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Les putes voilées de Chahdortt Djavann

Les putes voilées de Chahdortt Djavann

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Chahdortt Djavann, romancière et essayiste iranienne, affirme dans le titre de son ouvrage : Les putes voilées n’iront jamais au Paradis ! Or, en tournant la dernière page de ce roman au souffle puissant, cru, bourré d’humour noir, dérangeant, obsessionnel, violent, construit sur les témoignages venus d’outre-tombe de prostituées assassinées, au sein de cette société iranienne et du régime chiite des mollahs, où la femme est condamnée à être esclave du sexe, nous sommes persuadés du contraire. Elles iront bien au ciel ces femmes de misère, anonymes, lâchement lapidées et tuées. Elles sont bien vivantes, pour nous, à la fin de ce récit poignant. L’épisode de la Samaritaine relevée par le Christ et sauvée pour l’éternité l’a déjà prouvé dans l’Evangile.

Jeunes, s’abstenir de lire ce livre, vous êtes trop jeunes ! Donc, vous ferez l’inverse de ce conseil, et serez tentés de lire. Et saurez qu’avoir un corps de femme en Iran coûte très cher et qu’on le paie toute sa vie. Vous prendrez conscience de la beauté de votre civilisation aux racines grecques, latines, chrétiennes, et serez persuadés qu’il est vital de la défendre.

Tenants de la diversité et du multiculturalisme, de la passion de l’Autre et de la fascination qu’exerce sur vous l’islam, lisez ce récit pour comprendre la folie et la régression qui sont contenues dans cette religion démente. Peut-être prendrez-vous conscience des choses, surtout si vous êtes une femme, peut-être… Mais sûrement ne lirez-vous pas, par contrepied idéologique et tropisme islamo-gauchiste.

Deux sublimes et toutes jeunes iraniennes, Zahra et Soudabeh vont connaître le destin commun à de nombreuses femmes de ce pays : l’enfer de la prostitution, le viol comme pain quotidien, la dégradation, l’abus constant des hommes qui les traitent en objets, en rebuts. Âmes sensibles, s’abstenir de poursuivre la lecture. Le sexe est montré dans sa violence et sa froideur, il n’est jamais question d’amour. Mais de haine de la chair, du corps féminin et du plaisir, dans ce monde faux, fanatique et hypocrite. L’une des prostituées étranglée avec son tchador témoigne, post mortem : « On est bonne à être mariée, donc forniquée, dès neuf ans, pendue ou lapidée dès douze ans, mais à vingt ans on ne dispose pas de son cul. Femme, vous ne disposez jamais de votre corps ni de votre vie dans ce pays. La loi vous l’interdit ». C’est le règne des tartuffes, ces mollahs qui ont fait de ce pays un grand bazar à putes. La pédophilie n’y est pas un crime, des familles pauvres se débarrassent de leurs filles dès l’âge de sept ans, huit ans, en les mariant à un homme six ou sept fois plus âgé qu’elles. « Dans la capitale iranienne, comme dans toutes les grandes villes en Iran, selon divers témoignages et enquêtes, le temps qu’une femme, une adolescente, une fillette ou une prostituée se fasse accoster, soit par un client, soit par un proxénète avisé ou une maquerelle à l’œil perspicace, soit par un criminel ou par un gardien du régime, est estimé, en moyenne, à trois minutes ». En éliminant les « ennemis de l’islam », dont le « sang est sans valeur » -celui des prostituées notamment-, un « bon musulman » ne fait qu’accomplir son devoir et n’encourt aucune condamnation.

Chahdortt Djavann observe : « le corps est célébré, glorifié dans l’art chrétien, et ces toiles –Vénus du Titien, Marie-Madeleine de Léonard de Vinci, Christ du Caravage, Annonciation de Véronèse…– atteignent le paroxysme de l’érotisme. Alors que, dans l’islam, un centimètre de peau dénudée, et voilà que c’est « la croix et la bannière », et c’est vous qu’on crucifie…. La société islamique n’est, en vérité, rien d’autre qu’un despotisme érotisé ».

L’auteur, persane de son état, nous fait la démonstration, absolument nécessaire vu l’urgence du temps, que notre civilisation est un trésor merveilleux, la prunelle de nos yeux à préserver jalousement, et à défendre avec conviction contre les barbaries islamiques conquérantes.


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