Écolos assassins !
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Écolos assassins !
Par Yann Ker Pevar
2 mars 2014 20:00
Après les casseurs envahissant le centre de Nantes, après les élucubrations de Cécile Duflot, après la tentative de diversion de Manuel Valls, discutons un instant de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
L'argument est fréquemment donné par les défenseurs du projet : l'élargissement de la ville de Nantes l'amène de plus en plus près de son actuel aéroport, c'est déjà minimiser le problème. Même si l'agglomération cessait de croître, l'axe de la piste et sa proximité du centre-ville de Nantes continuerait à faire de l'aéroport Nantes Atlantique une nuisance et un danger. Il suffit de passer une journée dans les rues du cœur de Nantes, et davantage encore dans l'île Beaulieu, pour constater que le survol, par des appareils en phase d'approche, à relativement basse altitude, est constant. Si rien n'est fait, si le projet de Notre-Dame-des-Landes ne voit pas le jour, un avion tombera un jour ou l'autre sur la ville, demain, dans un an, dans dix ans, dans trente ans peut-être mais cela arrivera. Ce jour-là les écologistes, et ceux-ci qui auront eu la folie de les soutenir ou ceux qui auront eu la faiblesse de ne pas les combattre, porteront la responsabilité du sang répandu.
J'exagère ? Non, je n'exagère pas. En 2004, un avion égyptien a survolé Nantes à moins de 140 mètres d'altitude. 140 mètres, c'est à peine plus que le deuxième étage de la Tour Eiffel, c'est surtout 4 mètres de moins que l'antenne de la tour Bretagne, sublime fleuron d'une architecture délirante des années 1970, située en plein centre-ville de Nantes. Au-delà des chiffres, et des mots, le souvenir du tonnerre des réacteurs en pleine nuit me restera, et pour longtemps, le meilleur argument en faveur du projet de nouvel aéroport.
L'argument est fréquemment donné par les défenseurs du projet : l'élargissement de la ville de Nantes l'amène de plus en plus près de son actuel aéroport, c'est déjà minimiser le problème. Même si l'agglomération cessait de croître, l'axe de la piste et sa proximité du centre-ville de Nantes continuerait à faire de l'aéroport Nantes Atlantique une nuisance et un danger. Il suffit de passer une journée dans les rues du cœur de Nantes, et davantage encore dans l'île Beaulieu, pour constater que le survol, par des appareils en phase d'approche, à relativement basse altitude, est constant. Si rien n'est fait, si le projet de Notre-Dame-des-Landes ne voit pas le jour, un avion tombera un jour ou l'autre sur la ville, demain, dans un an, dans dix ans, dans trente ans peut-être mais cela arrivera. Ce jour-là les écologistes, et ceux-ci qui auront eu la folie de les soutenir ou ceux qui auront eu la faiblesse de ne pas les combattre, porteront la responsabilité du sang répandu.
J'exagère ? Non, je n'exagère pas. En 2004, un avion égyptien a survolé Nantes à moins de 140 mètres d'altitude. 140 mètres, c'est à peine plus que le deuxième étage de la Tour Eiffel, c'est surtout 4 mètres de moins que l'antenne de la tour Bretagne, sublime fleuron d'une architecture délirante des années 1970, située en plein centre-ville de Nantes. Au-delà des chiffres, et des mots, le souvenir du tonnerre des réacteurs en pleine nuit me restera, et pour longtemps, le meilleur argument en faveur du projet de nouvel aéroport.