Gouvernement de fermeture
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Gouvernement de fermeture
Par Guillaume de Mazalle
6 avril 2014 20:00
Après la déroute des municipales, François Hollande n'avait d'autre choix que de tenter d'envoyer un message fort à l'opinion publique. Ce ne sera pas le cas, les Français attendaient manifestement autre chose qu'un remaniement et ne soutiennent pas le nouvel exécutif. Les petits calculs politiques, les questions d'ego sont en vérité ce qui finit d'exaspérer les déçus de l'actuelle classe politique.
Au premier rang des petits calculateurs, se trouve Cécile Duflot. Celle-ci ayant opportunément décidé de quitter le navire avant le naufrage définitif, entrainant son parti avec elle, François Hollande ne peut plus compter que sur les Radicaux pour former "sa" droite plurielle. Dans ce gouvernement de fermeture, le mariage avec le PRG se fait presque incestueux tant les différences sont minces.
Le Premier Ministre, seule surprise de taille, n'a apparemment pas eu voix au chapitre quant aux nominations dans son gouvernement. La Cour hollandaise, sa garde rapprochée diront les pudiques, forme un ensemble cohérent, où Valls ne sera qu'une marionnette sans influence. Les propositions qui étaient les siennes pendant la campagne de la primaire socialiste, comme la suppression des 35 heures, n'ont pas leur place dans un gouvernement "de combat" socialiste, pas plus que dans un gouvernement de droite. La ligne, au contraire, sera celle des éléphants. Qui au poste stratégique, dans la conjoncture actuelle, de Ministre des Finances ? Michel Sapin, son ami de toujours. Qui au porte-parolat ? Stéphane Le Foll, un de ses plus proches. Qui à l'écologie pour faire oublier les Verts ? Ségolène Royal !
Lors de la passation de pouvoir entre à l'hôtel Matignon, Manuel Valls a précisé vouloir "amplifier" le travail de Jean-Marc Ayrault. L'ancien maire de Nantes appréciera sans doute que sa lenteur soit encore évoquée à l'instant même de son départ, pour les autres Français cela signifie surtout davantage de couacs, davantage de déficits, davantage de chômeurs… Peut-être même PMA et GPA, après le mariage gay d'Ayrault.
Au premier rang des petits calculateurs, se trouve Cécile Duflot. Celle-ci ayant opportunément décidé de quitter le navire avant le naufrage définitif, entrainant son parti avec elle, François Hollande ne peut plus compter que sur les Radicaux pour former "sa" droite plurielle. Dans ce gouvernement de fermeture, le mariage avec le PRG se fait presque incestueux tant les différences sont minces.
Le Premier Ministre, seule surprise de taille, n'a apparemment pas eu voix au chapitre quant aux nominations dans son gouvernement. La Cour hollandaise, sa garde rapprochée diront les pudiques, forme un ensemble cohérent, où Valls ne sera qu'une marionnette sans influence. Les propositions qui étaient les siennes pendant la campagne de la primaire socialiste, comme la suppression des 35 heures, n'ont pas leur place dans un gouvernement "de combat" socialiste, pas plus que dans un gouvernement de droite. La ligne, au contraire, sera celle des éléphants. Qui au poste stratégique, dans la conjoncture actuelle, de Ministre des Finances ? Michel Sapin, son ami de toujours. Qui au porte-parolat ? Stéphane Le Foll, un de ses plus proches. Qui à l'écologie pour faire oublier les Verts ? Ségolène Royal !
Lors de la passation de pouvoir entre à l'hôtel Matignon, Manuel Valls a précisé vouloir "amplifier" le travail de Jean-Marc Ayrault. L'ancien maire de Nantes appréciera sans doute que sa lenteur soit encore évoquée à l'instant même de son départ, pour les autres Français cela signifie surtout davantage de couacs, davantage de déficits, davantage de chômeurs… Peut-être même PMA et GPA, après le mariage gay d'Ayrault.