Ça pavoise à géométrie variable
France Mauvaise Nouvelle https://www.mauvaisenouvelle.fr 600 300 https://www.mauvaisenouvelle.fr/img/logo.png
Ça pavoise à géométrie variable
Le drapeau de la Palestine sur le fronton de la mairie de Saint-Denis : Non ! Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, l’avait hissé sur la façade de sa mairie en compagnie de l’ambassadrice de Palestine en France Hala Abou-Hassira. L’objectif était bien évidemment de flatter sa clientèle, ce prolétariat de substitution que sont les hordes non éduquées et islamisées de notre territoire.
Le drapeau israélien sur la mairie de Nice, c’est également non ! Le préfet a envoyé une circulaire à toutes les mairies des Alpes-Maritimes pour interdire les drapeaux étrangers. Le drapeau israélien avait été installé à Nice après le traumatisme des attaques du 7 octobre 2023.
Un point partout, la balle au centre ? La République est une abonnée des matches nuls, à partir de là, faut pas s’étonner que l’audimat chute et que le taux d’abstention aux élections monte… L’argument pour la mise en berne est double : la neutralité des services publics et le maintien de l’ordre public. Deux arguments éminemment relatifs. Si le premier est entendable facilement, le second suggère la crainte de l’importation du conflit extérieur en conflit interne, c’est-à-dire, disons-le tout simplement, du frétillement de la guerre civile amorcée depuis 2005 et qui se manifeste par épisodes quand un match est gagné ou qu’un petit ange nous quitte.
Il est évident que ni les élus de la clientèle de Saint-Denis ni de celle de Nice ne veulent la paix. Personne n’est crédible, car si on est attaché à la paix, ce seraient bien les deux drapeaux qu’il faudrait arborer ou bien simplement le blanc. Le 7 octobre, il est impossible de ne pas hisser le drapeau israélien. Deux ans après, c’est militer pour le suprémaciste Netanyahou. Quant au drapeau palestinien, malheureusement, celui-ci, à l’instar du FLN, fut toujours entaché de terrorisme. C’est peut-être, d’ailleurs, ce qui rend sa présence logique aux côtés de notre drapeau tricolore… Les préfets n’ont pas cette lecture, ils obéissent et font obéir avec zèle, c’est tout. Les préfets, collabos par nature, par fonction et par ambition, voilà les premiers de tous les opportunistes à la solde du pouvoir, girouettes avides d’épouser le vent, chérifs chérissant l’ordre injuste… Fais-moi peur ! Quel type d’âme peut avoir cette ambition ? À côté, être CRS relève de la générosité, voire du sacrifice. Être préfet, c’est s’avouer sensible au monde factice des stucs dorés et des moquettes beiges épaisses, en échange d’une collaboration sans faille à un régime né de la haine de la France et dans l’adoration du sang, ce régime qui n’est qu’une forme légale de mafia. Cette mesquine ambition ne pourrait être lavée que par un cynisme outrancier qu’il conviendrait de traquer en vidant les caves de l’Élysée pour faire passer à confesse ledit ambitieux.
Mais revenons aux drapeaux. Les seuls autorisés et obligatoires sur les mairies sont le français et, si la commune est assez grande, l’européen. Ok. Mais alors, quid des drapeaux ukrainiens délavés que l’on se farcit depuis quelques temps ? La réponse formulée par les tenants du pouvoir est qu’il ne s’agit pas d’un défaut de neutralité des services publics, mais juste d’une marque de solidarité vis-à-vis d’un peuple envahi. C’est un peu court ! La France a beau être peuplée d’abrutis, la pédagogie est un peu légère pour adhérer. Où était la solidarité lors des bombardements du Donbass ? Où était la solidarité lors de l'incendie de la Maison des syndicats d'Odessa ? Peut-on faire un chèque en blanc aux commandos AZOV ? Bref, comme d’habitude, la liberté d’expression se voit piétinée par la dictature de l’opinion via un terrorisme intellectuel étatisé.
Et finissons ce papier agacé par un autre étendard d’actualité durant cette période dite des fiertés. Le drapeau arc-en-ciel, symbole de l’arche d’alliance détourné par le lobby LGBT dans l’inversion des valeurs caractéristiques de notre époque diabolique, flotte en dimension disproportionnée au fronton de toutes les mairies. Ce pavoisement permet au monde économique, toujours bon suiveur comme un charognard, de faire de même et d’imposer à tout le monde un logo plein de fierté. La justification est qu’il s’agit tout simplement de la marque de solidarité vis-à-vis des minorités sexuelles (pour faire court). Tout le monde sait que c’est un piège. Le drapeau arc-en-ciel et le sigle LGBT sont des symboles d’un lobby politique souhaitant modifier les lois de la République. En théorie donc, pas plus légitime qu’un autre lobby comme la Manif pour tous ou la Marche pour la vie. Imaginons un drapeau sur notre mairie comme marque de solidarité vis-à-vis des enfants supprimés dans le ventre de leur mère, vis-à-vis des femmes conduites par les hommes et la société à avorter… Imaginons un drapeau sur notre mairie comme marque de solidarité vis-à-vis des vieux poussés au suicide dans le cadre de l’euthanasie qui nous vient. Non, c’est impossible, notre République ne tolère que le militantisme révolutionnaire, tout le reste est hors la loi avant même que la loi ne soit promulguée. Les dindons de la farce que nous sommes n’ont plus qu’à râler sous cape.