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Fête nationale ou Deuil National ?

Fête nationale ou Deuil National ?

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En ce matin du 15 juillet 2016, nous nous réveillons meurtris et blessés dans notre chair. Non, ce n’est pas notre défaite face à nos amis portugais la semaine dernière qui nous touche encore ce jour… C’est ce nouvel attentat sur notre territoire, à Nice, sur notre côte d’azur. Cet acte barbare tuant sauvagement plus de 80 personnes avec un bilan qui malheureusement s’alourdira surement dans les prochains jours… Un attentat, un soir de 14 juillet, soir de la fête nationale où une certaine cohésion populaire – souvent passagère - fait partie de notre histoire…

 

Ce jour si particulier du 14 juillet

Le petit dénominateur commun d’une nation qui voudrait se croire réconciliée. Voilà ce qu’est le 14 juillet. Fierté au moins un jour dans l’année d’être français et de le montrer. Fierté d’être Français pour certain, fierté du fils, de la fille ou du petit-cousin servant sous les drapeaux pour la République… C’est un peu comme une finale de l’euro, finalement. Assis à la terrasse d’un bar, Michel s’approche, il vous demande poliment s’il peut s’asseoir à côté de vous pour regarder le match. Pourquoi refuser ? Vous êtes finalement frère de ballon pendant 90 minutes et fiers d’être français. Heureux de partager avec lui ce moment de convivialité… Et puis c’est certain nous aurions gagné nous nous serions embrassés comme de vrais copains de toujours… Michel c’est mon double, mon frère ! Le foot cela rassemble, le rugby aussi, le hand moins souvent mais tout autant… N’est-ce qu’une histoire de ballon ? Je ne crois pas. C’est certainement beaucoup plus fort que cela.

Au 14 juillet il n’y a pas de ballon, mais nos soldats et nos pompiers, la fierté d’être français et de le revendiquer. Le 14 juillet ce sont les feux d’artifice pour tous et les bals populaires autour de nos pompiers. C’est un moment de cohésion nationale autour de notre drapeau et de nos valeurs. La Marseillaise retentit jusqu’au plus profond de nos campagnes. Point besoin de ballon ou de finale, nos racines françaises suffisent pour fêter notre nation, notre pays qui pourrait être de Cocagne, notre drapeau ! Le 14 juillet, la France est remplie de Michel dans les rues…

 

Une frappe mortifère et symbolique

Tout attentat est sordide, d’une lâcheté sans nom, l’arme des faibles et des dégénérés. Les mots ne sont pas suffisamment forts pour exprimer le dégoût de tels modes d’actions tuant femmes, enfants, grands-parents et tout homme de façon aveugle, comme une faucheuse jouisseuse et adoratrice de la mort.

Nous frapper un 14 juillet est également fortement symbolique bien évidemment. Une journée de cohésion nationale où le fameux vivre ensemble devrait trouver toute sa place ce jour là. Cette expression est mièvre et a un goût amer laissant à penser que tout schéma conduit au bien vivre ensemble comme une sorte de dogme, d’obligation à aimer ceux qui nous détestent. Paul Claudel disait : la tolérance, y’a des maisons pour ça ! Le vivre ensemble pourrait bien être une autre façon de célébrer le « bordel »… Mais cette fête endeuillée doit rester notre fête nationale, nous n’avons pas le choix, nous n’en avons pas d’autres pour célébrer nos valeurs de liberté et de fierté nationale.

 

Combattons ensemble !

Plutôt que le ‘’vivre ensemble’’, je préfère conjuguer et lancer le : combattons ensemble ! Combattons ensemble cette barbarie, ces attaques terroristes aveugles qui nous plongent désormais dans un état d’urgence qui deviendra perpétuel et habituel si rien ne bouge… Ce combat que je prône n’est pas celui de la rue ou celui des armes à feux… Mais bien celui défendant nos valeurs françaises, celui qui nous pousse à aimer notre patrie et notre drapeau. Le combat soude, renforce des liens, crée une histoire commune : celui du feu, celui de la défense de notre patrie, celui de notre équipe de foot… Tout combat renforce des liens. C’était notre combat d’un soir avec Michel.

Grizou ne nous entendait pas mais nous étions avec lui et toute l’équipe, chantant la Marseillaise au fin fond de la France. Pour les soutenir dans leur combat.

Ce combat contre la barbarie commence dès le plus jeune âge en apprenant l’histoire de la France, celle de son origine, de ses défaites et de ses victoires. Sans concession et en n’occultant pas les moments moins glorieux de celle-ci. Ce combat passe aussi par la compréhension de nos valeurs, de nos racines, de nos traditions. Mieux se connaitre c’est faire un pas vers l’autre qui est différent en étant solide sur son histoire, ses origines permettant ainsi de mieux comprendre l’autre et sa propre histoire.

Mais il faut combattre pour cela ! Refuser les atteintes régulières à nos valeurs françaises. Refuser un enseignement gommant notre histoire. Refuser la suppression de l’enseignement des langues dites mortes… La civilisation française n’est-elle pas issue de la civilisation romaine ? Le Latin n’irrigue-t-il pas notre langue au quotidien ? Oui combattons pour défendre notre histoire, nos racines et nos valeurs.

Et continuons à célébrer cette belle fête qu’est le 14 juillet en France. Un jour rare dans l’année où tout le monde se rassemble autour de notre drapeau bleu, blanc, rouge. Notre deuil est profond ce 15 juillet 2016. Nous avons perdu des frères et une bataille hier mais surement pas la guerre… Alors en mémoire des victimes des attentats et de nos frères, continuons à combattre ensemble pour préserver nos Valeurs de tolérance et notre fierté nationale.


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