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Contrôler la population pour lutter contre le réchauffement climatique

Contrôler la population pour lutter contre le réchauffement climatique

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L’eugénisme et le contrôle des naissances sont les préoccupations favorites depuis une longue date des élites financières. Au début du XXe siècle la Rockefeller Foundation et le Carnegie Institute étaient profondément impliqués dans la promotion des lois eugéniques aux Etats-Unis. Des lois imposées par ces deux organismes conduisirent à la stérilisation forcée de plus de 60000 citoyens américains dans des États comme la Californie et à des licences de mariage refusées ou annulées. Les programmes eugénistes aux États-Unis n’étaient seulement qu’un test à petite échelle car les Rockefeller ont ensuite transmis leur expérience à l’Allemagne hitlérienne et sous le Troisième Reich, au cours des années 1930 et jusqu’à la fin de la guerre, un véritable programme en vraie grandeur du contrôle de la population reposant sur l’eugénisme a été mis en place.

Les objectifs de réduction de la population étaient fondés sur des critères ethniques mais aussi sur l’ « intelligence mentale » et le statut économique. Le Carnegie Institute a même créé un « Eugenic Records Office » en 1904 sous le nom de Cold Spring Harbor Laboratory (voir les liens en fin de billet). La mission de cet institut consistait à collecter les données génétiques de millions d’Américains et de leurs familles dans le but de contrôler leur nombre et d’éliminer certains traits ethniques de la population américaine. Lorsque fut rendu public le programme de contrôle de la population américaine après les révélations de ce qu’avait réalisé le régime nazi à la fin de la seconde guerre mondiale, l’administration américaine effaça soigneusement toute trace de ce programme. Le seul mot « eugénisme » a alors été pris en horreur et tous les efforts des élites pour le promouvoir en tant que science légitime ont été ruinés sans que, pour autant, ces élites abandonnent leur idéologie si précieuse à leurs yeux.

À la fin des années 1960 et au cours des années 1970 les discours mondialistes ont connu un retour en force. Le Club de Rome a été créé avec la bienveillance affichée des Nations-Unies et de groupes scientifiques connexes. La réduction de la population mondiale constituait un élément important du programme du Club de Rome. En 1972, un groupe de « scientifiques » mandatés par l’ONU a publié un document intitulé « The Limits of Growth » (Les limites de la croissance) qui préconisait très clairement de réduire considérablement la population humaine au nom de la préservation de l’environnement. L’objectif décrit dans ce document était directement lié à un autre programme, celui de l’institution d’un gouvernement mondial capable de gérer et de mettre en oeuvre des contrôles de population à grande échelle.

Pour justifier ce programme obsessionnel d’eugénisme les élites ont trouvé un prétexte redoutablement efficace pour mettre en oeuvre leur agenda : le réchauffement du climat d’origine humaine. Au début des années 1990 le Club de Rome a publié un ouvrage intitulé « The First Global Revolution » (La première révolution mondiale). Dans ce document il est dit :

« En recherchant un ennemi commun contre lequel nous pouvons nous unir et agir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement planétaire, les pénuries d’eau, la famine, etc .., conviendraient. Dans leur totalité et leurs interactions, ces divers phénomènes constituent une menace commune à laquelle nous devons tous faire face. Mais en désignant ces dangers comme des ennemis nous tombons dans le piège dont nous avons déjà averti les lecteurs : à savoir prendre les symptômes pour des causes. Tous ces dangers sont provoqués par l’intervention humaine dans les processus naturels et ce n’est donc que par le changement des attitudes et des comportements qu’il est possible de les vaincre. Le véritable ennemi est alors l’humanité toute entière« .

Cette proposition est clarifiée dans le Chapitre 5 du livre intitulé « The Vacuum » (Le vide) qui expose les arguments justifiant la mise en place d’un gouvernement mondial. Et c’est tout à fait clair : un ennemi commun doit être évoqué afin de tromper l’humanité pour qu’elle s’unisse sous une seule bannière, et les élites considèrent que la catastrophe écologique – provoquée par l’humanité elle-même – est le meilleur facteur de motivation possible. Il est aussi décrit dans ce chapitre la parfaite raison d’être du contrôle de la population : l’humanité est son propre ennemi. Par conséquent l’humanité, en tant qu’espèce (animale) doit être surveillée de manière stricte et sa prolifération doit être limitée.

Les agendas du Club de Rome et de l’ONU ont toujours été intimement liés. Dans les années 1990, au moment de la publication de « The First Global Revolution« , le Secrétaire général adjoint des Nations-Unies, Robert Muller, publiait son manifeste qui est maintenant rassemblé sur le site Web appelé « Good morning world » (http://goodmorningworld.org/G1/Home.html). Muller soutient que la gouvernance mondiale doit être réalisée en utilisant l’idée de « protéger la Terre » et le respect de l’environnement comme des composants clés. Par crainte de l’Apocalypse le public pourrait être facilement convaincu d’accepter ce gouvernement mondial comme la « nounou » indispensable pour empêcher l’ensemble de la société de se détruire elle-même. Dans un article intitulé « Proper Earth Government : A Framework and Ways to Create it » (Le gouvernement pour la Terre : un cadre et les moyens de le créer), Robert Muller explique comment le changement climatique pourrait être utilisé pour convaincre les masses de la nécessité d’une gouvernance mondiale. L’introduction d’une « nouvelle religion mondiale » (sic) et le contrôle de la population font partie intégrante de ce plan.

Dès lors il n’est pas surprenant que l’ONU ait mis en place le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC ou IPCC) et que ce groupe, ainsi que ses ramifications, figurent désormais au premier rang des arguments en faveur de la réduction de la population. Alors que nous approchons de la fin de l’Agenda 2030 des Nations-Unies qui appelle à un changement radical de la production de pétrole et d’autres sources d’énergie à grande échelle vers une production d’énergies renouvelables à petite échelle, il ne reste plus que 10 ans aux mondialistes pour atteindre leur objectif s’ils désirent respecter l’agenda de l’ONU. Ceci impliquerait un changement violent dans la société humaine et en particulier dans la plupart des pays industrialisés.

La conséquence évidente est que la population humaine devrait être réduite de façon spectaculaire pour pouvoir survivre avec la seule production énergétique des énergies renouvelables. Un désastre aux proportions inimaginables devrait bientôt se produire pour que les mondialistes puissent ensuite passer à la prochaine décennie et ils utiliseront la peur qui en résulterait pour convaincre la population – si elle veut survivre – que la gouvernance mondiale est nécessaire. Sans crise aggressive (provoquée à dessein) et sans changement radical la plupart des gens ne pourraient pas survivre sans suivre le programme de l’ONU. Ils devront donc s’y plier, dans le seul désir de préserver leur vie. Même de nombreux « gauchistes », une fois exposés à la véritable nature du contrôle des émissions de carbone et de la réduction de la population mondiale, pourraient avoir des doutes s’ils réalisent qu’ils seraient eux-mêmes menacés.

La clé pour comprendre les motivations des gens qui préconisent le contrôle ou la réduction de la population est que ces personnes supposent qu’elles seront les survivantes et les héritières de la Planète après ce grand nettoyage. Ils n’imaginent jamais qu’eux-mêmes pourraient disparaître. En 2019 la propagande a pleinement oeuvré pour conditionner soigneusement le public afin d’accepter que le changement climatique créé par l’homme est réel et la sur-population en est la cause première et donc la source du problème. Récemment un groupe de scientifiques financés par le « Worthy Garden Club » a revendiqué 11000 signatures pour affirmer qu’il était nécessaire de réduire la population pour sauver la Terre du réchauffement global. La déclaration cite toujours la même propagande – pourtant largement démentie – de l’IPCC et de l’ONU sur les changements climatiques comme étant les raisons pour lesquelles la Terre est au bord de la destruction. Le fait est que les climatologues à la solde des Nations-Unies ont été souvent pris sur le fait de manipulations de leurs propres données pour bien montrer des résultats conformes au réchauffement planétaire. Ils ont même récemment été surpris en ajustant à nouveau des données truquées il y a 20 ans afin de les faire correspondre plus étroitement à l’agenda de l’ONU (voir un récent billet de ce blog sur la réapparition de la crosse de hockey).

Le « Worthy Garden Club » est une association étrangement stérile, il n’existe aucunes informations relatives à ses membres ni à ses pourvoyeurs de fonds. Cependant les medias main-stream ont très vite repris les déclarations des « 11000 scientifiques » et les ont tout aussi rapidement reliées aux positions de l’ONU et de l’IPCC. La problématique du contrôle des naissances est un thème sans cesse abordé en ce moment dans le cadre de la campagne électorale américaine. Bernie Sanders prône le contrôle des naissances dans les pays pauvres. Elizabeth Warren promeut l’avortement en déclarant qu’il n’y a pas plus de risques que de se faire enlever les amygdales. Elle a aussi toujours soutenu l’agenda de contrôle du carbone de l’ONU, elle qui a fréquenté dans les années 1980 le Centre de Recherche sur la Population de l’Université du Texas et enfin le mouvement Green New Deal apporte son soutien inconditionnel aux thèses du Worthy Garden Club relatives au contrôle de la population.

C’est bien la première fois que l’on constate une telle utilisation aussi évidente de l’argument d’une réduction de la population dans les medias et ça laisse à penser qu’une réelle tendance mortifère se dessine. Pendant des années l’opinion a été alertée du seul fait que les mondialistes finiraient par dévoiler leurs intentions criminelles. C’est chose faite, ils admettent ouvertement leur agenda : le plan pour réduire drastiquement la population mondiale est maintenant d’ « actualité ».

Étrangement il a rarement été fait mention que la population mondiale est déjà en déclin (cf. un prochain billet sur ce blog), en particulier dans les pays occidentaux. Loin de risquer d’exploser au delà de la capacité de la Terre, cette capacité de la Terre étant une notion contestable sur bien des points, les gens font à peine assez d’enfants pour maintenir la population à un niveau stable. Il semble que cet agenda mondialiste soit déjà la réalité sans qu’aucune mesure coercitive n’ait encore été décidée. Avec la désintégration économique artificiellement provoquée par les nouveaux choix énergétiques la population se réduit déjà lentement. Mais ce déclin pourrait ne pas suffir aux mondialistes. Combien de personnes les mondialistes envisagent d’exterminer pour voir leurs aspirations utopiques réalisées ? Ted Turner, mondialiste qui s’assume ouvertement, a déclaré à « We Are Change » (Nous somme le changement) que la population mondiale devrait passer de 7 à 2 milliards d’individus.

Au delà de l’horreur de l’eugénisme le principal problème est de déterminer à qui on coupera la tête, qui prendra ces décisions, qui décidera combien d’enfants vous serez autorisé à avoir ? Qui décidera si vous avez droit à des ressources pour produire et gagner votre vie ? Qui décidera si l’économie mondiale est capable ou non d’assumer pleinement la population, et à quel niveau ? Qui prendra la décision d’exterminer des milliards d’êtres humains ?

Comme l’histoire l’a toujours montré par le passé ce sont toujours les élites qui finissent par décider du sort de millions d’êtres humains. Depuis les programmes de stérilisation de la Fondation Rockefeller aux Etats-Unis dans les années 1900 jusqu’à l’ONU aujourd’hui, les mondialistes, véritables adeptes du culte de la mort, cherchent désespérément à expliquer pourquoi ils devraient autoriser ou refuser la vie humaine sur la base de mensonges tels que le réchauffement climatique d’origine humaine. Ils ne croient pas en la menace de ce changement climatique puisque ce sont eux qui ont fabriqué ce mensonge. Alors quelle est la véritable motivation derrière tout celà ?

Une population réduite entièrement dépendante de sources d’énergie (renouvelable) limitées serait beaucoup plus facile à dominer. Mais il y a une autre théorie : ce sont des psychopathes à la recherche d’un moyen socialement justifiable pour exterminer le plus de gens possible. Et pourquoi : tout simplement parce qu’ils aiment ça …

Article de Brandon Smith paru sur le site alt-market. com . Liens.

Bref commentaire. Belle démonstration de l’imposture climatique dans laquelle le monde entier baigne aujourd’hui et du comment nous en sommes arrivés là. Le titre de cet article est révélateur : on sait maintenant ce qui nous attend à cause du réchauffement climatique d’origine humaine, la plus grande imposture qu’ait jamais connu l’espèce humaine !


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