Tracassin psychopathe ?

Un chef des armées sans bulletin de santé régulier, voilà qui a déjà de quoi inquiéter une population normalement constituée en régime démocratique. Et parmi les analyses raisonnables à approfondir, celle de la toxicologie s'impose en 2025.

Mais continuons nos observations de la conduite singulière de notre Tracassin tik-tokeur. Conduite puérile et égocentrisme, duplicité constante, insensibilité (dont il jouit), psychorigidité, inaptitude à composer avec les autres — car l'autre n'est pas un alter-ego : c'est Tracassin qui est en haut de la pyramide du darwinisme social —, volonté d'imposer sa vision des choses, incapacité à la remise en cause (autocritique inenvisageable).

Tracassin ne peut pas déléguer : il ne peut pas faire confiance. Il veut tout faire, tout seul, comme un grand. Il est donc très méfiant, trait paranoïaque caractéristique. Dans son délire, il voit d'ailleurs des menaces existentielles partout… Menteur compulsif jusqu'à l'inversion accusatoire, la culpabilisation des autres est une de ses armes favorites. Et donc blablateur compulsif : Tracassin peut parler pendant des heures pour ne rien dire. Pour lui, agir, c'est avant tout formuler dans l'abstrait. Bref, une immaturité psychique qui pose question.

Dans cette veine, il se croit auto-engendré, individu suprême de l'idéologie libérale. Décomplexé de tout, celui qui ne s'empêche de pas grand-chose ("c'est-plus fort que moi") se rend-il compte que ses continuelles transgressions sont maintenant enregistrées durablement sous le règne des disques durs ? Avec lui c'est aussi le règne de la spontanéité décisionnelle : on a l'impression qu'il improvise, jusque dans les domaines géopolitiques… Est-il seulement capable d'une réflexion profonde qui implique de la distance face aux événements ? N'y aura-t-il qu'un psychiatre italien pour voir dans ces traits des mécanismes de compensation ? Remplir le vide intérieur afin d’éviter que son instabilité ne soit trop manifeste.

Nos concitoyens devraient peut-être réfléchir au terme qui désigne le goût pervers de faire souffrir. Tracassin veut constamment manifester sa supériorité sur les autres. Est-il si sûr de lui ? Peut-être devrions-nous aller voir du côté de ses parents. Un adolescent attardé ? Ce profil psychologique peut-il être un politique ? « Malheur à toi, pays, dont le roi est un enfant ». Ecclésiaste, 10, 16.

Nous n'allons pas ici énumérer les derniers ouvrages qui dépeignent notre Tracassin. Nous glanerons ici et là quelques perles à méditer.

Cette situation est-elle si étonnante ? Science Politique : l'ère du vide. Une institution qui fabrique des arrogants ignorants des réalités ordinaires. Savoir être, savoir dire : une question de codes. Il leur manque l'essentiel : une formation philosophique solide. Et bien sûr l'apprentissage par induction : ils ne savent pas, ils reproduisent des éléments de langage, en comptant sur l'argument d'autorité. De bons petits lieutenants de l’IA.

Tracassin est un profil-type fruit de ce lavage de cerveau sophistique : le formalisme devient argument. La mise en scène devient la réalité. Nous avons à faire avec une élite étrangère au principe de vérité mais excellente dans l'inversion. N'oublions pas l'analyse de Paul Racamier sur la perversion narcissique : « Pour eux, un mensonge réussi compte comme une vérité. » 

Que d'indices concordants qui orientent vers un président de la République clairement psychiatrique ! Nous avons eu sans doute des rois fous dans l'histoire de France : on connaît le cas fameux de Charles VI (1380-1422 : 42 ans de règne…). En même temps, avait-il les moyens politiques d'un président sous la V^e République ? Notre Tracassin peut savoir à qui vous avez adressé votre dernier SMS. Louis XVI ne savait pas vraiment ce que le peuple de France pensait de lui.

On ne peut préjuger du jugement divin, en même temps, il faut reconnaître que notre Tracassin aura accumulé un sacré dossier.