Découvrez la collection Mauvaise Nouvelle, aux Éditions Nouvelle Marge.


Ça va mieux

Ça va mieux

Par  

« ça va mieux » déclarait François Hollande le 14 juillet dernier. Moins d'un trimestre plus tard, les faits démontrent à l'évidence que notre Présiflan préféré était dans l'erreur - ou le mensonge.

Si d'aucuns avaient pu penser, pour trouver un semblant de véracité à ces propos, qu'il s'agissait là d'une considération générale - pas uniquement axée sur l'économie mais incluant notamment la sécurité - ces faits les auraient tragiquement démentis : François Hollande parlait véritablement de notre économie. Bien mal lui en a pris, si Daesh lui avait prouvé le jour même ses erreurs, l'économie quant à elle attend des chiffres pour s'exprimer mais ce n'est pas parce que son jugement parvient après près de trois mois d'attente que son jugement n'en est pas moins tragique. En effet, le nombre de chômeurs sans activité a crû de 50.000 au mois d'août, plus forte aussi depuis 2009 - l'année de la chute de Lehman Brothers.

Le plan de formation de 500.000 chômeurs annoncé en début d'année ne suffit pas à produire le tour de passe-passe nécessaire à l'annonce officielle d'une inversion de la courbe du chômage©. Car, soyons francs, un chômeur à qui M. Hollande dit d'aller "se faire former" ne retrouvera pas nécessairement un emploi à l'issue de sa formation, c'est même peu probable, mais celui-ci peut alors être retranché du nombre de chômeurs sans activité.

À quelques mois de l'élection présidentielle, à peine plus d'un Français sur dix croit encore possible une inversion de la tendance haussière du chômage. Ils ont raison.


La fin d’un monde… qui était mieux avant
La fin d’un monde… qui était mieux avant
Urgence et tragédie
Urgence et tragédie
Matines
Matines

Commentaires


Pseudo :
Mail :
Commentaire :