À l'image de la France
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À l'image de la France
Par Yann Ker Pevar
15 septembre 2013 20:00
Entre une attaque inorganisée, autant que l'UMP, et un Lloris hollandaisement absent, et en dépit d'un score trompeur de 4-2, les Bleus n'ont pas brillé face à la Biélorussie. Les habitudes ne sont pas bousculées. S'il est exact que l'équipe de France conserve une chance infime de qualification directe, à supposer que lors des prochains matches la France obtiennent de bien meilleurs résultats que l'Espagne, personne n'y croit. Les Français se dirigent donc doucement vers les barrages pour décrocher leur billet pour la coupe du monde, comme il y a quatre ans. Rappelons-nous justement ce qu'il s'était passé il y a quatre ans. La France rencontrait l'Irlande dans un tour de barrage particulièrement fermé et terne, en un mot : inintéressant.
Après de longues minutes où le score était resté vierge, sur un coup du sort, et une petite tricherie, Thierry Henry qualifiait le groupe de Raymond Domenech par une main bien placée. Eh oui l'attaquant, fidèle compatriote de Dominique Strauss-Kahn, provoquait d'une main baladeuse une controverse qui amenait jusqu'à la Première Dame elle-même à réagir. "Pas vu, pas pris", la sentence de Carla devint visionnaire et le buzz allait mourir peu à peu dans une confusion digne de l'histoire du Sofitel. Terminée, la Bérézina des Bleus, croyait-on ? C'est évidemment que l'aventure Knysna ne pouvait pas être imaginée, autant que l'élection qui devait émergée des déboires new-yorkais de DSK.
Disons-le franchement, si l'équipe de France de Football continue à jouer comme elle joue, mieux vaut peut-être qu'elle ne se qualifie pas. Le déshonneur d'une élimination serait à coup sûr moindre que celui d'une qualification volée, façon Cahuzac, et d'un spectacle comme celui offert au monde en 2010, façon Copé-Fillon.
Après de longues minutes où le score était resté vierge, sur un coup du sort, et une petite tricherie, Thierry Henry qualifiait le groupe de Raymond Domenech par une main bien placée. Eh oui l'attaquant, fidèle compatriote de Dominique Strauss-Kahn, provoquait d'une main baladeuse une controverse qui amenait jusqu'à la Première Dame elle-même à réagir. "Pas vu, pas pris", la sentence de Carla devint visionnaire et le buzz allait mourir peu à peu dans une confusion digne de l'histoire du Sofitel. Terminée, la Bérézina des Bleus, croyait-on ? C'est évidemment que l'aventure Knysna ne pouvait pas être imaginée, autant que l'élection qui devait émergée des déboires new-yorkais de DSK.
Disons-le franchement, si l'équipe de France de Football continue à jouer comme elle joue, mieux vaut peut-être qu'elle ne se qualifie pas. Le déshonneur d'une élimination serait à coup sûr moindre que celui d'une qualification volée, façon Cahuzac, et d'un spectacle comme celui offert au monde en 2010, façon Copé-Fillon.