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Michel Goujon : L’homme du café Kranzler

Michel Goujon : L’homme du café Kranzler

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L’homme du café Kranzler se lit d’une traite. Un vrai bonheur de lecture ! Il nous plonge dans l’Allemagne des années 1936, où le nazisme étend son ombre sur le pays et sur les esprits. Au cœur de ce roman, un couple en crise : Andreas, un journaliste sportif célèbre, et Magdalena, sa femme qui désespère d’avoir un enfant. Leur amour se fissure sous le poids de leurs attentes et de leurs secrets. Magdalena se laisse séduire par la figure charismatique du Führer, qu’elle voit comme un sauveur. Andreas, lui, se réveille de son indifférence face au régime et commence à s’interroger sur les dérives du pouvoir. Il couvre pour son journal les Jeux Olympiques d’hiver de 1936 en Allemagne et découvre le contraste saisissant entre la liesse populaire et la terreur qui règne en coulisses. Il se rend compte qu’il ne peut plus rester silencieux et qu’il doit agir. Mais il est déjà trop tard. Les choix pour ce couple se font épineux, Le piège se referme sur eux, Magdalena va payer le prix fort de son aveuglement.

Michel Goujon réussit à nous immerger dans cette Allemagne d’avant-guerre sans manichéisme. Ce roman captivant résonne comme un écho lointain, un avertissement pour les âmes égarées dans les méandres de l’Histoire, ballotées par les vents contraires de la destinée.


Michel Serres se prend pour un révolutionnaire
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Tsss… Houellebecq, Houellebecq !
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Michel de Jaeghere tourné vers une histoire méditative
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