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L'heure étoilée de la gravure

L'heure étoilée de la gravure

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– Une création artistique à l'heure de l'outil numérique –

La fameuse "révolution numérique" dont on nous rebat les oreilles à toutes les heures du jour et de la nuit, ne serait rien sans la musicalité des âmes. L'internet peut alors devenir une sorte de tissage (c'est l'étymologie du terme "internet") d'artistes séparés par les kilomètres mais mystérieusement reliés. Internet peut alors devenir une sorte de "partition" où la note majeure des uns entre en résonance avec la note majeure des autres.

Un exemple. Ces montages vidéo réalisés par Marc à partir d'enregistrements vocaux. Tout se déroule de manière assez simple : Marc reçoit des bandes sonores sur son téléphone. Saisi par la voix de Laurence, il compose des animations vidéo dont il a le secret. Les poèmes de Frédéric que Laurence a mis en voix sont eux-mêmes inspirés par les corruscantes estampes d'Aude de Kerros. Les deux femmes et deux hommes – Marc, Laurence, Frédéric et Aude – ne se connaissent pas tous. Pourtant, des contacts de type rhizomique et spirituel les relient.

Comment cela est-il possible ? Il est nécessaire de prendre en compte l'existence de fréquences transpersonnelles et ondulatoires, source à laquelle s'abreuvent les âmes. Goethe disait qu'un artiste « travaille à la trame du temps et tisse la robe vivante des dieux ». Même si la formule goethéenne se laisse peu comprendre au sens cartésien du terme, elle soulève un peu le voile.

En fait, même quand nous dormons, nos âmes continuent leur ronde d'abeilles. Elles butinent les fleurs mystiques dans la lumière. Même quand nous vacquons à des activités quotidiennes, chronophages et le plus souvent sans intérêt, nos actes laissent leurs empreintes dans le laboratoire intime dont parle Louis-Ferdinand Céline. La dentelle du temps, cela existe. La musique sans note ni bruit, aussi.

En un clic, nous accédons à une série de vidéos où une voix fait danser des gravures d'une rare finesse : https://www.youtube.com/@audedekerros-o7x

Les demoiselles estampes
Dans la lumière surnaturelle
Elles se cachent et puis se montrent
Et puis s'en vont dans les ruelles
Chantant des airs de demoiselles
Au croisement de nos rencontres
Bien loin des bruits de notre monde
Elles dévoilent un peu nos âmes
Les plus secrètes de nos ondes
Se disent « oui » dans les profondes
Travées blanches de Notre-Dame ! 

À noter que les estampes visibles dans ces vidéos peuvent être acquises en prenant contact avec l'artiste : audedekerros@yahoo.fr


Nicole Esterolle en artcontemporainistan
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Gérald Engelvin, la mémoire longue (suite sans fin)
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Nabe, écrivain fauve et coupeur de têtes
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