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Crise climatique : le gros « hiatus » qu’il n’est plus possible de nier

Crise climatique : le gros « hiatus » qu’il n’est plus possible de nier

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Après les mensonges et les fraudes organisées par la NOAA à la demande d’Obama pour conforter les arguments de l’IPCC lors du grand raout mondain du Bourget au mois de décembre dernier, on revient progressivement à la réalité. Selon le Washington Post qu’on ne peut pas considérer comme un véhément supporter de la théorie du réchauffement et de l’effet de serre, de plus en plus de scientifiques mondialement reconnus admettent aujourd’hui que depuis près de 20 ans la température globale moyenne de la Terre n’a pas évolué. Certains vont même jusqu’à affirmer, données brutes à l’appui, que la surface de la Terre a tendance à se refroidir.

Le lièvre de la supercherie a été levé dans un commentaire paru dans « Nature Climate Change ». Bien que les auteurs de cet article, en particulier le docteur John Fyfe de l’Université Victoria en Colombie Britannique, se gardent bien de le reconnaître, le « non-réchauffement » observé ces dernières années provient du choix de la température de référence. La méthode de calcul fallacieuse pour faire ressortir un réchauffement du climat consiste à choisir la référence qui sera la plus favorable pour atteindre ce résultat.

La notion de température globale moyenne est purement statistique et elle induit au départ une incertitude ouvrant la porte à toutes sortes de manipulations. Les données au sol provenant des stations météorologiques ne sont pas honnêtement considérées car la NOAA aux USA ainsi que les organismes similaires de nombreux pays « choisissent » les données favorables à la mise en évidence d’un réchauffement. Quant aux données satellitaires qui ne datent que de la fin des années 70 de manière fiable, elles ne peuvent être corrélées qu’aux mesures effectuées avec des ballons ou des bouées marines. Or, encore une fois, ces données sont choisies afin d’accentuer le réchauffement. Enfin les données brutes ne sont que très difficilement accessibles au commun des mortels comme vous et moi.

Les climatologues auto-proclamés de l’IPCC ont estimé à l’aide de modèles l’évolution du climat dès la fin des années 90 or les observations tant satellitaires qu’au sol ne vérifient pas ces modèles. Prenons un exemple d’observation au sol depuis 110 ans, la station météo de Socorro dans le Nouveau-Mexique. L’évolution des températures des mois de juin à aout est présentée dans la figure ci-dessous.

 

Il faut d’abord noter qu’il s’agit d’anomalies par rapport à la température moyenne calculée entre 1894 et 2015. la courbe bleue représente donc une différence entre les températures mesurées à la station météo de la ville de Socorro et cette température moyenne. La courbe en rouge est une représentation moyennée sur 7 points consécutifs et reflète donc la tendance générale de cette évolution. Le site Climate Central ( http://www.wunderground.com/) a repris ces données et a déclaré que le Nouveau-Mexique était classé premier Etat des USA au palmarès du réchauffement, avec une tendance pouvant atteindre dans certaines localités jusqu’à 12 degrés par siècle ! Comment Heidi Cullen, membre du staff de Climate Central, a-t-elle pu obtenir un telle figure pour la station météo de Socorro ? Tout simplement en choisissant l’année 1970 comme référence et en tirant un trait jusqu’en 2015 … Il se trouve qu’en cette année 1970 la température observée conduisait à une anomalie négative de 1,2 degrés.

Quant à la fraude généralisée de la NOAA, il suffit d’examiner les courbes suivantes retraçant la moyenne des températures de toutes (lesquelles ?) stations météo américaines depuis 1920 remoyennées sur 5 ans. Le tracé en bleu représente les données brutes et le tracé orangé les données recalculées et corrigées à partir des données satellitaires recueillies entre 1995 et 2005.

Cela ne veut rien dire car les satellites mesurent les émissions dans l’infra-rouge de l’oxygène de l’air et la NOAA, sur la base des données brutes des stations au sol et des ballons météo, a cru utile d’effectuer ces corrections. La tendance au réchauffement passe alors de 0 degrés par siècle à 1,6 °C après un tel ajustement totalement injustifié. La fraude devient évidente quand on jette un oeil sur les données brutes – satellites et ballons – comme indiqué dans cette dernière illustration qui remonte aux premières observations et analyses par satellite :

Où est le réchauffement ?

Sources : Washington Post (24 février 2016), Nature Climate Change (volume 6, Mars 2016) et blog de Steven Goddard


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