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Marie Laurence Gaudrat : L’éternel appel de l’art

Marie Laurence Gaudrat : L’éternel appel de l’art

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Même si l'œuvre de Marie Laurence Gaudrat rappelle à première vue les scènes champêtres d'un Jean-Baptiste Millet, elle n'est pas non plus sans évoquer les atmosphères oniriques d'un Paul Delvaux. Ce rapprochement inédit s'impose à celui dont les toiles de Marie Laurence font dessiller les yeux. La chaleur des paysages - en ces temps où la rigueur de l'hiver pointe son nez -, l'énigmatique lenteur des personnages, n'ont alors plus rien de naturaliste. Elles viennent convoquer les blasons d'attente de notre âme.

Telle est bien une des missions sacrées de l'art : éloigner le spectateur de ses agitations quotidiennes, de ses références premières et contingentes, non point pour l'enrôler de force dans des causes sociétales secondaires, mais tout au contraire afin qu'apparaissent les contours de ses paysages intérieurs. Un sentiment s'empare de celui qui s'est laissé surprendre une fois par les personnages endormis de Marie Laurence : ceux-ci réveillent ceux-là qui préexistent en lui ! Passants mystérieux de l'âme, ils suivent leur propre chemin… Les silhouettes éthérées de Marie Laurence n'ont pas cessé de passer mystérieusement, nymphes des bois et des rivières, entre les voiles embrumées de notre âme. Une œuvre qui fait tourner un soleil métaphysique au milieu de notre nuit humaine.

https://www.ml-gaudrat.com/

La poésie est de toutes les eaux claires celle qui s'attarde le moins aux reflets de ses pontsRené Char


Nicole Esterolle en artcontemporainistan
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Les camera onirica de Laurence de Marliave
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Le secret bien gardé des quatre saisons de Laurence de Marliave
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