LGBTQphobie et écran de fumée à l'école

Il y a fort longtemps déjà que les profs ont une psychologie déficiente concernant la « différence » ou les enfants particuliers, ça ne date pas d'hier, en témoignent de nombreux témoignages littéraires ou non :Un élève sérieux, tranquille, n'aimant pas les jeux brutaux… ça cachait quelque chose ….

Forcément.

Il fallait bien que ses qualités soient compensées par des problèmes "rassurants" pour les médiocres : cet élève sérieux était forcément soit homo refoulé soit autre chose….

Une jeune fille qui aime bien les jeux de garçon, qui se fiche de l'hyper sexualisation en cours à notre époque, était forcément garçon manqué. Elle était cataloguée garçon manqué toute sa scolarité.

Une jeune fille qui s'habille en petit mec juste pour avoir la paix, c'est forcément une lesbienne qui s'ignore…

Dans l'un et l'autre cas cela pouvait créer des problèmes de harcèlement qui n'est pas né avec les réseaux dits sociaux qui en démultiplie la portée. Parlons-en du harcèlement, généralement dans la « grande maison » on préfère rire avec les moqueurs pour acheter la paix civile, et l'élève subissant les moqueries « n'a pas d'humour », ou d'autres reproches.

Avec les déclarations du ministre Pap N'Diaye qui veut faire de la "LGBTQphobie" la grande cause de son ministère, ça va encore s'aggraver, un enfant plus sensible, mal dans sa peau sera forcément soit homo soit trans et quasiment sommé de se reconnaître dans ces cas de figure :

Je connais bien mes anciens collègues, je sais pertinemment comment ça se passera, cela se passe d'ores et déjà ainsi. Le gosse un peu maniéré et, ou un peu solitaire, etc, subira un martèlement jusqu'à ce qu'il cède et reconnaisse devant la « vox populi » qu'il est soit homo, soit trans, soit non binaire etc.

Ce sera aussi un moyen de se faire mieux voir et une compensation de toutes les micro-humiliations qu'un prof subit quotidiennement pour la majeure partie d'entre eux sans broncher, une compensation narcissique : « Je ne transmets plus rien mais je suis tellement progressiste ». Je rappelle que dans les instructions officielles auxquelles tout le monde peut avoir accès sur le Bulletin Officiel, la transmission de savoir est proscrite, « l'élève doit construire son savoir ».

C'est doublement hypocrite et cynique, les gouvernants n'en ont strictement rien à faire des gosses réellement homos en "cités", des filles qui veulent s'affranchir des traditions en milieu "divers", des questions de harcèlement en ligne, c'est juste une manière de détourner des vrais problèmes dont la chute de niveau catastrophique. Ce sont des écrans de fumée, et tout le monde de tomber dans le panneau. Et je rappelle que cette dégringolade est voulue et organisée. Ce n'est pas un sombre complot caché aux yeux du monde. Cela s'est fait sous vos yeux depuis le protocole de Lisbonne en 1999.

Je rappelle son but : Que l'école permette de former 90% de public docile, polyvalent, et donc taillable et corvéable à merci, et 10% de cadres, qui seront tous issus de l'oligarchie, les 90% « n'ayant pas besoin de culture patriarcale ».

Les « réacs » ou « pseudo réacs » se feront ici encore les complices involontaires de ces manœuvres, les « idiots utiles » en somme. Ils exposeront largement leur colère sur les réseaux, dans les journaux ou à la télévision. Ce permettra au ministre et aux gouvernants d'assimiler toute remise en cause de leur politique éducative qui a conduit au désastre actuel à de la réaction « d’extrême droite », de « fachos »….

Et le tour sera encore joué.