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La déradicalisation impossible

La déradicalisation impossible

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La République infatuée n’en était pas revenue que l’on puisse lui préférer le fétichisme religieux de l’islam, mais voilà qu’elle continue de croire être capable de déradicaliser en expliquant que tout de même le crédo républicain qui consiste à promouvoir le relativisme culturel et le tri des déchets, vaut mieux qu’une place au paradis d’Allah rempli de vierges à violer pour l’éternité.

Les sénatrices Esther Benbassa et Catherine Troendlé en charge d’un rapport sur la déradicalisation devant être publié en juin, ont pratiqué le teasing en déclarant dans la presse : « la prise en charge de la déradicalisation en France est un « échec » et les pouvoirs publics doivent changer de « concept ». Ils étaient nombreux à l’époque à avoir participé au grand concours d’idées afin de faire revenir dans le giron de Marianne, ceux qui ont voulu tuer ses enfants et voiler bien plus que son sein. Cours de morale, cours de d’éducation civique, camp de redressement, barbiers, etc. On imagina même la scène du film Orange mécanique adaptée, avec nos jeunes djihadistes obligés de garder les yeux ouverts, maintenus par des griffes, pendant que des images d’horreur et de douceur se succèderaient sur la 9ème de Beethoven. Passé le concours, les camps ont bien émergé pour déradicaliser les revenants du front. Et voilà que sans attendre bien longtemps, on annonce d’ores et déjà un rapport qui fera écho d’un échec.

La République n’est pas au même calibre qu’Allah

Quelles sont les valeurs actuelles de la République qui pourraient rivaliser avec l’islam ? Apprendre à trier ses poubelles à un jeune qui a fait allégeance à Allah et ses sourates risque de ne pas être efficace. Seul un clou peut en chasser un. Il faudrait que la République accepte sa faiblesse face à l’irréductibilité du fait religieux. Même Robespierre comprît qu’il lui fallait inventer l’être suprême pour avoir l’espoir de rivaliser avec le Dieu des Chrétiens. Ce qui au final ne marcha pas. Messieurs les républicains, si vous vouliez réellement déradicaliser le djihadiste, il vous faudrait faire appel à Jésus. Vos valeurs, parfois estimables, ne sont qu’issues d’une hérésie hors champ de l’Eglise. La République est bâtarde de l’Eglise. Comment faire comprendre sans remonter à la source ? Je murmure Baudelaire à vos oreilles : « Nous avons blasphémé Jésus, de tous les dieux le plus incontestable. » Ce Dieu peut encore servir je vous l’assure, surtout quand il s’agit de terrasser le diable. Pour déradicaliser les revenants, il nous faudrait leur proposer d’entrer dans le mystère du martyre des 21 coptes égorgés sur la plage d’Egypte par exemple. Et même là, cela risque d’être long avant de les voir faire amende honorable. La vraie réconciliatrice la plus efficace est l’aventure qu’il nous est donnée de vivre comme une grâce ultime, une dernière possibilité de reconnaître la vérité, le coup de grâce, l’agonie. Il n’est pas facile de continuer à dissimuler dans une agonie. Pour déradicaliser avec efficacité, il nous faut donc Jésus et le coup de grâce !

Criminaliser l’islam

Une fois cette déradicalisation « sur mesure » définie, il nous reste bien du travail. Et là, la République peut nous aider. Car il faut aider les djihadistes par la loi. Pour favoriser la déradicalisation, il faut empêcher la radicalisation. Une foi se conserve seulement si on la transmet. C’est la règle. En empêchant la transmission, on empêche la conservation chez l’individu. Les trois lieux de radicalisation sont des lieux où l’Etat peut agir facilement : les mosquées, les prisons, et Internet. Il n’y a pas de radicalisation sans contact organique entre le recruté et le recruteur. Il conviendrait de fermer les quelques 200 mosquées salafistes, de supprimer les imams en prison tant que nous sommes en guerre (cela revient à donner une arme à un condamné), d’interdire tout port d’habits religieux. Valls avait raison, le burkini ou la burka ne sont pas de simples éléments de la mode « pudique musulmane », ce sont des drapeaux, des étendards qui rappellent le soutien d’une partie de la population à ceux qui veulent nous tuer. Nous ne pourrions pas tolérer que certains se promènent avec une croix gammée au bras, il devrait en être de même pour les musulmans. Ils ont su dissimuler tant qu’ils se sentaient dominés, ils sortent les drapeaux maintenant qu’ils savent que la conquête est possible. Porter un habit traditionnel du VIIème siècle est apporter son soutien public aux égorgeurs. Qualifier ces gens de musulmans modérés est une expression aujourd’hui aussi absurde que de qualifier des gars arborant des croix gammées de « nazis modérés ». Donc pour déradicaliser avec efficacité, la république doit supprimer le lieu de transmission, d’interdire de la sphère publique toute manifestation de radicalité. Cela suppose un Etat fort certes, mais la République sut l’être bien avant que nous soyons en guerre…


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