Pour Boualem Sansal et contre son procureur médiatique Benjamin Stora
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Tribune en réaction à l’émission C Politique du dimanche 24 novembre sur France 5
En voilà assez, décidément, du camarade-procureur Benjamin Stora ! La bassesse entière (qui est d'absence effective d'âme, mais hélas qui reste chargée d'action morbide et de mots-mensonges), ce soir de Benjamin Stora ne mériterait que le mépris, si son activité nocturne ne restait que dans son jeu habituel, confortable, d'invité lointain et sans portée. Ni conséquences.
Pas pour lui. Pour un autre que lui, pour une victime des complicités de Benjamin Stora, pour Boualem Sansal. Ce serait déjà, même sans portée, un mépris total pour ce juge; mais au-delà de la corruption habituelle de sa pensée favorable par principe à l'Etat algérien, Benjamin Stora, ce soir, par ses mots choisis et fielleux, se fait saignant et sait ce qu'il veut obtenir sans doute, en jouant sur une chaîne publique, et en mauvaise compagnie complaisante et complice, son rôle presque classique et habituel du procureur stalinien jactant et bavant en faveur du régime islamo-gauchiste de l'Etat algérien et de son pouvoir d'alguazils et de sbires sinistres.
Cela ne vaudrait pour Stora que le mépris, si tout l'effort visible de son théâtre en rond et en roucoulades pour un pouvoir infect et violent en tout, ne se voulait qu'un jeu de rhétorique molle. Cela ne serait qu'un triste jeu mais rien qu'un jeu de plus dans les mauvaises cartes tricheuses de Benjamin Stora, s'il ne se dressait pas en fait, en abus et en forces malsaines d'abord, ou seulement pour abattre, pour condamner, pour démolir et pour accabler et accuser faussement et de tout un élan d'âme vile, mesquine et sordide enfin, l'innocent et vaillant, le valeureux, et peut-être abandonné ou presque, Boualem Sansal, lui esprit épris de liberté franche et vraie, esprit vif et courageux, lucide, libéral au sens noble et déterminé, et donc désormais (et pour combien de temps?) emprisonné à Alger, cela après une arrestation écœurante et lui, donc, qui, décidément trop seul, risque ce soir grâce à Benjamin Stora et son infect discours de Guignol amer et lâche et triste, un peu plus sa peau qu'il y a encore quelques heures.
Car, fatalement, le plus grave est là : Benjamin Stora ne se contente pas de ses habituelles palinodies, il justifie à plein, jusqu'au mensonge, l'emprisonnement d'un homme. Et sa possible condamnation. Sa mise à l'écart. Et, possiblement, sa mort en silence. Voilà qui devrait achever de déconsidérer ce personnage, cet histrion froid et volubile, Benjamin Stora, cet avatar moscoutaire estampillé aux façons des purges de 1937 et remis en mouvement fatal en cette soirée de novembre 2024, ce néfaste et pourtant "historien" quasi-officiel à Paris comme à Alger. Un mot vient pour signifier et signer l'attitude ignoble du compagnon de route du FLN et du justificateur permanent des magouilles d'un pouvoir algérien agonisant (mais qui tue toujours et qui profite sur son peuple de tous les moyens d'écrasement des consciences et des êtres, qui agit de toute sa violence et sa virulence de fascisme véritable, qui active sa force complète ou finissante, qui pille et qui gruge, qui ment et qui broie, qui triche et avant tout, plus que tout: lutte contre son peuple et contre ses plus nets et honnêtes opposants, notamment et encore si récemment en Kabylie dans le silence général, et qui cultive une succursale foireuse en bon successeur mafieux, en héritier du FLN), et, depuis la France et ses médias complaisants ou absurdes: enfin, en mauvais et inquiétant visiteur du soir: qui agite l'agent et représentant en facilités immondes Benjamin Stora, oui, rien qu'un mot quant à l'acte et surtout l'ensemble de l'attitude de ce soir de ce dernier : cette attitude est purement et strictement, à mains pleines, dégueulasse !
Ce soir, Benjamin Stora se fait, volontairement, par ses mots publics, le complice actif et forcément conscient et donc nettement abject, d'un pouvoir d'assassins et d'emprisonneurs. C'est l'éclat de trop d'un procureur médiatique, public. Et politique. D'un VRP du sordide. Qui se pose en historien, avide de reconnaissance, et qui n'est qu'un menteur épouvantable. Et, peut-être enfin, déshonoré. Pourvu, pourtant, que ce déshonneur (qui n'est pas pour Benjamin Stora le premier) n'aboutisse qu'à une chose : la liberté acquise et nécessaire de Boualem Sansal