Délire d'autoflagellation
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En 1984, l'auteur de ces lignes avait quinze ans, pour montrer que l'on n'était pas raciste, pour le prouver, il convenait de porter le badge représentant la fameuse main « Touche pas à mon pote » au revers de la veste ou du blouson, badge créé après la fameuse « marche des potes » de 1983. Ne pas l'arborer c'était risquer d'être suspect assez rapidement de racisme ou de sympathie pour le Front National voire les deux, voire pire encore. Ce conformisme idéologique stupide était déjà extrêmement pénible. En réaction déjà, les personnes de droite ou pensant différemment, ou simplement lucides, n'en finissaient pas de se justifier, de donner des gages à la bien-pensance, y compris à droite de la droite. « Non non non ils n'étaient pas racistes » affirmaient-ils maladroitement, entrant avec enthousiasme donc dans le discours de l'adversaire…
C'était déjà dans les faits l'acceptation sans fards d'un magistère intellectuel et moral de la gauche. Déjà il était très risqué d'évoquer la délinquance des gamins de « cités » ou la couleur de peaux des « dealers ». Cependant cela demeurait dans les limites du presque raisonnable.
D'aucuns pensaient aller radicalement à contre-courant en faisant partie de mouvement « skin heads » ou s'affichant fachîîstes mais finalement ils ne faisaient que leur crise d'adolescence et sont depuis rentrés dans le rang acceptant le système sans broncher au fond, ne se révoltant que virtuellement. Il est moins fatiguant de se contenter d'un groupe « facebook » que d'agir dans la vraie vie. C'est plus simple de continuer à courber l'échine ensuite encore malgré tout. On se trouvera des excuses à n'en plus finir à sa lâcheté. Ou réécrire l'histoire en fantasmant, en glosant, en s'écoutant parler avec délices, sur une Europe qui en 2020 n'est plus chrétienne depuis bien longtemps dans les faits.
On appréciera également tous les Bouvard et Pécuchet qui ont LA panacée pour sortir de la crise morale que nous vivons, en deux ou trois « clicks » sur le réseau ils pensent maîtriser un sujet qui demandent des années d'études, ils savent comment faire, ils vont le faire incessamment sous peu mais pas tout de suite parce qu'il faudrait encore continuer de réfléchir alors que notre maison commune s'effondre.
En 2020, après des décennies d'enseignement de l'histoire de plus en plus biaisé, à quelques derniers des mohicans près, après avoir retiré des rayons des bibliothèques pour enfants et grandes personnes les livres contredisant la nouvelle bonne parole, cela devient franchement délirant. L'ignorance le dispute aux bons sentiments, sans parler du travestissement des faits. On a pu voir un Jules César noir, on peut apercevoir dans la plupart des séries américaines et françaises de la « diversité » dans les figurants et acteurs à une époque où elle est franchement anachronique.
Cette ignorance de l'histoire on la retrouve aussi chez les pseudo-adversaires du système ainsi ceux les « néo-païens » qui ne poussent pas le bouchon jusqu'à ré-instituer l'inceste rituel pour être cohérent jusqu'au bout avec leurs simili-convictions. Tous ces bavardages donnent le sentiment que nous sommes à Byzance avant l'écroulement final en 1453.
On a vu des occidentaux depuis quelques jours mettre un genou en terre en pleurnichant toutes les larmes de leurs corps pour bien montrer comme ils regrettent , certains en s'enchaînant tels des esclaves, pour montrer tout leur remords de ce qui devrait être à leurs yeux la culpabilité éternelle des blancs dans l'histoire universelle. Beaucoup écoutent religieusement la sœur d'un délinquant notoire mort en essayant d'échapper à la gendarmerie leur expliquer combien ils devraient se mortifier. On a entendu des étudiants demander à ce que les étudiants d'origine africaine soient dispensés de passer les examens de fin d'année dans certaines universités américaines.
Je pourrais également évoquer la « lettre » effarante de madame Despentes à ses « amis blancs »…
Il y a un profond déni du réel qui englobe le tout. La France devient comme une sorte d'excroissance des États-Unis. Dans beaucoup d'endroits les voyous réagissent de la manière qu'ils voient ceux de fiction le faire, en parlant de « mandats » par exemple, en réagissant comme si il eût jamais existé dans notre pays des lois de ségrégation. Ce qui je le rappelle n'a jamais été le cas. Les voyous rêvent des « states » comme ils disent, tout comme les politiques, les entrepreneurs et la plupart des citoyens. Plus personne n'aime l'identité qui fût la nôtre un temps. Ceux qui s'en réclament ne la connaissent plus vraiment mélangeant tout et son contraire, le droit du sang et la monarchie, le masochisme mémoriel et la bêtise…
Pendant une quinzaine d'années, alors que j'étais enseignant en Lettres et Histoire en lycée professionnel j'ai eu de nombreux élèves noirs. La grande majorité avait en commun d'être d'une paresse sans nom, refusant toute idée de travail, d'excellence ou de dépassement de soi. Bien entendu à quelques exceptions notables. Ils étaient très prompts à me soupçonner de racisme en cas de mauvaises notes. Ils étaient tous ou presque racistes sans aucun complexe, contre les asiatiques et les juifs en particulier ; parfois entre eux, et bien entendu, envers les petits blancs ou babtous fragiles, jamais recadrés là-dessus.
L'institution achetait la paix civile en les surnotant, en les excusant sans cesse, en les encourageant dans la détestation de la France. Ce n'était pas pour de sombres raisons complotistes, ni même une vraie réflexion politique. Les représentants de l'institution avaient surtout peur que l'on ne crève les pneus de leur voiture ou qu'ils se fassent casser la figure…
Un jour peut-être amis lecteurs vous ouvrirez les yeux mais il est déjà bien tard. Il semble que nous ne couperons pas au sang et aux larmes.