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La torture et Marine Le Pen

La torture et Marine Le Pen

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La torture morale de Marine Le Pen sur nos grandeurs de pensées


"Men do not differ much about what things they will call evils; they differ enormously about what evils they will call excusable." - G.K. Chesterton. Cette phrase du grand écrivain britannique Gilbert Keith Chesterton 1874-1836 nous rappelle ainsi la dangerosité perverse de l'âme humaine, et frappe juste : "les hommes ne font pas de grandes différences sur ces choses qu'ils reconnaitraient des démons ; ils se différencient tous néanmoins énormément sur ce qu'ils jugeront excusables " Ici la question de la torture soulevée par Marine Le Pen, dont nous rappelons le crime oral à la radio française le 10 décembre 2014 : « Je reconnais l’utilité dans certains cas et notamment le terrorisme de la torture. » Marine Le Pen.

Au XXIème siècle, la France parle avec la voix éraillée d’une femme issue d’une famille d’extrême droite et le problème immense enfin éclate sous les yeux horrifiés du monde entier et avant tout des Français : Marine Le Pen admet l’utilité de la torture.

Au XXIème, après le génie restaurateur de la civilisation française sous De Gaulle, après la course effrénée douloureuse mais réussie de la quête d’argent pour un monde subtile où le capital a tout de même réussi à nous faire vivre en paix, d’alliance américaine en concorde britannique, le monde aussi entier se reconnaissant du pacte de paix franco allemand pour la continuité visible dans l’histoire de la puissance européenne, voilà tout cela menacé, nous sommes obligés de supporter les délires d’une sauvageonne au potentiel de révolution effrayant et à la méchanceté d’âme évidente :

- Le Pen, c’est la famille du mal possible et de la souffrance assumée. « Je reconnais l’utilité dans certains cas et notamment le terrorisme de la torture » Marine Le Pen. Il faut savoir s'y retrouver tout de suite, personne dans le monde ne doit, ne peut, ne devrait se risquer à justifier la torture. L'ancien pape Benoît XVI intellectuel reconnu avait mis un point final à ce faux débat : « l'Église catholique est très claire - la torture n'est jamais acceptable. Nous entendons l'argument inverse - les terroristes ont une bombe et nous pourrions pouvoir découvrir où elle est avant qu'ils ne tuent beaucoup de monde ET nous savons qu'ils sont mauvais et ont tué auparavant ! Mais, nous ne sommes pas censés agir comme ils font et nous ne déterminons pas si quelque chose est moralement juste en voyant son résultat. De mauvais moyens ne peuvent pas être justifiés à de bonnes fins et quand nous parlons de la torture - les bonnes fins (l'obtention des informations qui pourraient sauver des vies) ne peut jamais justifier la torture. » Le risque est en effet de chercher à se venger et de prendre la fin par tous les moyens, ce que Le Pen a voulu suggérer, mais n'est-ce pas là l'unilatéralisme primaire et le relativisme des démagogies barbares voulant satisfaire l'action simple trop simple pour caresser le peuple avec du miel trop dangereux ? L'incitation à la haine et à la vengeance criminelle roderait comme une ombre très-proche et très-horrible.

La simplification des raisonnements lepénistes est une erreur pour le Peuple ; le père Le Pen dans le spectacle d’un verbe insultant et raciste connu de tous les parlements riches qui le fuient, ce n’était pas assez ! Maintenant la fille qui assure la possibilité utile de la torture dans une émission de radio où, sans finesse politique, elle fait le jeu du taureau fou pour rester aveugle à la délicatesse des Français, ne lui en déplaise, ils sont plus civilisés et ouverts qu’elle, la brutale conceptrice de cette pensée des amalgames ineptes, l’inventrice sans grâce ni subtilités vraies de ce qui n’existe pas en vrai, l’ « UMPS » ? Non non assez :

- Trop de simplification cache la trop glaçante science des affaires d’une amatrice des couloirs politiques, l’ignorante des hautes sphères françaises, la rejetée des banques de notre pays même, et l’on voudrait nous faire croire qu’elle mérite la place au trône élyséen ?

Jamais, il suffit d’utiliser cette arme secrète, le « bourrinage » son arme toujours trop utilisée dans sa propre bouche cruelle pour venir à bout des animaux trop méchants et aigris et dangereux : l’abattoir vaudrait mieux tout de suite accueillir ce troupeau de barbares politisés à la sauce néo nazi plutôt qu’offrir en 2017 la mort et le désastre dans toute l’Europe par l’erreur du peuple, qui, n’en déplaise encore à cette dame, vaut mieux qu’un crachat de wisigoth à la radio ! Les papes, les écrivains, les intellectuels, le monde ne devra plus jamais entendre déraper la France, et Marine Le Pen devra réfléchir à deux fois avant de ruer simpliste, idiote et dangereuse dans le monde inacceptable des pensées vengeresses et stériles de la torture.


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