IVG : Interruption Volontaire de Gouvernement
France Mauvaise Nouvelle https://www.mauvaisenouvelle.fr 600 300 https://www.mauvaisenouvelle.fr/img/logo.png
600
300
https://data.mauvaisenouvelle.fr/img/600/veil-simone-assemblee-national.jpg
2014-01-26T20:00:07+01:00
2014-01-26T20:00:07+01:00
IVG : Interruption Volontaire de Gouvernement
Par Pascal Jacob
26 janvier 2014 20:00
À défaut de gouverner la France, c'est-à-dire de parvenir à créer les conditions morales, économiques et culturelles du « bien vivre ensemble », voilà que le gouvernement paraît s’employer à détruire encore un peu le fondement de notre état de droit avec ces « amendements » de la loi Veil.
La loi Veil de 1975 s’exprime ainsi : « La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. «
Une lecture attentive de ce texte permet de comprendre qu’à ce moment-là, le statut de l’embryon n’est pas mis en doute : il y a un principe auquel on porte atteinte, et cette atteinte est encadrée par la loi. Ce principe est que « la loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie », et la loi prévoit que, « selon les conditions définies par la présente loi », il sera admis que la loi ne garantisse pas « le respect de tout être humain dès le commencement de la vie ».
Pour la loi Veil prise à la lettre, de manière très certaine, nous sommes devant un être humain dont la vie a commencé. C’est pourquoi la loi estime devoir poser qu’ « en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi » cet être humain pourra ne pas être respecté.
En vérité, ce qui a changé n’est pas notre connaissance de l’embryon. Aucune découverte majeure n’est venue remettre en question ce fait tout simple : dès qu’il commence à exister, l’embryon est un être de notre espèce.
Ce qui a changé est plutôt le regard que nous portons sur la vie.
La suppression de la « condition de détresse » est un signe bien inquiétant de la toute-puissance de l’État, puisqu’une barrière tombe. Notre retenue à tuer s’efface, la notion de lien social s’épuise, en particulier celui de la maternité.
Cette retenue devant la présence de l’autre, Platon l’appelle « pudeur » et y voit un don du Ciel qui rend les hommes capables de vivre ensemble, inséparable de la justice. Ici la pudeur tombe : l’autre, l’enfant embryonnaire, est vraiment trop autre pour mériter de subsister en dehors de l’intérêt que j’ai pour lui.
La maternité apparaît le dernier lien social à faire disparaître pour, enfin, assurer l’émancipation de l’individu. Émancipation illusoire, en vérité, car la maternité se déplace, avec la bienveillance en moins. L’État se fait le grand éducateur, doublé du grand inquisiteur.
Il est temps qu’on interrompe ce gouvernement… pour cause de détresse du peuple !
La loi Veil de 1975 s’exprime ainsi : « La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. «
Une lecture attentive de ce texte permet de comprendre qu’à ce moment-là, le statut de l’embryon n’est pas mis en doute : il y a un principe auquel on porte atteinte, et cette atteinte est encadrée par la loi. Ce principe est que « la loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie », et la loi prévoit que, « selon les conditions définies par la présente loi », il sera admis que la loi ne garantisse pas « le respect de tout être humain dès le commencement de la vie ».
Pour la loi Veil prise à la lettre, de manière très certaine, nous sommes devant un être humain dont la vie a commencé. C’est pourquoi la loi estime devoir poser qu’ « en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi » cet être humain pourra ne pas être respecté.
En vérité, ce qui a changé n’est pas notre connaissance de l’embryon. Aucune découverte majeure n’est venue remettre en question ce fait tout simple : dès qu’il commence à exister, l’embryon est un être de notre espèce.
Ce qui a changé est plutôt le regard que nous portons sur la vie.
La suppression de la « condition de détresse » est un signe bien inquiétant de la toute-puissance de l’État, puisqu’une barrière tombe. Notre retenue à tuer s’efface, la notion de lien social s’épuise, en particulier celui de la maternité.
Cette retenue devant la présence de l’autre, Platon l’appelle « pudeur » et y voit un don du Ciel qui rend les hommes capables de vivre ensemble, inséparable de la justice. Ici la pudeur tombe : l’autre, l’enfant embryonnaire, est vraiment trop autre pour mériter de subsister en dehors de l’intérêt que j’ai pour lui.
La maternité apparaît le dernier lien social à faire disparaître pour, enfin, assurer l’émancipation de l’individu. Émancipation illusoire, en vérité, car la maternité se déplace, avec la bienveillance en moins. L’État se fait le grand éducateur, doublé du grand inquisiteur.
Il est temps qu’on interrompe ce gouvernement… pour cause de détresse du peuple !