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Où sont les féministes ?

Où sont les féministes ?

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Nous pourrions demander à Patrick Juvet de modifier légèrement le titre de sa chanson « où sont les femmes ? » pour accompagner le lancement de ce papier révolutionnaire mâtiné de misogynie. Nous ne le ferons pas et quitte à donner dans la variétoche, choisissons parmi les Michel qui ne soient pas morts la semaine passée, tiens, Michel Sardou ! Femme des années 2010, féministe jusqu’où bout des seins ayant réussi l’amalgame du multicultiralisme et du Gender…. Femme, Femme, ne plus être une femme…

Le multiculturalisme ? Affirmatif et quoi d’autre ? NADA MAKASH WALOU NIB

Parmi ce qu’il est de coutume d’appeler les valeurs de gauche, deux seules semblaient sortir du bain de niaiseries idéologiques de camp du bien, et auxquelles on finissait par adhérer par la raison, ce sont : la laïcité et le féminisme. Même si ces valeurs furent discutables quant à certaines applications idéologiques, on pouvait néanmoins convenir sans mal que la séparation du spirituel et du temporel avait du bon pour la liberté et que vouloir une égalité de droit entre les hommes et les femmes était simple justice faite à l’humanité. Et bien figurez-vous qu’après tous les efforts auxquels on a consenti pour percevoir l’intelligence sous l’idéologie, voici que la gauche nous laisse seuls avec ces valeurs dont elle se détourne désormais, nous mettant dans l’obligation de défendre ce à quoi il était une gageure hier d’adhérer. La gauche a mis à la poubelle laïcité et féminisme d’un même élan, préférant à toutes ses valeurs passées, le seul et unique multiculturalisme. Ne vous aventurez plus à plaindre les femmes voilées, la gauche vous trouvera toujours celle dont c’est le choix parce qu’elle le vaut bien et qui va vous expliquer que le soir c’est pampello en string après la prière sur la carpette. Nous ne citerons pas le fameux accommodement raisonnable des Canadiens, qui alla jusqu’à tolérer qu’un homme batte sa femme sous prétexte que c’était sa culture, car nous avons désormais bien des exemples près de chez nous.

Quand la welcome attitude face aux migrants consiste à raser les murs…

Ce qui provoqua l’envie de rédiger ce papier est bien sûr les viols survenus en Allemagne la nuit de la Saint Sylvestre et la réaction de la maire de Cologne. Notre spécialité française pour passer la nouvelle année est de brûler les voitures pour réchauffer le corps et le cœur d’une jeunesse racaille désireuse à sa façon de participer au grand tout festif. L’Allemagne vient de lancer une nouvelle mode avec le viol de jeunes femmes et il est à parier que d’ici une poignée d’années, on ne donne plus de statistiques de femmes violées, de peur, comme pour nos bagnoles brûlées, de provoquer l’envie pour les festivaliers de la diversité de sans cesse relever le challenge et se dépasser. Après les quelque 120 viols (378 plaintes désormais) de la Saint Sylvestre, Henriette Reker, la nouvelle maire de Cologne vient de recommander aux femmes de «conserver un bras de distance avec tout inconnu» pour se protéger et de se déplacer en groupes. Comprenez-moi bien, il faut s’adapter. La welcome attitude face aux migrants suppose également de raser les murs… A chaque fois que l’on pense avoir touché le fond, on descend plus bas. Fini de vouloir s’insurger contre le port du voile qui est la marque de la soumission de la femme à son mari. Fini, puisque maintenant, si elles ne portent que le voile, c’est déjà bien mieux que le voile intégral ou la burka. Inutile de parler de ces jeunes filles de France, nées en France, bercées par des rêves de princesses et qui se réveillent mariées et voilées, de ces femmes âgées ayant vécu la liberté made in France et qui se voilent à nouveau dans leur vieillesse pour avoir la paix dans le quartier. Les féministes préfèrent fermer les yeux, et à celles qui ne les ferment pas, on leur cloue le bec. Ni pute ni soumise est passé de mode. Une bonne raclée et on trouve que le voile c’est la liberté.

Et le Gender raya la femme, et se paya les Femens

Si les féministes ont battu en retraite face au multiculturalisme, elles avaient déjà vu leurs propres armes retournées contre elles avec les folles théories autour du Gender. Si le Gender affirme que l’on ne nait pas femme et qu’on le devient, on peut commencer par se réjouir de voir disparaître les hommes dominateurs, mais il faut se rendre compte alors que l’identité d’homme ou de femme disparait de concert. Un genre unique qui nie l’essence des êtres et qui rendrait même absurde qu’une Femen se mette torse nu. L’essentiel n’est pas là, mais dans le silence des féministes face aux projets de gestation pour autrui, qui met la femme en situation d’être utilisée comme usine à bébé dans un concept digne du meilleur des mondes de Huxley. Porter les enfants à naître ne devient plus ce qui relève de l’identité des femmes, de leur être mais le moyen de créer une économie. Porter un enfant est une fonction. Et les féministes ne disent toujours rien.

La femme, clé de voute de toute civilisation

Si nous nous attardons sur le silence des féministes, c’est justement parce que notre civilisation subit deux attaques simultanées : l’islamisation et l’eugénisme. Ces deux attaques tendent à détruire tout ce qui fut notre spécificité et notre idée même de l’humanité. Un homme libre, digne, gardien de la vie. Et l’identité des femmes est remise en cause aussi bien par l’islamisme qui veut les faire disparaître derrière des voiles et des murs, que par l’eugénisme qui veut supprimer toute identité au profit d’une simple fonctionnalité. Disons que ce n’est pas nouveau, pour supprimer une civilisation, il faut s’attaquer aux femmes. Tuer tous les nouveaux nés est toujours apparu absurde, il faut tuer les ventres si on veut faire disparaître un peuple. Et les féministes laissent aujourd’hui les ventres se faire détourner des corps des femmes au simple profit d’intérêts partisans et étrangers. Hein Michel ? Peut-on encore vivre l’étrange d’être une femme en 2016 ? Et Patrick ? Pendant combien d’années pourras tu encore crier : où sont les femmes ?


Fin de la Nouvelle-France (1689 – 1763)
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La brigade des mères ou l’espérance de la France
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Urgence et tragédie
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