Une certaine solitude
Littérature Mauvaise Nouvelle https://www.mauvaisenouvelle.fr 600 300 https://www.mauvaisenouvelle.fr/img/logo.pngUne certaine solitude
Quelque visage que tu portes
Loin des silences qui sont à toi
Viens voiler le peu de temps
Qui te reste à souffrir
Avant de retrouver tes ailes
Quelque écorce que tu ouvres
Ici même à l’intérieur des mots
Se fragmente sans mourir
Et protège l’aubier
D’un autre cœur fragile
Quelques sourires sur tes lèvres
Venus en surplus d’un intérieur vibrant
Seront sur ton front disparus
Dès que la nuit effacera les ombres
Qui affrètent l’étouffé de leurs sons
Au plus étroit d’une gorge profonde
Quelle que soit la constance
Avec laquelle demeureront
Les feux des flux d’un sillage distendu
L’absence restera douce
A cette solitude qui te regarde
Avec la tendresse des rêves d’une beauté secrète
Et ta parole sera plus fraiche à entendre
Et franche à recevoir
Pour ceux qui auront eu à souffrir
Des maux d’un ciel devenu trop grand
Pour l’affection qui les tourmente