Découvrez la collection Mauvaise Nouvelle, aux Éditions Nouvelle Marge.


Une certaine solitude

Une certaine solitude

Par  

Quelque visage que tu portes
Loin des silences qui sont à toi
Viens voiler le peu de temps
Qui te reste à souffrir
Avant de retrouver tes ailes

Quelque écorce que tu ouvres
Ici même à l’intérieur des mots
Se fragmente sans mourir
Et protège l’aubier
D’un autre cœur fragile

Quelques sourires sur tes lèvres
Venus en surplus d’un intérieur vibrant
Seront sur ton front disparus
Dès que la nuit effacera les ombres
Qui affrètent l’étouffé de leurs sons
Au plus étroit d’une gorge profonde

Quelle que soit la constance
Avec laquelle demeureront
Les feux des flux d’un sillage distendu
L’absence restera douce
A cette solitude qui te regarde
Avec la tendresse des rêves d’une beauté secrète

Et ta parole sera plus fraiche à entendre
Et franche à recevoir
Pour ceux qui auront eu à souffrir
Des maux d’un ciel devenu trop grand
Pour l’affection qui les tourmente


Le Petit-prince futur
Le Petit-prince futur
Crépuscule
Crépuscule
Une bien mauvaise nouvelle
Une bien mauvaise nouvelle

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