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La fête de la Vierge rendue aux Lyonnais. Merci les gones !

La fête de la Vierge rendue aux Lyonnais. Merci les gones !

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Qui est responsable de ce feu d'artifice aux quatre coins de notre belle cité ? Des supporters de L'OL ? Des amoureux de la capitale des Gaules ? Des artificiers amateurs ? L'opération du Saint-Esprit ? Peut-être un peu de tout ça…. Mais qui sait… Ce qui est sûr c'est que les Lyonnais et la Vierge Marie se souviendront longtemps de ce 8 décembre 2020. La clameur qui est montée des rues à la fin du spectacle en témoigne ! Dans la pure tradition populaire de cette fête centenaire, sans touristes sans sponsors et sans artifices commerciaux, des gones (et peut être aussi des fenottes) ont rendu hommage à la protectrice de la ville et ont paré cette dernière de ses plus beaux atours ! Bad Gones 1987

«Merci Marie», affiche clairement la dimension traditionnelle de cette action qu'elle ancre dans la culture et l'héritage de Lyon.

Depuis 1852, chaque 8 décembre, les Lyonnais ont pour coutume d'illuminer la ville et de monter sur la colline de Fourvière en hommage à la Vierge Marie, pour sa protection contre les épidémies : la peste en 517, la peste noire 1347-1352,  puis en 1478, la vérole en 1495, puis le scorbut, la peste à nouveau en 1547 et en 1628. En 1643, les échevins de Lyon craignent que la ville ne soit à nouveau touchée par la peste. Le 8 septembre, ils montent à la chapelle de Fourvière et demandent à la Vierge d’épargner Lyon. Ils remettent un écu d’or à la chapelle et promettent en échange de consacrer une fête chaque année à la même date si leur vœu est exaucé. La peste ne fait pas son retour. En 1720, Lyon serra également à nouveau épargné. En 1832, Lyon échappera, cette fois, au choléra.

La fête lyonnaise s'est encore affermie lorsque l'Église a choisi deux ans plus tard, en 1854, le 8 décembre comme jour de la fête de l'Immaculée Conception ; puis à la fin du XIXe siècle avec l'édification de l'actuelle basilique de Fourvière.

En 1989, année du bicentenaire, soit 3 ans après le grand concert de Jean-Michel Jarre qui avait clôturé la venue du pape Jean-Paul II en octobre 1986, la ville de Lyon s’emploie progressivement à « arracher » cette manifestation populaire traditionnelle et catholique aux Lyonnais. Trente-ans plus tard, elle pense même y être parvenue, avec désormais un maire ouvertement antichrétien qui boycotte le vœu des Echevins en ce mardi 8 septembre 2020. Le lendemain il pose pourtant la première pierre de la nouvelle mosquée de Gerland.

Cette année, la providence aura au moins permis que les Lyonnais se réapproprient leur chère fête, et ce, en autre, grâce à l’action de jeunes résistants qui ont préparé de magnifiques feux d’artifice.

Merci les Gones, vos illuminations nous vont droit au cœur…


François, Nous tenions à te dire Merci !
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Qui a peur d’une droite forte ?
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Onfray inflige un zéro de conduite à tous
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