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Puisqu'il y a des mots

Puisqu'il y a des mots

Par  

Puisqu’il y a des mots qui pavanent ton absence
En complice de mon encre, j’invoque ta clémence
Etrange esquisse en magnificence éloquente
Qui aborde et emporte ton image troublante

Calife d’un dessein illicite en dépendance
Connivences et pertinences, philosophe en effervescence
Tant de choix pour t’entretenir sans t’appartenir
Et tant d’espace pour rassembler tes pertes et te nantir

Puisqu’il y a des gestes qui arpègent ton silence
En artiste, je manifeste les caprices de mes sens
Partenaire de l’absurde, illusionniste à souhait ;
Je t’implique dans ma scène, mon spectacle extrapolé

Pléonasmes, je l’admets, mais qui puis-je sublimer
Mieux que toi ; en sonnets, en mégardes, en ratés
Tant d’estime pour un nom, une ombre, un histrion
Qui ne me console qu’en terribles tentations

Puisqu’il y a des regards que tu ne dévoileras pas
Autant briser le miroir, mon mystère, mon empire, mon appât
Comme un scribe, je m’applique ; seul restera un pourquoi
Gloser à l’infini ainsi se définit ma voie…


Ode au Cinquième Empire
Ode au Cinquième Empire
Le temps des héros est passé
Le temps des héros est passé
Le guetteur nu au plein vent
Le guetteur nu au plein vent

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