La gauche antifa-mille
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La gauche antifa-mille
Par Violaine Récamier
16 février 2014 20:00
Après l'agression violente, dans un amphi de Rennes 2, d'un conférencier, aspergé d'ammoniaque, car suspecté d'accointances avec l'extrême-droite, la ville de Rennes a encore connu samedi dernier une action spectaculaire des mouvements antifascistes.
Quelques centaines de manifestants cagoulés, armés de barres de fer et de pavés ont investi le centre de Rennes. Véritables scènes de guérilla urbaine : les vitrines sont brisées, les policiers pris pour cible, avec, à la clef 5 blessés légers.
Pourquoi tant de hargne ? Un meeting du candidat FN aux municipales, Gérard de Mellon.
Parce que les seuls défenseurs autorisés de la démocratie en danger, de la liberté guidant le peuple, ne sont pas à une contradiction près !
La démocratie ? Oui, mais pas pour tout le monde ! Les héritiers d'"interdit d'interdire" interdiraient bien certains meetings, certains partis, certains groupuscules, certaines idées…
Ils accusent le FN d'être anti-démocratique et s'affichent "antifascistes révolutionnaires". C'est en cassant les vitrines à coup de pavés qu'ils dénoncent un parti "de haine et de violence" !
Et le maire PS de Rennes. Daniel Delaveau les absout, rejetant la faute sur la "provocation" du FN. Provocation ? Oui, car il "a choisi de tenir un meeting salle de la cité", lieu emblématique du mouvement ouvrier et syndical rennais. Un affront ! Mais la Bretagne découvre à peine ce que le reste de la France connaît depuis plusieurs années : le monde ouvrier est de moins en moins de gauche. Le Front national devient le premier parti ouvrier de France. Les NPA, Front de gauche, PS et Cie sont de plus en plus déconnectés du peuple.
À vouloir défendre la démocratie à leur manière (forte), les antifa en oublieraient que démos, c'est le peuple !
Mais le plus assourdissant, c'est le silence de Manuel Valls qui nous a pourtant habitués aux réactions fracassantes. Où sont les grandes déclarations et les menaces d'un ministre qui se veut efficace et impitoyable ? Ce même Manuel Valls qui, une semaine plus tôt, ne tolérait "aucun débordement" pour la Manif pour tous… Celui qui assurait : "le gouvernement, l'État, les forces de police, la justice seront d'une très grande sévérité face à tous ceux qui s'en prennent à nos institutions et nos valeurs" ne visait que les manifestants en poussette et en culottes courtes. Car les quatre antifa interpellés samedi à Rennes ont été aussitôt relâchés lundi…
Pas de réaction, même quand le député Jacques Bompard a demandé de la part du ministre la condamnation de ces groupuscules.
On repense aussi aux déclarations solennelles de François Hollande : "il y a une vigilance à avoir par rapport à des mouvements extrémistes, racistes", ou d'Harlem Désir qui mettait en garde "contre les dérapages haineux, la violence qui n'ont pas leur place dans la République." Qui trouble ainsi la paix civile ? La Manif pour tous ! Si, si !
Antifa, le gouvernement ? Peut-être. Anti famille, sûrement !
Quelques centaines de manifestants cagoulés, armés de barres de fer et de pavés ont investi le centre de Rennes. Véritables scènes de guérilla urbaine : les vitrines sont brisées, les policiers pris pour cible, avec, à la clef 5 blessés légers.
Démocratie version antifa
Pourquoi tant de hargne ? Un meeting du candidat FN aux municipales, Gérard de Mellon.
Parce que les seuls défenseurs autorisés de la démocratie en danger, de la liberté guidant le peuple, ne sont pas à une contradiction près !
La démocratie ? Oui, mais pas pour tout le monde ! Les héritiers d'"interdit d'interdire" interdiraient bien certains meetings, certains partis, certains groupuscules, certaines idées…
Ils accusent le FN d'être anti-démocratique et s'affichent "antifascistes révolutionnaires". C'est en cassant les vitrines à coup de pavés qu'ils dénoncent un parti "de haine et de violence" !
Et le maire PS de Rennes. Daniel Delaveau les absout, rejetant la faute sur la "provocation" du FN. Provocation ? Oui, car il "a choisi de tenir un meeting salle de la cité", lieu emblématique du mouvement ouvrier et syndical rennais. Un affront ! Mais la Bretagne découvre à peine ce que le reste de la France connaît depuis plusieurs années : le monde ouvrier est de moins en moins de gauche. Le Front national devient le premier parti ouvrier de France. Les NPA, Front de gauche, PS et Cie sont de plus en plus déconnectés du peuple.
À vouloir défendre la démocratie à leur manière (forte), les antifa en oublieraient que démos, c'est le peuple !
Et Manuel Valls ?
Mais le plus assourdissant, c'est le silence de Manuel Valls qui nous a pourtant habitués aux réactions fracassantes. Où sont les grandes déclarations et les menaces d'un ministre qui se veut efficace et impitoyable ? Ce même Manuel Valls qui, une semaine plus tôt, ne tolérait "aucun débordement" pour la Manif pour tous… Celui qui assurait : "le gouvernement, l'État, les forces de police, la justice seront d'une très grande sévérité face à tous ceux qui s'en prennent à nos institutions et nos valeurs" ne visait que les manifestants en poussette et en culottes courtes. Car les quatre antifa interpellés samedi à Rennes ont été aussitôt relâchés lundi…
Pas de réaction, même quand le député Jacques Bompard a demandé de la part du ministre la condamnation de ces groupuscules.
On repense aussi aux déclarations solennelles de François Hollande : "il y a une vigilance à avoir par rapport à des mouvements extrémistes, racistes", ou d'Harlem Désir qui mettait en garde "contre les dérapages haineux, la violence qui n'ont pas leur place dans la République." Qui trouble ainsi la paix civile ? La Manif pour tous ! Si, si !
Antifa, le gouvernement ? Peut-être. Anti famille, sûrement !