Ils viennent jusque dans nos bras !
France Mauvaise Nouvelle https://www.mauvaisenouvelle.fr 600 300 https://www.mauvaisenouvelle.fr/img/logo.pngIls viennent jusque dans nos bras !
Les paroles de la Marseillaise prennent enfin tout leur sens depuis que nous sommes la cible de notre ennemi de l’intérieur ayant un penchant particulier pour l’égorgement des bêtes et des hommes, et qui se reporte sur la voiture bélier dès qu’il peut, par souci d’efficacité. L’attentat de Londres et les autres évités à droite, à gauche en Europe me donnent l’envie de sortir ce papier de sa réserve. Amorcé au lendemain du massacre du père Amel, il se prolonge ici pour tenter de résister aux projets qui consistent à s’habituer à la terreur. S’habituer à la terreur est la première étape qui doit nous amener à ce lendemain qui chante qu’est la soumission, tout comme la dictature du prolétariat n’était que la première étape vers un communisme fantasmé. Terreur et monde musulman, c’est-à-dire monde soumis, ne font en fait qu’un, à perpétuité. Et comme, même lorsque le diable se manifeste clairement sous les traits de djihadistes dans le sacrilège de l’assassinat du père Amel ou dans la lâche pratique de la voiture bélier, le non musulman continue de se contenter, de se consoler et de tendre la main à l’ennemi, il faut bien que je m’efforce de garder le mauvais rôle de l’islamophobe de service ! Comme dirait Renaud Camus, ce que je reproche le plus à l’islam, c’est qu’il rend islamophobe !
Les musulmans modérés ou l’arnaque du siècle
Porter un habit traditionnel musulman aujourd’hui, c’est afficher sa complicité avec le crime. C’est comme se promener avec un brassard portant une croix gammée. Il n’y a pas de différence ontologique entre un musulman modéré et un musulman radicalisé, mais une simple différence de degré, de volonté, de folie, etc. Que serait un nazi modéré ? On pense au débat qui eut lieu lors de la conférence de Wannsee pour lancer la solution finale. Les nazis modérés étaient bien élevés et évoquaient simplement la stérilisation de toutes les femmes juives ou l’extermination des ghettos, et les nazis radicalisés prônaient eux les chambres à gaz. Faire une veillée de prière avec des musulmans, leur manifester notre soutien au lendemain de crimes commis au nom de leur religion, c’est comme imaginer des juifs inviter des nazis modérés à Roch Hachana. Le combat contre l’islamisme, qui a plusieurs millions de supporters modérés sur notre territoire, ne peut être que radical et finir par user de la violence d’Etat.
C’est la peur qui tue, qu’ils disent…
Encore et toujours, on entend dans les postes de radio et dans la bouche des collègues lobotomisés : il ne faut pas céder à la peur. Qu’est ce que cela veut dire ? Seuls ceux qui ont peur vont mourir ? Peut-être que les djihadistes sont comme les chiens, ils sentent ceux qui ont peur, ça les énerve. Si vous avez peur, ils vont attaquer, ne bougez plus ! Ceux qui ont peur seront les vrais responsables de la guerre civile. Mais nous le savions déjà, puisque le camp du bien qualifie de phobe tous ses ennemis. La France, l’Occident n’ont pas encore identifié l’ennemi. C’est encore la peur. Mais puisqu’on vous dit qu’ils ne sont pas méchants ! Puisqu’on vous dit qu’ils ne mordent pas !
Pour ne pas avoir peur, notre réplique, à chaque nouvel attentat, est de savoir nous consoler. Ils frappent et nous montrons que nous savons créer suffisamment de concepts pour faire notre travail de deuil. Des bisous, des câlins, du padamalgame, des fleurs, des bougies, des poèmes, des dessins, beaucoup de raisonnements pour comprendre les logiques de la radicalisation, beaucoup d’autres raisonnements pour trouver les moyens de déradicaliser, etc. Notre travail de deuil et de consolation est une forme de collaboration. Il ne faut pas se consoler de ce qui nous arrive, ne pas faire notre deuil trop tôt. Pour survivre, il nous faut encore un peu de rage, un brin de soif de vengeance, peut-être même « la haine » comme disent les jeunes racailles. La meilleure déradicalisation est la suppression du radicalisé de notre territoire par les moyens les plus honnêtes mais néanmoins les plus efficaces du moment.
Les victimes meurent en saints innocents
Je dois ma dernière réflexion du moment concernant la guerre civile mondiale à l’œuvre à Violaine Récamier. Il ne fait aucun doute que Daech nous cible collectivement comme des adorateurs de la croix. Daech n’a pas de subtilité. Ils n’ont pas suivi la déchristianisation de l’Occident et amalgament chrétienté avec leur ennemi. Si on leur parle de République, ils ne verront que la fille bâtarde de l’Eglise, et non pas les jacobins comme leurs cousins coupeurs de têtes, tout autant adorateurs de la mort qu’eux. Les victimes des attentats, quant à elles, ont de bonnes chances d’être baignées d’anticléricalisme, d’athéisme, ou d’agnosticisme depuis leur naissance et leur réduction au matérialisme ambiant. Certaines victimes sont même musulmanes. Et tous meurent égaux comme les représentants des adorateurs de la croix ! Les post-modernes, les apatrides, certains musulmans meurent comme les saints innocents ! Baptisés par le sang. Quelle douce ironie de la part de Dieu, de leur offrir la possibilité d’entrer dans l’Eglise qu’ils ont rejetée en acceptant qu’ils meurent pour elle. Les attentats n’ont pas fini de nous révéler ce que nous sommes, ce que nous avons renoncé à être, ce que nous devrions être.