Christopher Gérard, Quolibets
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2013-09-15T20:00:05+02:00
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Christopher Gérard, Quolibets
Par Fabrice Trochet
15 septembre 2013 20:00
Quel délice que ce recueil de critiques ; c'est même plutôt un journal de lectures qu'on prend plaisir à feuilleter… Belle maquette, couverture élégante.
L'avantage est d'y découvrir des auteurs délaissés ou oubliés par les médias traditionnels. J’avoue que certains auteurs me sont totalement inconnus : Alejandro Amenabar, Jean-Baptiste Baronian, Yves-William Delzenne, Marc Hanrez, etc. C’est le charme de ce livre : découvrir des auteurs. Quel plaisir d’y retrouver mes auteurs favoris comme Gabriel Matzneff, Renaud Camus, Claude Michel Cluny, Philippe Muray, Nicolas Gomez Davila. D’ailleurs dans l’exorde (employé par l’auteur à la place de préface) figure une belle citation de cet auteur colombien authentiquement réactionnaire. Christopher Gérard souligne que Les esprits bornés se plaindront du « mélange des genres ». Je pense, au contraire qu’entre tous ces écrivains se dégagent une communauté d’esprit : des esprits libres, des réfractaires d’hier et d’aujourd’hui, des antimodernes, des non conformistes, bref tout ce qui peut mobiliser contre eux les tartuffes et les professionnels de la bonne conscience.
Christopher Gérard m’a incité à me procurer des livres dont je repousse la lecture : Jacques d’Arribehaude, David Mata qui se place au rang des vrais petits maîtres du siècle XXI. Si Christopher Gérard affiche une préférence pour les antimodernes, cela ne l’empêche pas de parler de ces auteurs contemporains qui œuvrent dans l’ombre mais qui méritent un auditoire plus large.
Pétillant, plein de sagesse, ce recueil de critiques est un ouvrage important pour tout esprit ouvert et réfractaire aux snobismes et engouements du jour.
Quolibets, Christopher Gérard, L’Âge d’homme, 14 euros
L'avantage est d'y découvrir des auteurs délaissés ou oubliés par les médias traditionnels. J’avoue que certains auteurs me sont totalement inconnus : Alejandro Amenabar, Jean-Baptiste Baronian, Yves-William Delzenne, Marc Hanrez, etc. C’est le charme de ce livre : découvrir des auteurs. Quel plaisir d’y retrouver mes auteurs favoris comme Gabriel Matzneff, Renaud Camus, Claude Michel Cluny, Philippe Muray, Nicolas Gomez Davila. D’ailleurs dans l’exorde (employé par l’auteur à la place de préface) figure une belle citation de cet auteur colombien authentiquement réactionnaire. Christopher Gérard souligne que Les esprits bornés se plaindront du « mélange des genres ». Je pense, au contraire qu’entre tous ces écrivains se dégagent une communauté d’esprit : des esprits libres, des réfractaires d’hier et d’aujourd’hui, des antimodernes, des non conformistes, bref tout ce qui peut mobiliser contre eux les tartuffes et les professionnels de la bonne conscience.
Christopher Gérard m’a incité à me procurer des livres dont je repousse la lecture : Jacques d’Arribehaude, David Mata qui se place au rang des vrais petits maîtres du siècle XXI. Si Christopher Gérard affiche une préférence pour les antimodernes, cela ne l’empêche pas de parler de ces auteurs contemporains qui œuvrent dans l’ombre mais qui méritent un auditoire plus large.
Pétillant, plein de sagesse, ce recueil de critiques est un ouvrage important pour tout esprit ouvert et réfractaire aux snobismes et engouements du jour.
Quolibets, Christopher Gérard, L’Âge d’homme, 14 euros
