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La politique

La politique "climatique" battue en brèche ?

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L'Australie, comme la Nouvelle-Zélande, ne veut pas entendre parler de politique de réduction des émissions de CO2 et encore moins de « taxe carbone ». Tony Abbott a fait les comptes et toute décision prise en ce sens pénaliserait trop l'économie de l'Australie dont il est le nouveau premier ministre conservateur. Abbott a déjà trouvé un soutien de poids en la personne de Stephen Harper, premier ministre canadien. Le Canada s'est désolidarisé des directives du protocole de Kyoto en 2011 et a repoussé toute idée d'une « taxe carbone ». Abbott ne mâche pas ses mots et considère que cette histoire de science du réchauffement global est un « absolute crap », en français et en étant poli ça donne à peu près « une connerie absolue », qui pénalise trop l'économie. Harper renchérit en déclarant que son gouvernement est un peu plus honnête que ceux des autres pays aux mains d'une gauche « libérale » qui n'a d'autres intentions qu'augmenter les taxes pour atteindre un objectif qui n'est tout simplement pas viable pour l'économie surtout dans un contexte d’interventionnisme étatique nuisible à celle-ci.

Harper et Abbott ont approché le premier ministre anglais Cameron qui, pragmatique, a autorisé et même encouragé l'exploitation du gaz de roches mères en modifiant substantiellement la rétribution des propriétaires des terres sur lesquelles seront effectués les forages avec un cash de dédommagement lors de l'ouverture des chantiers, un loyer pour la parcelle de terrain utilisée et un intéressement sur le chiffre d'affaire réalisé. La mise en place d'une « taxe carbone » en Grande-Bretagne fait l'objet d'un vif débat mais les conservateurs ne cèderont pas, ils y sont clairement opposés. À ces pays « récalcitrants » il faut ajouter le Japon qui a quitté de facto le protocole de Kyoto depuis le grand tremblement de terre de 2011, et enfin la Russie et l'Afrique du Sud. La Chine et l'Inde repoussent toute décision de peur de nuire à leur croissance économique ou décident de mesures cosmétiques pour amuser la galerie. Le cas de la Chine est caricatural car le gouvernement central a décidé une diminution de 16 % de l'énergie par point de PIB d'ici 2025. Si on interprète cette déclaration tonitruante il est évident que l'objectif ne sera jamais atteint à moins de plonger le pays dans une récession terrible ou de manipuler les statistiques économiques, domaine dans lequel le parti au pouvoir est devenu un expert. Quant aux USA, en dehors peut-être de la Californie ou encore du Maine franchement orientés écolos, les prises de position d'Obama en faveur de l'environnement relevant du plus pur gauchisme idéologique pourraient mettre à mal la très timide reprise économique amorcée avec le boom du gaz de schiste et favorisée uniquement par une forte diminution du prix de l'énergie.

La grande fiesta que va organiser la France en 2015 à Paris avec petits fours et vins millésimés payés par le contribuable hexagonal pourrait bien être un nième fiasco. La miss Ségolène, grande organisatrice de ce raout écolo-gauchiste-caviar, se heurtera au front dur des pragmatiques, Cameron, Harper, Abe et Abbott en premier lieu. Difficile dans ces conditions qu'un consensus puisse être trouvé lors de ces palabres inutiles et stériles. Seule la vieille Europe continentale persévérera dans son obscurantisme écologiste et l'état de l'économie de l'Union ne pourra que s'aggraver durablement. Il reste à souhaiter qu'un échec de la conférence climatique de 2015 signe l'arrêt de mort de cette orientation malthusienne et néfaste inoculée par les écologistes et l'IPCC aux dirigeants politiques. À suivre …

Source : ABC News


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