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Barrès et Verlaine

Barrès et Verlaine

Par  

Adieux au pauvre Lélian, discours de François Coppée, ému et sans prétention ; Lepelletier ridicule et sans sincérité (il se fait sévèrement juger par mon voisin Albert Samain. En revanche, très joli discours de Maurice Barrès, avec des passages d’une ironie merveilleuse. Mais, Barrès, la jeunesse intellectuelle, c’est vous, et non pas ceux au nom desquels vous parlez, et qui ne comprennent pas plus qu’ils ne vous ont compris Verlaine et les autres.

Maurice Donnay


Barrès, le terrible Barrès de Leurs figures, l’abject antidreyfusard, l’odieux “conservateur”, l’inventeur des mots “antisémitisme instrumental” et “socialisme national”, Barrès le “rossignol du carnage “ fut aussi - je voudrais ajouter avant tout, puisque dans cet acte très simple de porter secours à un confrère malheureux gît toute la vérité de Barrès - le bienfaiteur du dernier Verlaine, repris de justice, dipsomane et horresco referens, inverti, du moins soupçonné de l’être et ex-taulard ! Barrès, parangon des droites françaises, fut à l’initiative d’une fondation dont la seule la raison sociale était d’aider Verlaine. Efficace de la charité, son service littéraire alla jusqu’à lui chercher un logis, organiser certaines de ses entrées et sorties d'hôpital. Que nous dit de Barrès et de Verlaine ce lien en apparence paradoxal entre un homme qui n’allait pas au café et le monarque des Mastroquets, entre un fugace prince de la Jeunesse, très jeune Immortel et le plus paradoxal prince des Poètes ?

Barrès, jeune provincial, monté à Paris tout à la hâte de se faire un nom dans les Lettres, salue dans la non moins jeune et plus encore éphémère revue “Tâches d’encre”1 un Verlaine qui, déjà n’est plus ce qu’il fut : une promesse, tôt suivie d’un scandale et désormais un génie reconnu par le nombre naturel dont, à chaque génération, tout poète ou artiste véritable peut, à moins d’un miracle, s'enorgueillir. Peu de lecteurs certes, mais non des moindres, puisque - Mallarmé le plus grand de tous - est l’un d’eux, qui dès la réception de ses Poèmes saturniens lui confie : “Je vous dirai avec quel bonheur j'ai vu que de toutes les vieilles formes, semblables à des favorites usées, que les poètes héritent les uns des autres, vous avez cru devoir commencer par forger un métal vierge et neuf, de belles lames, à vous, plutôt que de continuer à fouiller ces ciselures effacées, laissant leur ancien et vague aspect aux choses."

« Lu, relu et su : le livre est refermé dans mon esprit, inoubliable. Presque toujours un chef-d’œuvre, et troublant comme une œuvre aussi de démon. Qui se serait imaginé il y a quelques années qu'il y avait cela encore dans le vers français ! Je vois : au lieu de faire dans sa plénitude vibrer la corde de toute la force du doigt, vous la caressez avec l'ongle (fourchu même pour la griffer doublement) avec une allègre furie ; et semblant à peine toucher, vous l'effleurez à mort ! Mais c'est l'air ingénu dont vous vous parez, pour accomplir ce délicieux sacrilège ; et, devant le mariage avant de vos dissonances, dire : ce n'est que cela, après tout ! »

Des liens qu’entretiennent cette approche toute féline entre caresse consentie et griffure soudaine avec la phrase barrésienne, un Guy Dupré, après Aragon et Montherlant, a saisi le vertige. En ce refus de la plénitude et de l’ampleur classique au coeur d’une phrase aussi musicale que sensée, cette alliance de l’intelligence et du sensible2 ensemble, qui fit de Barrès ce génie singulier, susceptible d’allier la concision pascalienne, l’énigme des formules, à l’élan sensible des âmes romantiques, gît ce qui désunit Barrès du chœur des cantonniers de la droite française dont il se voulut à toute force membre, sans l’unir davantage au troupeau de diseurs de vérités bonnes à fomenter des révolutions et à bâtir des mondes résolument nouveaux. En commun, cet effort vers la sensation restituée, le goût des jolies choses, ver luisant ou martin-pêcheur sous les étoiles, condamnées à dissoner toujours dans la hideur du monde condamnant l’honnête homme à restituer l’enfance et ses portes adamantines en majesté dans le cœur des lecteurs comme unique point d’eau qui vaille station.
Verlaine, à cette heure, n'est plus ce chétif trouvère de Paris, mais déjà ce vagabond céleste, visage mongoloïde et front bombé, qui tant effraya la jeune Marguerite Moreno quand amoureuse de l’œuvre, elle voulut, de ses yeux, voir le poète, dont Valéry a fixé le terrible portrait :

« Que de fois je l’ai vu passer devant ma porte, furieux, riant, jurant, frappant le sol d’un gros bâton d’infirme ou de vagabond menaçant. Comment imaginer que ce chemineau, parfois si brutal d’aspect et de parole, sordide, à la fois inquiétant et inspirant la compassion, fût pourtant l’auteur des musiques poétiques les plus délicates, des mélodies verbales les plus neuves et les plus touchantes qu’il y ait dans notre langue. Tout le vice possible avait respecté, et peut-être semé, ou développé en lui, cette puissance d’invention suave, cette expression de douceur, de ferveur, de recueillement tendre, que personne n’a donnée comme lui ».

Un Dorian Gray à lui seul que cette épave virtuose, qui aurait conservé, intact, le génie ancien d’un Charles d’Orléans - rigoureux et exigeant, tellement si simple en apparence, qu’on croirait à le lire entendre une berceuse ou une comptine. Son art saturnien de sonner si juste que, sans éclat ni fureur, le poème fait la nique à tous les orontes et leurs sonnets, réinstalle, pétrarquisme renouvelé, frivolité et recueillement, lyrisme et érudition, intérieur et extérieur au coeur d’un même vers. Sans être en total accord avec le Julien Benda de La France byzantine - la liste des coupables pèche un peu - il faut bien confesser l’existence d’un byzantinisme dont singulièrement un Céline, qui ne réclame que la sensation pure, l’effet coup de point et knock out - une autre histoire ! - fut, comme le demeurent maints suiveurs du courant qu’on dit Nouveau Roman. Lire Verlaine permet de comprendre la fureur d’Alceste et sa tonitruante sortie, contre le front qu’a Philinte de trouver cela beau !

Oronte : … ne puis-je savoir ce que dans mon sonnet…
ALCESTE : Franchement, il est bon à mettre au cabinet ; Vous vous êtes réglé sur de méchants modèles, Et vos expressions ne sont point naturelles. Qu’est-ce que nous berce un temps, notre ennui, Et que rien ne marche après lui ? Que ne vous pas mettre en dépense, Pour ne me donner que l’espoir ? Et que Philis, on désespère, Alors qu’on espère toujours ? Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractère, et de la vérité ; Ce n’est que jeu de mots, qu’affectation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du siècle, en cela, me fait peur, Nos pères, tous grossiers, l’avaient beaucoup meilleur ; Et je prise bien moins tout ce que l’on admire, Qu’une vieille chanson, que je m’en vais vous dire. Si le Roi m’avait donné Paris sa grand’ville, Et qu’il me fallût quitter L’amour de ma mie ; Je dirais au roi Henri "Reprenez votre Paris, J’aime mieux ma mie, au gué, J’aime mieux ma mie." La rime n’est pas riche, et le style en est vieux : Mais ne voyez-vous pas, que cela vaut bien mieux Que ces colifichets, dont le bon sens murmure, Et que la passion parle là, toute pure ? Si le Roi m’avait donné Paris sa grand’ville, Et qu’il me fallût quitter L’amour de ma mie ; Je dirais au roi Henri, "Reprenez votre Paris, J’aime mieux ma mie, au gué, J’aime mieux ma mie." Voilà ce que peut dire un coeur vraiment épris.

Verlaine demeure la plus parfaite incarnation du livre des heures de la poésie française, de Villon à Verlaine - on l’a beaucoup écrit et répété - mais en ce voyageur mouvant et immobile qui entretient une relation privilégiée avec ses paysages choisis - de préférence les plus humbles - et sait les transcrire avec une apparente autant que désarmante simplicité, gît à l’avance le formidable effort du Barrès libéré du “Culte du moi”, dépouillé des scories de l’énergie nationale. A ce lien qui avait uni le jeune Barrès à l’œuvre de Verlaine, il doit d’être devenu ce presque vieil homme - mort à 62 ans - qui, à Aragon, solfiera : Je ne fais que du bleu, ouvrant la porte à son admirable Matisse, comme un roman. En Verlaine, plus résolument moderne que son âme damnée, Barrès pressent le continuateur et le guide vers l’œuvre à venir, qui d’une présence encore vague, entoure sa jeunesse, lui commandant de renoncer à ses études de droit et de tenter la chance de vivre de sa plume : celle de résider, une vie durant, dans la seule compagnie de ceux qu’il appelle les poètes de la Ronde table, que lui a découvert, un matin de septembre, au lycée de Nancy, son extravagant et surdoué condisciple Stanislas de Guaita, le cher mort qui lui mettra la plume en main pour composer des années plus tard La Colline inspirée.
Pour le jeune Barrès, ivre encore de beauté et de lumière, chacun des vers de Verlaine où, en chaque émoi humain dûment restitué, balbutie, triomphante, la fragilité du moi déchiré entre splendeur du monde et terreur sans nom, spleen et idéal à l’assaut de la finitude, entre tentation chrétienne et vertige de la chair, la vie comme elle va détruit en chaque enfant l’adhésion primitive quasi païenne aux jolies choses et à la joie. Il sait la voie tracée, Ce qui distinguera l’odieux polémiste de ses chers confrères et éphémères camarades tient à l’effort verlainien de comprendre le pécheur sans jamais célébrer le péché.

La grande affaire, comprendre : ce qui conduira Barrès, seul de son camp, à considérer Marie-Antoinette, plus coupable des folies de la Révolution que Robespierre ; à faire de l’assassin d’Elisabeth de Bavière une sorte de double, un jeune homme vêtu de noir qui lui ressemblait comme un frère et d'Elisabeth, princesse de la Solitude, une mouette éternelle, idéal-type de toute jeune fille refusant le poids des ans, le poids des choses, préquel des récits giralduciens où les filles dialoguent avec des spectres ou demeurent, simples oiseaux des îles, étrangères à la dureté des ordinaires. En un mot comme en cent, dans ce geste de soutenir matériellement Verlaine gît l’un des secrets de Barrès : ce délicieux Monsieur avec lequel Emmanuel Berl prenait le thé en compagnie de la comtesse de Noailles était le terrible Barrès de Leurs Figures ! Ce vieux monsieur qui regarde le monde avec les yeux de Poucette, l’orpheline de guerre qu’il a adoptée ou celui qui tranche, nouveau Salomon, entre le petit Philippe, 5 ans, et sa Fraulein, à propos de l’intéressante question des âmes des animaux, concluant le débat d’un formidable Les chiens allemands n’ont pas d’âme, pour la paix des ménages, le Barrès, lecteur de Francis Jammes, peintre et hagiographe du Velu ou de Rose-qui-a-des-épines3, demeure le protecteur de Verlaine. Nul ne peut parler de Barrès s’il oublie le lecteur et le protecteur de Verlaine, prétendant ne se souvenir que de l’aède de Boulanger, de Déroulède, surtout du lecteur du terrible Jules Soury… Et pourtant, cet aède et ce lecteur existent, malédiction de celui qui s’était refusé à l’aube d’être un maudit, maudit pour l’éternité par son sot engagement en politique. Conte moral ! Car enfin derrière le quêteur pour Verlaine se cache un jeune homme qui se jure de ne jamais succomber aux démons et sirènes qui ont détruit l’homme sans bonifier le poète tel qu’en lui-même dès l’aube il avait paru sous les deux masques de la mélancolie, celui de Pétrarque, une des fleurs de Jadis et Naguère

À la louange de Laure et de Pétrarque
Chose italienne où Shakespeare a passé
Mais que Ronsard fit superbement française,
Fine basilique au large diocèse,
Saint-Pierre-des-Vers, immense et condensé,
Elle, ta marraine, et Lui qui t’a pensé,
Dogme entier toujours debout sous l’exégèse
Même edmondschéresque ou francisquesarceyse,
Sonnet, force acquise et trésor amassé,
Ceux-là sont très bons et toujours vénérables,
Ayant procuré leur luxe aux misérables
Et l’or fou qui sied aux pauvres glorieux,
Aux poètes fiers comme les gueux d’Espagne,
Aux vierges qu’exalte un rythme exact, aux yeux
Épris d’ordre, aux coeurs qu’un voeu chaste accompagne.
et celui du Watteau des Fêtes galantes.

Barrès ne sera pas Verlaine, la chose est entendue, jamais il ne cédera, clochard céleste, mendieur d’azur, les pieds dans nos chemins, à l’absinthe, hideuse sorcière verte, ni ne s’abandonnera, sonnée l’heure du Partage de midi au flux de la Passion. Au dernier moment, il refusera de fuir à Venise en compagnie d’Anna. Le malheur pourtant se terrait prêt à bondir, qui le submergera, comme il submerge toutes vies : son neveu Demange se tuera, installant Anna et Barrès au rang des accusés. Que le père du jeune homme ait été fou comptera moins que le désir de frapper l’homme politique.

La vie du maudit devait lui tenir lieu, précaution inutile, de repoussoir, sans doute ce qui le décide à monter l’opération Secours au poète. Le programme était clair : se garder d’aucune tentation. Du moins jamais jusqu’au délire. Si Barrès, au dernier moment, s’est refusé à abandonner femme et enfant et à fuir à Venise avec Anna, il le doit au spectacle calamiteux de la vie de Verlaine, ce Verlaine, qui, par deux fois, a traversé l’Achéron : connu et cédé à la tentation du Partage de midi, vécu ce calvaire à étapes successives qui va de l’abandon de ses forces et de sa volonté à un autrui terrestre et seulement terrestre - au supplice de l’abandon, quand l’Autre, fatigué de votre attachement, prétend retrouver sa liberté, qu’on dit avec juste raison passion. Verlaine a connu l’addiction, ce mal assez semblable à la passion qui rend un élément extérieur à soi plus essentiel que la vie même, seconde vie et nouvelle malchance mais en dépit de cela Verlaine, quoique longtemps la vulgate l’ait prétendu, n’a jamais cessé d’être un véritable artisan du verbe, un travailleur qui œuvre à la correction impeccable de l’énonciation et l’aède, frère humain, semblable qui guide son lecteur sur le rude chemin de l’expérience. Voilà à quoi aspire Barrès depuis que Stanislas de Gaïta lui a découvert la Ronde table où il prétend siéger, celle où les poètes festoient en compagnie du roi Baudelaire. Il faudra toute une vie à l'impétueux Barrès pour redevenir ce jeune lycéen disciple de Verlaine, maître de la forme et roi du royaume des Humbles.

Une génération sépare les deux hommes. L’un a 42 ans, l’autre 22. Verlaine jouit de l’estime de ses pairs, mais il vit, déclassé, chez sa mère. Aussi solide et toxique qu’elle fût, elle meurt en 1886, laissant son fils à la dérive - la municipalité parisienne s’est refusé à rendre son emploi au communard et au gibier de potence. Désormais malade, souffrant de cent pathologies toutes plus incurables les unes que les autres, le plus grand des poètes vivants survit aux crochets d’éditeurs pingres, un pléonasme - le moyen de n’être pas pingre éditant qui vend peu ! - , condamné - le caractère toujours est destin - à partager ses maigres ressources avec des dames de petite vertu, Jenny et Esther, pas franchement des créatures dignes de figurer dans Les fêtes galantes ! Ce destin fera dire à Barrès dans ses Cahiers : Si j’aime un peu l’humanité, c’est qu’elle renferme quelques quelques êtres de cette sorte, que d’ailleurs elle écrase soigneusement4.”

Barrès a 22 ans le 26 décembre 1884, quand lui parvient la plus ancienne lettre retrouvée dans laquelle
Verlaine réitère
l’expression du parfait plaisir que (lui) a causé l’article sur Baudelaire et la part que Barrès réserve à sa personnalité littéraire dans cette bien curieuse étude.

Restent à Verlaine dix ans à vivre d’hôpital en hôpital, à moins qu’il ne trouve refuge chez la bonne et douce Rachilde, premier amour- pas- toujours du jeune Barrès, qu’un biographe inamical, discourtois et pressé, dira à tort et par confort vénéneuse, admiré et couronné “maître” par Huysmans, Villiers de l’Isle-Adam, Moréas, Tailhade, Cazals, Le Rouge…

Verlaine choisira le quartier - périmètre Panthéon/Soufflot - où il préfèrera vivre et Barrès trouvera l’intermédiaire qui procurera le gîte. Il s’évertuera encore à expliquer au poète qu’un éditeur est rarement un mécène mais que lâcher la proie pour l’ombre n’arrangerait guère ses affaires ! Les sorties de Verlaine dépendent aussi des disponibilités de Barrès, retenu à Nancy par les soins de La Cocarde ! Verlaine flatte Barrès à moins qu’il ne soit sincère, félicitant le député boulangiste5 !

En 1894, soutenu par Robert de Montesquiou, caractère plus riche que son sinistre double littéraire, Barrès prit l’initiative de réunir un certain nombre de souscripteurs qui serviraient une rente à vie au poète malheureux :
Mesdames : comtesse Greffulhe, duchesse de Rohan ; comtesse René de Béarn ; Messieurs, Henry Bauer, Paul Brulat, François Coppée, Léon Daudet, Dr Julian, Jules Lemaître, Magnard, Mirbeau, comte Robert de Montesquiou, Jean Richepin, Sully Prudhomme, Maurice Barrès.

Ces quinze souscripteurs représentent une somme de cent cinquante francs qui, le 10 de chaque mois, sera mise à la disposition de M. Paul Verlaine. Le Figaro se chargera de la comptabilité.

A la mort du poète, Barrès saluera la fidélité des jeunes gens à l’auteur de Sagesse :
Porté par la jeunesse, Verlaine mort devenait immortel…

En guise de conclusion, je laisserai mon lecteur méditer sur ceci : Verlaine ne vaut pas Pascal mais il avait l’accent.
L’accent ? Qu’a voulu dire Barrès ? Juste un atome de “l’effrayant génie” qui eut la prescience de l’impuissance du progrès et de la science à améliorer la vie intime des hommes et pour cela déposa - passé le bref instant de fol amour - déjà, un soulier de satin au pieds de la Consolatrice, refusant d’élire pour rude protecteur ce Christ aux bras étroits en l’honneur duquel les meilleurs d’un admirable siècle durent entrer dans l’arène ? Être poète et seulement poète ?

Quoi qu’il en fut :
Verlaine, il est caché parmi l'herbe, Verlaine.

Insaisissable, pour l’éternité et pourtant à jamais présent.

  1. Revue qui ne connut que trois livraisons et n’eut qu’un seul rédacteur
  2. Henry de Montherlant, « Barrès commence son rôle d’outre-tombe »
  3. Respectivement un chien et une chatte.
  4. Cité sans référence précise dans l’exergue d’un magnifique article de Philippe Barrès paru dans le numéro 12 de la Revue des deux mondes : “Il y a cinquante ans mourait Barrès….“
  5. ibid la lettre de Verlaine

Pauvre Lélian, tous tes amis sont là
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Suarès, miroir du temps
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Du renoncement à l’espèce humaine comme la plus parfaite condition d’un suicide collectif
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