Découvrez la collection Mauvaise Nouvelle, aux Éditions Nouvelle Marge.


Dieu, la science, les preuves

Dieu, la science, les preuves

Par  

Il y eut un premier jour, il y eut un matin raconte la Bible dans le livre de la Genèse qui décrit la création du monde par Dieu.
Il y eut un atome primitif affirment les astrophysiciens depuis que l’on sait que l’Univers a eu un commencement et une cause originelle. Les auteurs du best-seller Dieu, la science, les preuves Michel-Yves Bolloré, ingénieur informatique, et Olivier Bonnassies, polytechnicien, prennent un franc plaisir à montrer que la science matérialiste est désormais dépassée par une science théiste qui établit le compagnonnage possible et nécessaire de la science avec Dieu. L’idée de Nietzsche et des scientistes des XIXème et XXème siècles qui annonçaient la mort de Dieu et son remplacement par la science, est aujourd’hui mortellement atteinte. Dans la science du XXIème siècle, Dieu est plus remuant que jamais.
Comment est-ce possible ? La réponse vient de Robert Wilson, professeur à Harvard et Prix Nobel de physique, qui préface l’ouvrage et qui fut en 1964, avec Arno Penzias, le découvreur du rayonnement de fond cosmologique, cet écho du Big Bang qui mit sur la table la question du début de l’Univers : « Selon les auteurs, Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, un esprit supérieur pourrait être à l’origine de l’Univers ; bien que cette thèse générale ne m’apporte pas une explication suffisante, j’accepte sa cohérence. Car même si mon travail de cosmologiste se limite à une interprétation strictement scientifique, je peux comprendre que la théorie du Big Bang puisse susciter une explication métaphysique. Dans l’hypothèse d’un Univers stationnaire défendue par Fred Hoyle, mon professeur de cosmologie au Caltech, l’Univers est éternel et la question de sa création ne se pose pas. Mais si, à l’inverse, comme le suggère la théorie du Big Bang, l’Univers a eu un commencement, alors nous ne pouvons pas éviter la question de la création. »

Penzias et Wilson, employés de la compagnie téléphonique Bell, effectuent en 1964, à l’aide d’une immense antenne astronomique, ce qui est souvent considéré comme la plus grande découverte de tous les temps : celle du rayonnement fossile, véritable écho du Big Bang. Dans le sillage de cette déflagration scientifique, de nombreuses autres découvertes récentes ont conforté la thèse d’un Dieu créateur : la mort thermique de l’Univers, ses réglages fins, l’improbabilité de l’apparition du vivant par le simple fait du hasard.
Sur la question du dessein intelligent et du réglage fin de l’Univers, quelques éléments d’analyse nous aident à comprendre qu’il fallait à l’origine que le rapport entre la quantité d’énergie de l’Univers et sa vitesse d’expansion soit fixé avec une précision phénoménale : « Au commencement du temps, c’est-à-dire à l’instant du Big Bang, la plupart des physiciens pense que les quatre forces fondamentales qui, aujourd’hui, façonnent notre réalité, étaient unies : deux d’entre elles -la force faible et la force forte- agissent dans l’infiniment petit, à l’échelle des particules élémentaires. Les deux autres – la force électromagnétique et la force de gravitation- se déploient dans l’infiniment grand, à l’échelle des étoiles. Ces quatre forces sous-tendent au plus profond tous les processus du vivant. Par exemple, la force forte empêche les atomes de votre corps de s’éparpiller en un nuage de particules élémentaires. A l’autre bout, la force électromagnétique intervient au cœur de votre cerveau, pour assurer à chaque instant la production et la transmission de vos pensées d’un neurone à un autre. Même phénomène dans les muscles (y compris dans votre cœur, qui bat plus ou moins vite grâce à des impulsions électriques). En somme, vous pouvez penser et marcher grâce à une force qui est née à l’instant du Big Bang, il y a 13,8 milliards d’années. »

Voici un florilège de citations prononcées par de grands scientifiques du XXème siècle au sujet du couple Science et Dieu, que l’ouvrage offre à notre méditation :

  • Richard Feyman (1918-1988), physicien, pionnier de la mécanique quantique, Prix Nobel de physique 1965 : « La valeur expérimentale de la constante « e » de couplage électron/photon tourne autour de -0,0854245… Ce nombre reste une énigme depuis sa découverte il y a cinquante ans et tout bon physicien en est obsédé. C’est l’un des plus grands mystères de la physique : un nombre magique donné à l’homme sans qu’il y comprenne quoi que ce soit. On pourrait dire que la « main de Dieu » a tracé ce nombre, et que l’on ignore ce qui fait courir sa plume. »
  • Werner Heisenberg (1901-1976), qui découvrit la mécanique quantique, Prix Nobel de physique 1932 : « La physique atomique moderne a bousculé les sciences naturelles hors du sentier matérialiste sur lequel elles se tenaient au XIXème siècle. »
  • Robert Jastrow (1925-2008), astrophysicien, professeur à l’université Columbia, directeur à la NASA : « Pour le scientifique qui a fondé sa foi sur le pouvoir de la raison, l’histoire se termine comme un mauvais rêve. Il a gravi les montagnes de l’ignorance ; il est sur le point de conquérir le plus haut sommet ; alors qu’il se hisse sur le rocher final, il est accueilli par une poignée de théologiens qui sont assis là depuis des siècles. »
  • Arno A. Penzias (né en 1933), Prix Nobel de physique 1978 : « Pour être cohérent avec nos observations, nous devons comprendre que non seulement il y a création de la matière, mais aussi création de l’espace et du temps. Les meilleures données dont nous disposons sont exactement celles que j’aurais pu prédire si je n’avais eu que les cinq livres de Moïse, les Psaumes et la Bible dans son ensemble. Le Big Bang a été un instant de brusque création à partir de rien. »
  • Richard Smalley (1943-2005), professeur de chimie à Houston (Texas), Prix Nobel de chimie 1996 : « Bien que je pense que je ne comprendrai jamais tout à fait, je pense maintenant que la réponse est très simple : c’est vrai. Dieu a créé l’Univers il y a environ 13,8 milliards d’années et, par nécessité, il s’est impliqué dans sa création depuis lors. Le but de cet Univers est quelque chose que seul Dieu connaît avec certitude, mais il est de plus en plus clair pour la science moderne que l’Univers a été réglé de façon très fine pour permettre la vie humaine. »
  • Trinh Xuan Thuan (né en 1948), astronome bouddhiste, professeur d’astrophysique à l’université de Virginie et à Paris : « Une des constatations les plus surprenantes de la cosmologie moderne est le réglage extrêmement précis de ses conditions initiales et de ses constantes physiques concourant à ce qu’un observateur (l’homme) apparaisse dans notre Univers. Cette constatation est appelée « principe anthropique ». Changez un tant soit peu les conditions initiales et les constantes physiques, et l’Univers serait vide et stérile ; nous ne serions plus là pour en parler. Cette précision de réglage se révèle époustouflante. Pour vous donner une image, la précision du taux d’expansion initial de l’Univers doit être comparable à la précision qu’il faut à un archer pour planter une flèche dans une cible carrée d’un centimètre de côté, qui serait placée de l’autre côté de l’Univers, à 15 milliards d’années-lumière. Je pense personnellement qu’il y a un principe créateur qui a réglé cela depuis le début et je pense qu’il y a un Univers unique – c’est mon intuition. Quand je vois au télescope, par exemple, toute cette harmonie, cette beauté, cette organisation, c’est difficile de croire que tout est hasard, que rien n’a de sens, que nous sommes là par hasard et que toute cette architecture cosmique est faite par hasard. Pour ma part, je suis prêt à parier sur l’existence d’un être suprême. »
  • Pascual Jordan (1902-1980), professeur à l’université de Berlin, physicien, cosmologiste, l’un des fondateurs de la mécanique quantique : « Du côté de la science, il n’y a plus d’objections contre un dieu créateur. »

Donnons en conclusion la parole aux auteurs du livre : « Notre âme, en dernière instance, porte l’empreinte d’un dessein qui nous dépasse. Spirituelle et absolue, elle tient nécessairement son origine d’une cause elle-même spirituelle et absolue, transcendante à l’ordre des choses physiques. Et les impératifs inconditionnels dont cette cause spirituelle a chargé notre âme sont l’indice d’une finalité elle-même inconditionnelle. Il y a un sens à l’existence. Ce ne sont pas l’évolution darwinienne ni la société qui l’ont déterminé. Seule en est l’auteur la cause spirituelle dont notre âme est parente. Ainsi, nous tenons notre réponse : si certains actes vous répugnent, si vous reculez d’horreur à l’idée de blesser une âme innocente, c’est parce que la voix de Dieu résonne en votre âme. Et si nous devons vivre à hauteur d’homme, c’est parce que Dieu a donné notre nature pour l’inscrire dans un dessein plus grand que nous-mêmes. »


De quelle science parle-t-on ?
De quelle science parle-t-on ?
Aristote, l’ennemi des libéraux libertaires
Aristote, l’ennemi des libéraux libertaires
Quand les Sophistes proposaient le règne des jargonneurs
Quand les Sophistes proposaient le règne des jargonneurs

Commentaires


Pseudo :
Mail :
Commentaire :