Quand Hidalgo refait le trottoir pour les LGBT
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Qu’elles sont jolies ces couleurs de l’arc en ciel, célébrées dans les pages bibliques comme le signe de l’alliance entre Dieu et les hommes :
Et Dieu dit: C'est ici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours: 13.j'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre. 14.Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l'arc paraîtra dans la nue (Genèse, 9, 13)
Le prophète Ézéchiel lui-même y voit l’éclat de Dieu,
Tel l'aspect de l'arc qui est dans la nue en un jour de pluie, ainsi était l'aspect de cette lumière éclatante, qui l'entourait : c'était une image de la gloire de l’Éternel. (Ézéchiel, 1, 28)
Cette image est encore reprise dans le dernier livre de la bible, l’Apocalypse :
Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d'une nuée ; au-dessus de sa tête était l'arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu. (Apocalypse, 10, 1)
Elles sont jolies, ces couleurs, en effet. Faut-il se réjouir de les voir recouvrir nos trottoirs ?
En mal de popularité depuis ses initiatives en matière de circulation, notamment, Anne Hidalgo revient aux fondamentaux de la gauche parisienne. Cette gauche citadine probablement trop intellectuelle pour s’abaisser à observer le réel. C’est qu’en effet le réel est inégalitaire et, disons-le, à la limite du fascisme. Car le réel prétend nous imposer ses lois, dont la plus scandaleuse est celle de la génération humaine.
Le citadin intellectuel de gauche considère avec mépris tous ces gens qui, à l’extérieurs des périphériques, voient dans la différence sexuelle l’expression d’une loi naturelle. Notamment chez l’homme, car l’homme est le seul animal pour qui la sexualité peut être le lieu d’une responsabilité, dans la mesure où il peut avoir conscience que le dynamisme de sa sexualité le rend capable de devenir père ou mère. Pour lui en effet, l’enfant pourrait bien être produit en laboratoire, à défaut de trouver une femme pauvre qui accepte une GPA.
Jacques Dugué fut un pionnier de cette grande marche en avant de la gauche citadine en 1979, qui considérait comme urgent de libérer la sexualité de l’hypocrisie bourgeoise.
Cette loi naturelle selon laquelle la relation sexuelle entre un homme et une femme mérite un grand respect parce qu’elle est le lieu où l’enfant est conçu est, pour le citadin de gauche un peu intellectuel, un véritable scandale qu’il faut dénoncer jusque sur le bitume des trottoirs. Quitte à se trouver un peu démuni devant les problèmes qui seront nés de ces dérèglements de la sexualité. Mais quelques lois feront l’affaire !
Ce que la gauche citadine aime bien dans les communautés lgbt, c’est qu’elles sont l’incarnation de cette révolte contre le réel qui est comme la marque de fabrique de l’intello de gauche citadin. La nature est injuste, car elle crée des différences et donc des inégalités. En fermant les yeux sur les différences, en les niant tellement fort qu’on ne les voit plus, l’intello de gauche croit pouvoir abolir toutes les injustices. Cette utopie d’un monde où règne la justice, la gauche entend la réaliser de gré ou de force, et ça commence pour elle par de la peinture sur un trottoir, car les lgbt sont les âmes damnées de cette utopie. Ils sont le nouvel individu de l’utopie de gauche : un individu polysexuel, a sexué, qui n’aurait aucun autre lien que contractuel. Juxtaposé aux autres, comme les couleurs de l’arc en ciel dont il oublie qu’il passe par le ciel avant de revenir sur terre.
Comme l’écrit Duquesne, tout le monde est un peu masculin et un peu féminin. Tout le monde est un peu tout, donc personne n’est rien, chacun s’invente. C’est le credo lgbt, toute identification est culturelle, et la nature est une méchante fille. Par de nature sur le bitume, juste des couleurs pour nous faire croire que c’est ainsi qu’est fait le monde où nous habitons, et nous permettre de marcher dessus.