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Le bilan carbone du système Terre-Océans-Atmosphère revisité

Le bilan carbone du système Terre-Océans-Atmosphère revisité

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Après les revers électoraux des écologistes, en Allemagne, en Espagne et maintenant en Suisse il est important de continuer à dénoncer les mensonges des autorités politiques qui reprennent la fausse science (« consensuelle », voir en fin d’article) de l’IPCC (GIEC) une organisation avant tout politique et non scientifique. Je continuerai donc à dénoncer cette gigantesque imposture qui a déjà coûté aux contribuables français des dizaines de milliards d’euros, certains analystes mentionnent plus de 130 milliards d’investissements en pure perte. L’installation de moulins à vent sur le sol français était totalement inutile puisque ce pays est une exception mondiale avec son parc électro-nucléaire. Quelle réduction des émissions de carbone ont permis ces moulins à vent ? Rien, zéro, mais il fallait obéir à Bruxelles et se soumettre à la pression du lobby « vert » qui a littéralement « infecté » les instances politiques européennes. À ce sujet cette idéologie peut être classée comme terroriste, et je pèse ce mot, car elle utilise la terreur pour faire plier les gouvernements qui, par leurs décisions, méprisent tout simplement les citoyens eux-mêmes manipulés par les médias subventionnés par ces mêmes gouvernements. Donc je continuerai à faire part de mon opinion sur ce blog en proposant des articles documentés et s’appuyant sur de la vraie science et non de la politique teintée d’écologisme.

Ce grand oublié du bilan carbone du système Terre-Océans-Atmosphère est l’érosion pluviale des massifs montagneux récents à l’échelle géologique comme la Cordillère des Andes, le massif de l’Himalaya, l’arc alpin en Europe, le Caucase, les Rocheuses, … Par un mécanisme connu des géologues les montagnes sont érodées par la pluie qui se transforme en neige puis en glace selon les altitudes, les glaciers accélérant mécaniquement ce processus, l’érosion, donc, libère le CO2 emprisonné sous forme de cristaux dans les roches. Il n’y a pas que ce gaz qui soit libéré lors de ce processus mais également du méthane et … de l’hydrogène et de l’hélium. Les roches dites « mères » sont également soumises, ou l’ont été par le passé, à ces processus d’érosion et la fracturation hydraulique bien connue des Américains pour extraire gaz naturel et pétrole n’est pas différente de l’érosion fluviale car le traitement du méthane obtenu par cette technique consiste en particulier à éliminer ce CO2 libéré lors de cette fracturation hydraulique … Ça laisse rêveur car personne n’en parle. L’étude réalisée conjointement à l’Université d’Oxford et de Durham et l’University College en Grande-Bretagne et l’Université Savoie Mont-Blanc à Chambéry en France montre que dans les tout premiers mètres des sols sédimentaires et schisteux le taux de carbone organique et minéral est de l’ordre de 1490 giga tonnes pour le seul premier mètre de sol. Selon la localisation de ces sols cette teneur libérée par les phénomènes d’érosion pluviale cette teneur varie entre 980 et 2580 giga tonnes, essentiellement de CO2 à la suite de processus d’oxydation complexes.

Les sédiments marins dont on envisage l’exploitation pour récupérer des lanthanides (« terres rares ») afin de généraliser les énergies « vertes » sont encore plus riches en carbone organique lithique puisque ces teneurs atteignent 2322+/-75 giga tonnes, de quoi donner le vertige aux aficionados des techniques énergétiques « vertes ». Le processus global décrit dans l’article cité en référence (accès libre https://doi.org/10.1038/s41586-023-06581-9 ) est complexe et fait intervenir la pluie, donc les nuages, le relief montagneux, les plaines sédimentaires, les rivières et les océans comme le montre cette illustration :

Dans cette illustration la partie a illustre le cycle du carbone inorganique quand il est considéré dans l’équilibre global entre le sol solide et le CO2 du point de vue de l’érosion pluviale et du rinçage des silicates. La partie b est une description du rôle du carbone organique minéral ( comprenez : des roches) dans le cycle du carbone géologique global. Cette illustration tient compte du très important flux de carbone organique lithique (OCpetro) libéré par oxydation. Dans ces conditions ce processus biologique, chimique et physique de libération du carbone organique lithique contrôle profondément la stabilité comme la variabilité du climat. Il s’agit d’une nouvelle information qui avait été mentionnée auparavant par de nombreux géologues. Cependant les travaux de ces derniers n’ont jamais été pris en considération par les tenants « statutaires » de la science du climat que constitue cette assemblée de hauts fonctionnaires des Nations-Unies car ils viennent contredire la fausse science consensuelle relative au climat. Comme le déclarait il y a quelques jours le Professeur émérite François Gervais, géophysicien de son métier, sur TVL ou Sud-Radio, les deux seuls médias français que je supporte encore de regarder, il n’y a pas de science consensuelle, une science consensuelle ne peut pas exister par essence car par définition la science est une remise en question permanente au gré de l’évolution des techniques ou de découvertes souvent fortuites. L’étude dont il est fait mention dans cet article fait appel à des techniques encore inconnues il y a 20 ans comme l’ICP-MS pour mesurer la teneur en rhénium dans les sédiments formés par l’érosion fluviale des massifs montagneux mentionnés ci-dessus. L’ICP-MS est une spectrographie de masse appliquée à un plasma d’ions obtenus par chauffage de l’échantillon à analyser à l’aide d’une boucle d’induction. Cette approche technique permet une sensibilité accrue de plusieurs ordres de grandeur, la teneur moyenne en rhénium étant la plus rare dans la croute terrestre, de l’ordre d’une demi-partie partie par milliard en poids. Dans les calculs réalisés et décrit dans cette publication le rhénium sert de référence pour évaluer le processus d’oxydation du carbone organique lithique. Cette étude n’aurait pas pu être réalisée il y a seulement vingt ans : la science consensuelle est donc une vue de l’esprit dérangé des fonctionnaires de l’ IPCC …

Pour la petite histoire le rhénium est un métal hautement stratégique car il est utilisé pour la fabrication des ailettes des moteurs d’avions militaires et des turbines à gaz naturel et des compresseurs de moteurs de fusées dans l’industrie aérospatiale d’où son prix qui talonne celui de l’or. Le principal producteur de rhénium est le Chili qui est un sous-produit des mines de cuivre de ce pays ( https://strategicmetalsinvest.com/rhenium-prices/ ).


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