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Balades aurorales

Balades aurorales

Par  

Qu’as-tu retenu de nos balades aurorales ?
Nous parcourions les plages de sable fin,
Vers huit heure tu pleurais sous l’or astral,
Tu plaçais ta tête frêle entre mes mains.
La tristesse emplissait tes prières sinistres,
Lourdes d’une soif de consolation définitive,
Ton appel lesté de désarroi était missive,
Perdu dans un infini opaque de bistre.
Pensive, tu égrenais un chapelet de douleurs,
Parmi l’éternelle ronde du système solaire,
Les sanglots ponctuaient tes cris amers,
Au sein de ton exil corseté de peurs.
Nous ne pouvons rien contre l’obscurité croissante,
Où se dissiperont lentement nos chagrins accorts,
Le désespoir tisse nos afflictions dissonantes,
Que le bref destin prolonge en d’étranges accords.
De lourdes peines attendent nos corps engourdis,
Ballotés de-ci de-là, à la lueur du fanal lugubre,
Cherchant de pauvres expédients insalubres,
Au cœur du rocher qui doucement nous engloutit.
Cesse de t’émouvoir, sœur frémissante,
Atome où l’éternité condense sa folie,
Au bord du néant, vibre, toute insolente,
En dépit de l’irrémédiable cacophonie.

Polychromie en démocratie
Polychromie en démocratie
Très chère amie
Très chère amie
Saint Pétersbourg
Saint Pétersbourg

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