Hatem Ben Arfa mort pour la France !
Sport Mauvaise Nouvelle https://www.mauvaisenouvelle.fr 600 300 https://www.mauvaisenouvelle.fr/img/logo.pngHatem Ben Arfa mort pour la France !
Deschamps est un clone de François Hollande : un briseur de rêve. Il a commis une faute morale en ne sélectionnant pas Hatem Ben Arfa, un artiste exceptionnel, un Nijinski du football. À l’image du gouvernement de Monsieur Valls avec le 49-3, Deschamps a imposé sa liste au forceps, en méprisant la vox populi. Il faut souhaiter que les spectateurs de l’Euro lui renvoient son mépris en scandant le nom de Ben Arfa à chaque match de « son » équipe.
Ben Arfa n’appartient pas au lobby « rebeu » qui surprotège Benzema et a fait main basse sur le foot français, en obligeant par exemple le falot président de la FFF, Noël le Graët, à avancer de stupides raisons racialistes pour justifier le rejet du voyou Benzema dans les sondages.
L’acte commis par Deschamps est une forfaiture qu’il faut mettre en parallèle avec le célèbre épisode de Knysna où ce fut le même clan « rebeu » qui mena la rébellion, avec la complicité d’idiots utiles, comme Evra ou Toulalan.
Ben Arfa, dès sa formation à Clairefontaine a toujours été considéré comme un « harki », un traître, par Benzema et ses acolytes. Sa personnalité, injustement décriée par les médias du système, est bien plus intéressante que le superficiel coéquipier de Christiano Ronaldo. Ben Arfa aime la France et le dit sans ambages. Ben Arfa ne jacte pas le caillera et ne s’adonne pas au chantage à la « sextape ». Sa réaction au choix de Deschamps a été des plus patriotes : « Déçu de ne pas être dans les 23 mais toujours le cœur BLEU pour notre pays. Quoi qu’il arrive, je serai à fond jusqu’au bout et le premier supporter de l’équipe de France ». On comparera avec le laconique et suffisant tweet de Benzema, après sa non sélection pour l’Euro :
Malheureusement pour moi et pour tous ceux qui m'ont toujours soutenu et supporté. Je ne serai pas sélectionné pour notre Euro en France…
— Karim Benzema (@Benzema) 13 avril 2016
On s’est empressé d’oublier que lors d’un match France-Tunisie, en 2008, Hatem Ben Arfa fut sifflé et traité de « harki » (cf. L’article du journal Le Monde, 16 octobre 2008 : « Tout le monde a sifflé, j’ai sifflé. C’était Maghreb United ! »)
Les journaux collaborationnistes comme L’Équipe auront beau faire pour essayer de l’occulter : la non sélection d’Hatem Ben Arfa par Deschamps n’obéit pas à une logique sportive, c’est un acte politique des plus méprisables. Il n’était pas politiquement correct de sélectionner Ben Arfa en l’absence de Benzema. Telle est l’affligeante vérité.