Mauvaise Nouvelle, l’anti-ligne éditoriale
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Mauvaise Nouvelle, l’anti-ligne éditoriale
Par Maximilien Friche
14 juillet 2013 21:00
Mauvaise Nouvelle existe depuis maintenant un mois. Vous avez été plus de 3000 à nous lire. Notre projet a bien pris place dans ce monde tissé qu’est le Web. Mais quel est ce projet ? Quand nous l’aurons expliqué, la confusion sera encore plus grande. Quelle est la ligne éditoriale de Mauvaise Nouvelle ? Certains ne voient pas et nous questionnent. C’est normal puisque Mauvaise Nouvelle est le contraire d’une ligne éditoriale. Nous ne faisons pas un traitement de l’actualité mais nous utilisons l’actualité comme une matière première parmi d’autres, comme matière à écrire. Mauvaise Nouvelle est une zone d’essai, d’entraînement, donc d’écriture. Nous n’avons pas l’ambition d’informer, nous n’avons pas l’ambition d’instruire, nous voulons simplement provoquer le réveil de l’individu devenu organe du grand tout, l’amener à l’existence au plein cœur des angoisses et de ses désirs de voir l’invisible.
Gaules/World in Progress/Codex/Œuvres/Arts derniers/Sueurs chaudes
Les rubriques (non exhaustives) de MN ne sont là que pour rappeler qu’aucun territoire ne nous est interdit. Toutes les sphères de l’être nous obligent. Le dernier album d’un obscur groupe de rock minimaliste tout comme une réflexion complète sur la théologie de la communication nous intéressent. Il nous faut comprendre le monde entier et ses chutes successives. Et cette conscience prend racine dans la conscience de la mort. MN est appelée à tout remettre en question en regard de la réponse qui nous est donnée dans le monde créé. Il s’agit de s’extraire du matérialisme moderne où nous prenons notre psychisme pour de l’esprit comme certains des vessies pour des lanternes.
Articles/tribunes/Textes/Fables/Poèmes
Tous les sujets méritent leur place dans MN, et toutes les formes peuvent être utilisées pour qu’ils trouvent leur place. Conscients que la distinction entre la forme et le fond n'est qu'une illusion, un leurre, nous revendiquons l’incarnation jusque dans l'écrit. Nous voyons la forme comme le raccourci dans le labyrinthe qu’est le texte. Elle est également cette devinette ajoutée en surimpression qui vient perturber le cheminement logique de la pensée pour oser la contemplation.
Gauche/Droite/Gauche/Droite
Nous ne nous situons pas sur l’échiquier politique, car l’échiquier politique est le lieu de la révolution perpétuelle où gauche et droite se courent après dans l’illusion de se rattraper pour se différencier. Ce qui nous intéresse est au centre, le cœur qui aimante. Néanmoins tout écrit de MN est politique au sens où il cherche l’immuable niché quelque part dans tout ce qui advient.
Notre élan avant la rentrée
MN se propose aux hommes et femmes de bonne volonté, ceux qui savent qu’écrire est un acte, que toute vérité est narration, à ceux qui ressentent la nécessité de mourir après avoir écrit, à ceux qui savent que la parole est un virus, qu’un mot altère à jamais l’ordre des choses, leur bon déroulement. Les derniers à savoir que chacun de nos actes, chacune de nos paroles, mettent en jeu la gloire de Dieu et le salut du monde bien avant qu’une efficacité de ces derniers n’ait été constatée. Cet été 2013 où MN ralentit le rythme n'est que la marque de l'élan que nous prenons. En septembre, MN sera encore là, fidèle à son anti-ligne éditoriale, prête à annoncer la mauvaise nouvelle un peu sous le modèle de la danse des morts de l'époque de la grande peste, un peu sous le modèle des poseurs de bombes.