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Blue Jasmine :Mauvaise Allen

Blue Jasmine :
Mauvaise Allen

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Cela sonnait comme le nom d’un thé précieux façon Mariage Frère, Blue Jasmine. On savourait d’avance sa légèreté poétique, un doux fumet de satire sociale avec un zeste d’humour anglo-saxon. Ce film devait être le grand retour de Woody Allen. Pas son retour sur les écrans, il pond un film par an, mais le retour du public dans les salles. Subtile différence ! Le sujet est un classique du genre W. Allen, la déchéance. En l’occurrence, celle de Janet, la femme d’un financier escroc en qui l’on reconnait aisément Madoff. À la façon des Précieuses ridicules Janet s’est rebaptisée Jasmine, plus chic. Après l’arrestation de son mari, abandonnée de tous, elle quitte New York pour se réfugier chez sa sœur à San Francisco. Évidemment l’asile n’est pas doré. Évidemment la sœur est divorcée, ses enfants sont gros, agités et laids puisque pauvres. Voilà ce qui dérange dans ce film, pauvreté rime avec laideur et mauvais goût. Janet-Jasmine pleure ses millions perdus, ses œuvres de charité bidon mais jamais son mari suicidé, son fils qui l’a renié. Elle s’enfonce petit à petit dans la folie et transpire dans sa veste Chanel.

C’est simpliste et déprimant. Cate Blanchett, Jasmine, sauve le film mais de justesse.




Woody Allen nous a bien eus !
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