Découvrez la collection Mauvaise Nouvelle, aux Éditions Nouvelle Marge.


Voie basse, herbe haute

Voie basse, herbe haute

Par  

Et dans le ciel

Du côté nord des feux transis

Toutes les étoiles tombent

A l’angle mort d’un secret inconnu

 

Cri saillant dans le mutisme d’une nuit

Quand s’éboulent les artères vivantes d’un visage

Et que le sang ourle les fenêtres d’un au revoir

En écartant les rives d’une joie sombre

 

Alchimie d’une présence inquiète

Qui écorce les murs

Et rend le silence blafard

Désaltérant les feux

Tamisant l’azur sous une porte enchantée

D’où sortent les phosphènes des rétines d’une nuit

 

Chemins entrouverts sous les feuillages d’une lisière

Lorsque gronde la forêt

Et que les étangs se bordent de roseaux

Sous les rebonds de nos voix pleines

Qui jaillissent comme un fruit mur

D’une couleur d’automne

 

Voix basse

Herbe haute

Epis de terre et d’eau

Que le soleil enflamme de sa lumière sonore

 

Au gré d’un rite vertical

Nos mains s’emparent d’un autre regard

Pour éclaircir les paumes lentes d’une autre rive

Qui  s’écarte du temps

Et rejoint le silence des feuilles retenues

A l’orée d’une joie

Devenue manière d’être et de sentir

Quand se déplace le soleil à la verticale des mots


Haute Fréquence
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Haute fréquence
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Ode au Cinquième Empire
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