Les Bleus déçoivent… encore !
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Les Bleus déçoivent… encore !
Par Yann Ker Pevar
17 novembre 2013 22:00
Il faut être lucide, après leur défaite 2-0 à Kiev, les chances de qualification des Bleus pour la coupe du monde, bien que non nulles, sont très faibles. Même s'il n'est pas foncièrement absurde de penser que l'équipe de France de football peut gagner 2-0 à domicile face à l'Ukraine, ceux qui ont vu le match aller ne peuvent que profondément douter de la chose. Voilà qui ne va pas réduire la morosité ambiante. Hollande ne sera pas, comme le fut Jacques Chirac, le populaire numéro 23. Lui ne connaitra pas, par le football, une remontée inespérée dans les sondages. C'est déjà ça.
Un mois environ après les déclarations fracssantes de Patrice Évra, l'ombre de Knysna planait encore sur le stade olympique de Kiev où les Bleus affrontaient l'Ukraine. Gourcuff et Toulalan, parmi les quelques joueurs de talent de la coupe du monde 2010, ne sont certes plus là, victimes expiatoires sacrifiées pour sauver Ribéry et consorts. Bannis de l'équipe nationale, ces boucs-émissaires de la déroute sud-africaine n'auraient pourtant pas été de trop pour pallier les insuffisances d'un Samir Nasri inexistant et d'un Laurent Koscielny qui ne parvient pas à contenir sa frustration.
La finalité était, et reste, évidemment la qualification pour le Brésil et la présence de Franck Ribéry est un atout majeur pour atteindre cet objectif sportif, pour peu que le sélectionneur parvienne à le mettre au pas. Deschamps ne semble pas avoir cette envergure. Quoiqu'il en soit, ne nous égarons pas sur l'apport de Ribéry : c'est un grand joueur mais il n'a pas l'étoffe d'un leader. Avant de flancher un finale, Zinédine Zidane a, à lui seul, mené la France lors de la coupe du monde en 2006. Ribéry en serait incapable.
Le collectif, c'est bien là que le bât blesse. Le collectif, si cher en son temps à Aimé Jacquet, n'existe pas. Le contraste est saisissant face à une équipe ukrainienne où l'engagement personnel est visible, où certains n'ont pas hésité à se sacrifier pour leur équipe, à accepter de ne pas jouer le prochain match pour que l'équipe rejoigne le Brésil.
Preuve de ce manque de cohésion parmi les Bleus, Karim Benzema, autre figure emblématique de la clique ribérienne, bien qu'absent à Knysna, n'a pas daigné regardé Olivier Giroud qu'il remplaçait pour les 20 dernières minutes. Le titulaire n'avait pas fait un grand match il est vrai, mais le remplaçant n'allait pas faire mieux. Titulaire, remplaçant, l'erreur était peut-être là. Tout le monde attendait un match fermé, et physique, où la différence se ferait après l'heure de jeu, lorsque l'équipe la plus faible allait craquer. Il aurait peut-être été intéressant d'aligner un Benzema numéro 2 en début de match, pour faire entrer Giroud au moment de porter le coup de grâce.
Pour finir, au sortir du vestiaire, plusieurs joueurs n'ont pas jugé bon de s'adresser à la presse ; on compte, bien entendu, Patrice Évra parmi eux. On plaint vraiment le capitaine de cette équipe, le pauvre Lloris. Seul grand joueur de l'équipe, il ne mérite pas d'être de la génération qui est la sienne, son talent aurait eu une bien meilleure place parmi la génération 1998. Lui seul peut encore sauver l'équipe de France.
L'ombre de Knysna
Un mois environ après les déclarations fracssantes de Patrice Évra, l'ombre de Knysna planait encore sur le stade olympique de Kiev où les Bleus affrontaient l'Ukraine. Gourcuff et Toulalan, parmi les quelques joueurs de talent de la coupe du monde 2010, ne sont certes plus là, victimes expiatoires sacrifiées pour sauver Ribéry et consorts. Bannis de l'équipe nationale, ces boucs-émissaires de la déroute sud-africaine n'auraient pourtant pas été de trop pour pallier les insuffisances d'un Samir Nasri inexistant et d'un Laurent Koscielny qui ne parvient pas à contenir sa frustration.
La finalité était, et reste, évidemment la qualification pour le Brésil et la présence de Franck Ribéry est un atout majeur pour atteindre cet objectif sportif, pour peu que le sélectionneur parvienne à le mettre au pas. Deschamps ne semble pas avoir cette envergure. Quoiqu'il en soit, ne nous égarons pas sur l'apport de Ribéry : c'est un grand joueur mais il n'a pas l'étoffe d'un leader. Avant de flancher un finale, Zinédine Zidane a, à lui seul, mené la France lors de la coupe du monde en 2006. Ribéry en serait incapable.
Le collectif
Le collectif, c'est bien là que le bât blesse. Le collectif, si cher en son temps à Aimé Jacquet, n'existe pas. Le contraste est saisissant face à une équipe ukrainienne où l'engagement personnel est visible, où certains n'ont pas hésité à se sacrifier pour leur équipe, à accepter de ne pas jouer le prochain match pour que l'équipe rejoigne le Brésil.
Preuve de ce manque de cohésion parmi les Bleus, Karim Benzema, autre figure emblématique de la clique ribérienne, bien qu'absent à Knysna, n'a pas daigné regardé Olivier Giroud qu'il remplaçait pour les 20 dernières minutes. Le titulaire n'avait pas fait un grand match il est vrai, mais le remplaçant n'allait pas faire mieux. Titulaire, remplaçant, l'erreur était peut-être là. Tout le monde attendait un match fermé, et physique, où la différence se ferait après l'heure de jeu, lorsque l'équipe la plus faible allait craquer. Il aurait peut-être été intéressant d'aligner un Benzema numéro 2 en début de match, pour faire entrer Giroud au moment de porter le coup de grâce.
Pour finir, au sortir du vestiaire, plusieurs joueurs n'ont pas jugé bon de s'adresser à la presse ; on compte, bien entendu, Patrice Évra parmi eux. On plaint vraiment le capitaine de cette équipe, le pauvre Lloris. Seul grand joueur de l'équipe, il ne mérite pas d'être de la génération qui est la sienne, son talent aurait eu une bien meilleure place parmi la génération 1998. Lui seul peut encore sauver l'équipe de France.