dictionnaire un nouveau mot : macronisation. “Se macroniser. Déf.: se rallier au futur gagnant. Ex. : début 44, pétainistes et indécis se macronisaient pour de Gaulle.”

Hollande joua la carte du ridicule, du farceur, du pathétique, de l’homme sans amour propre, pour mieux tisser sa toile et ourdir avec un machiavélisme mitterrandien le plan de maintien du système et de destruction de tout ce qui est souveraineté chez l’être humain. Hollande, c’est Keyser Söze d’Usual suspects, l’infirme qui dissimule le patron, le meurtrier sans foi ni loi.

Macron est une bénédiction pour tous les lâches et les moutons

Macron, lui, ne sera qu’un produit malin. Il y a tout de même des petits trucs qui trahissent Macron : les pattes, la bague à la main droite, le sourire vulgaire, les clins d’œil de beauf, … Et si Macron était à l’origine un loubard, une petite frappe qui aurait vendu son âme aux systèmes en acceptant la lobotomie en échange du recyclage perpétuel dans l’économie de marché. Macron sera donc le produit des médias, produit des juges, produit de la finance, produit de l’eugénisme, produit du libéralisme libertaire, produit de Hollande. Et c’est tellement plus flatteur de voter Macron qu’Hollande. Et c’est tellement plus confortable de ne pas avoir à prendre de risque quand on vote. Macron est une bénédiction pour tous les lâches et les moutons. Juppé perdu, l’angoisse aurait pu se répandre, heureusement il y a Macron pour ceux qui ne veulent aucune vague, pour ceux qui veulent une chute continue sans à-coup, pour ceux du déni perpétuel qui veulent croire au progrès par la dissolution de l’homme. Macron est le clone que nous deviendrons tous une fois que son programme sera arrivé au stade ultime. Macron n’est qu’une ligne de code faite chair, un code issu d’un scoring étudiant les profils des votants. Voter Macron pourrait faire de vous son sosie.


Le sourire d’Emmanuel
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