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Un savon au rire Marseillais Rectifié de Laurent James

Un savon au rire Marseillais Rectifié de Laurent James

Par  

Mon plus vieux souvenir de Fernandel le premier film que j’ai probablement vu, c’est son avant dernier : L’homme à la Buick 1968, réalisateur Gilles Grangier. Le nouveau propriétaire installé dans le Calvados à Honfleur, Armand Favrot qui conduit une ribambelle d’enfants pauvres de Paris dans sa Buick Sport Wagon jusqu’en Suisse près de Genève pour des vacances d’hiver, n’est pas bien catholique, il est contrebandier. « Chui pas un imbécile, chui douanier ! » Dira un gone de Lyon, un Fernand sans ailes, mais avec un presque nom de voiture, Raynaud. Oui celui-là même qui recevra à l’oreille une confidence susurrée par Fernandel dans un restaurant italien du Faubourg Montmartre au sujet de sa rivalité avec Raimu : La seule chose dont je suis le plus fier, dans ma carrière, quand on a tourné Le Rois du sport avec Jules, on m’a donné en secret, Jules ne l’a jamais su, 10 000 francs de plus que lui. ». Nous en apprenons des choses dans ce petit livre, avec tant de précisions que l’on irait presque se plaindre de ne pas tout savoir. Dans l’oreille droite ou gauche ? Ni les douaniers ni les contrebandiers ne sont des imbéciles. C’est aussi, il me semble le premier film que j’ai vu avec ma marraine de Lyon qui était ouvreuse dans le cinéma de son quartier près du Parc de la tête d’or. De ce film du grand imbécile intelligent, je ne me suis souvenu que de la Buick et je n’ai même pas reconnu plus tard l’acteur dans le visage de Don Camillo. La voiture était pour moi le seul sujet et le seul personnage. On aura compris que je ne m’intéressais à l’époque pratiquement qu’aux voitures et assez peu aux humains adultes, des écrans ou de la vie quotidienne. Comment une voiture pouvait être aussi grande pour contenir tellement d’enfants à l’arrière, comme une lapine grosse de tous ses petits ? Personnages du film, je revois juste l’homme au chapeau, la scène où il fait descendre les gosses qui vont s’aligner derrière une rangée de platane du bord de la route pour pisser, lui venant les rejoindre. Gamin j’ai sans doute pensé à un concours de longueur, soit de zigounettes soit de jets d’urine, j’ai probablement un peu rigolé, gêné que ma marraine catholique m’emmène voir un tel film, mais ravis de m’encanailler ainsi. Et c’est probablement le premier rire ou sourire que Fernandel m’a extirpé dans ma vie de spectateur au cinéma et à la télévision. J’étais donc loin de prendre la mesure du grand acteur qui venait d’entrer dans ma vie, comme j’étais loin de prendre la mesure des événements cachés dans cette année 68. Des agitateurs de rues avaient bien provoqué quelque émoi chez la maîtresse à l’école. Nous étions prévenus, ils allaient venir nous jeter par les fenêtres, sales petit bourgeois. Et peut-être lui faire perdre son statut de demoiselle protégée de toute souillure mâle. Mademoiselle RZ était dans l’odeur de craie comme dans la ouate. Mais toute poussière est légère et toute blancheur se ternit.

Le retour Balzacien des personnages en un seul et unique acteur

Revenons à nos Fernandel car en 148 films, c’est le retour Balzacien des personnages en un seul et unique acteur. Il n’était vraiment pas catholique cet homme à la Buick !

Dans le premier chapitre de son livre véritablement tour de force stylistique dont je crains qu’elle aura opéré une sélection parmi ses lecteurs, (j’ai offert 5 livres à mes proches pour les fêtes, personne ne m’a fait de commentaires sur sa lecture, si cela a été lu !), notre ami, nous avertit pourtant son préfacier Michel Marmin, procède à « une énumération exacte, précise et éminemment poétique de tous les rôles de Fernandel, mais sans aucune référence aux films où ces rôles sont tenus. » L’avant dernier film de cette litanie :

Armand Favraux cet homme d’allure respectable mais trafiquant de diamants cachés dans sa Buick.

Mais alors comment mon ami Laurent James peut il en faire aujourd’hui un saint ? Entre Gemma Galgani et Maximilien Kolbe. En refermant son livre je suis resté dans l’ignorance totale de ce que je dévoile moi-même ici. Je ne sais pas, alors que son sujet est de nous restituer un Fernandel intime, comment Laurent enfant a été attrapé par Fernandel. Mais je suis persuadé que Fernandel l’a aidé à rester l’enfant. A nous de deviner, mais page 29 : « Fernand a toujours eu un pouvoir de séduction indéniable sur les enfants, qu’il expliquait partiellement en disant que les minots n’ont pas encore atteint l’âge d’avoir honte de rire. »

En renfermant ce livre je dis à ma femme : « J’aurai beau faire, je ne serai jamais jamais aussi intelligent que Laurent James.

- Tu l’admires ? dit-elle.
- Mais sans l’envier. Tout simplement parce que je n’ai jamais demandé au Bon Dieu de me rendre tellement intelligent. C’est comme la richesse, il faut gérer ensuite. C’est pas le tout. Je veux bien être plus intelligent, mais j’évite de me comparer trop, même si je le fais à l’instant, certes, je demande tous les jours à l’être un peu plus, marchandant mes efforts contre l’aide divine, c’est pour une raison simple.
- Laquelle ?
- Mais à cause de la porte d’entrée que la bêtise ouvre toute grande à la méchanceté.
- Expliquez-moi mon mari en quoi ton ami est bien plus intelligent que toi. De plus l’idiot chevalin vu par ton ami, ne cède pas à la méchanceté des imbéciles ?
- Je vais te donner tout de suite la jauge : C’est à peine si je comprends la structure Absolue de Raymond Abellio. J’ai même fait une unité de valeur sur le tarot pendant mes études universitaires de Lettre. C’était sur les arrangements des 22 arcanes en fonction du sénaire septénaire d’Abellio. Mon professeur de linguistique était Maoïste, c’était pour lui du Chinois. Laurent est un spécialiste du Tarot. Délaissant G. Bataille il convoque Raymond Abellio pour, (apprécie la formule !) explorer l’outre fernandélisme intégral sur ses 22 incarnation cinématographiques majeures : Simplet, Crésus, Don Camillo, Dagobert, Topaze, Ali Baba, le Shpountz… sans oublier Dieu chez Duvivier en 62Voulez-vous savoir quel est l’archétype fernandélien du Mat Trimegiste qui boucle la dialectique du vide et du chaos ? Je vais vous le dire, c’est page54. Oui, il le dit… ! Je te laisse aller y brouter ce texte. Alors vois ! Je flotte à peine dans la structure Absolue d’Abellio mais je crois qu’elle élu domicile directement dans le cerveau de physicien atomique de Laurent. Lire Fernandel avec cette grille de lecture est déjà surhumain, mais comme la carte-préface de Michel Marmin l’affirme avec force, un tel livre sur Fernandel ou sur qui que ce soit n’a jamais existé dans toute l’histoire du cinéma ! Il use des armes de la philosophie, de la théologie de la scholastique et de l’intuition.
Autant de moyens pour mettre en lumière un acteur qui serait juste un idiot ordinaire ? Autant de talent pour le même ? Car Michel Marmin qualifie aussi son ami en Parvulesco Laurent James de vrai poète de la race des Apollinaire, des Max Jacob. Et c’est vrai du fondateur de la revue Parousia. Dans le chapitre Loué soit-il évoquant l’activité cinématographique du Fernandel d’avant-guerre, il est question de 8 films dont 5 sont des merveilles cinéplastiques avec une citation de Elie Faure : « tous tournent résolument le dos aux problèmes géopolitiques mondiaux (stalinisme et hitlérisme) pour glorifier l’infinie beauté trans- temporelle de l’Idiotie Biblique. Loué soit il, loué soit il ! » p.43
Tu vois pour répondre à ta question, combien cet idiot-là échappe à la méchanceté humaine des imbéciles !
Imbécile !
Avec cet autre mot, ma tendre, nous arrivons dans le registre de Bernanos dont tu as lu tous les romans. Et un grand acteur chrétien vaut bien un grand écrivain du même bois d’acacia pour nous faire le rappel de l’esprit d’enfance. »

Isabelle jetant un œil sur le titre de l’article que je suis en train de rédiger me demande.

- Tu parles d’acacia, mais Laurent James est catholique pourquoi tu nous fais un titre aux relents maçonniques, les machins les RER et autres REAA, c’est sûrement pas son truc ?

 

- Le bois d’acacia marque la tombe du constructeur Hiram, mais aussi l’arche d’Alliance et aussi la couronne d’épines du Christ. Le rite écossais rectifié a cherché à re christianiser la tradition maçonnique, la dépouiller. Mais ici nous nous penchons sur le premier cri, le premier rite, cela comporte une racine indo européenne védique le mot rite, rta ou arta, évoquant l'ordre du cosmos. Le mot rire à une origine provençale dérivée du Ainsi au commencement nous revenons en rectifiant. Comme tu le sais François Rabelais est né en riant

 

- Et c’est là le portrait d’un Fernandel Rabelaisien, Mais …Quoi, rectifier quoi ?

 

- Lis le livre de Laurent et tu le sauras. Je voudrais que notre rire soit relevé comme un rite ancien. Au fait Laurent James dit que le rêve de Fernandel était de ré- enchanter le calendrier, d’assigner à chaque saint une ritournelle spécifique apte aux plus belles prières extatiques. J’ai appris cette magnifique phrase par cœur, je voudrais en apprendre d’autres. Quand j’étais gosse, le mot sermon, me faisait toujours penser au mot : savon. Quand j’ai découvert Don Camillo, ce savon ne pouvait être que de Marseille ! Marseille allait devenir, notre Ecosse ou notre Irlande, notre Pôle inversé, car tu sais bien que le Sud c’est l’ancien Nord.

 

- Allez je te laisse à ton article, promis je vais lire. Tu as mémorisée une autre phrase pour voir un avant goût ?

 

- Oui, la suite : C’est une tentative directe de mettre en musique, la légende dorée, pas moins ! Mon article tu l’as déjà bien commencé, je dois éviter de faire un simple conglomérat à partir des citations des nombreuses pages cornées de ce petit livre et des non moins nombreux passages soulignés. Alors je me mets simplement maintenant la suite »

 

Fernandel en mille morceaux de rencontres 

C’est au cours de voyage à Campulung, dans les Carpates en Roumanie, qu’il avait organisé pour la commémoration du rappel à Dieu de Jean Parvulesco, en 2016 dans le bus qui nous emportait dans cette terre circulaire des chrétiens orthodoxes et des dieux antérieurs aux paysages faits pour les chiens errants et les spectres post communistes que j’ai pu me rendre compte de la formidable culture cinématographique de Laurent James. Pas tellement dans ses discussions avec moi car la mienne est assez pauvre et disparate mais en écoutant, indiscret curieux, ses conversations avec Clara, sur les sièges devant le mien.

Laurent James aura voulu saisir « l’âme merveilleuse d’un surhomme catholique structurée fondamentalement par la joie sanctifiante d’être au monde. » Je le suis, depuis la publication de son livre cet été qu’il m’a remis quand nous nous sommes croisés à Tours, itinérant, avec son bâton de pèlerin venir parler de son Saint Fernandel, tantôt à Lyon, tantôt sur le plateau de TV Liberté. Il est là en plein dans cette tragi comédie covidienne qui nous fait mourir de rire par le ridicule des politiques qui l’instrumentalisent pour cacher la misère des gouvernances pleines d’inimitié. Les docteurs Diafoirus Molièresques sont complices de gouvernants aux pulsions génocidaires inavouables qui n’en n’ont que plus d’arrogance. Nous rions en fait, nous ne cessons de rire, c’est notre seule arme, mais c’est comme un spray désodorisant pour cacher la puanteur des quartiers Lyonnais jouxtant l’industrie pétrochimique de Feyzin. En cela, le rire innocent de Fernandel est salvateur, car les blessures qui nous viennent de nos légitimes moqueries sarcastiques sont plus que des bleus à l’âme.

Et j’admire oui là encore c’est vrai, j’admire Isabelle a raison, autant que l’intelligence de Laurent James, son courage d’arborer de rire Fernandélien dans cette nasse de mensonges contre scientifiques politiques et médiatiques, d’autant que je sais ce par quoi il passe en ce moment… Ajoutée à la situation collective, du point de vue personnel, il est particulièrement éprouvé. J’ai connu les abysses de ces épisodes pour un être habité par des principes métaphysiques et doué de quelque sensibilité.

Qu’on se le dise, et le sage hindou Swami Isa dont j’écoute la parole depuis ces dernières années l’exprime assez clairement. Le vrai surhumain, c’est tout simplement le véritable humain. L’homme qui aura pu se dégager du statut auquel la société moderne le convoque, celui de démon, tout autant que de celui dans lequel la nature veut le retenir au stade animal, celui là est un humain. Le rire est le propre de l’homme propre dans la salissure de l’âge noir plus noir que noir.

Pie XII aura bien voulu rencontrer le prêtre le plus connu de la chrétienté après le Pape (Don Camillo). Mais De Gaulle est plus humble qui introduit l’acteur en mai 1968, pouvais-je m’en douter a huit ans, avec ces mots le seul français qui soit plus célèbre que moi.

La rivalité avec Gabin me fait bien rire même si je suis né à Lyon quand même au-dessus de Valence, de fait dans l’homme à la Buick, c’est Fernandel qui a pris le rôle prévu pour Gabin et sauvé probablement ce rôle. Parmi les rencontres, il y en a une qui n’est pas peu insolite. C’est celle de Fernandel avec des émissaires inconnus du Royaume d’Araucanie et de Patagonie lors d’énigmatiques rendez-vous à Brooklyn, de source sûre, puisque venant de la grand-mère de Stanislas Parvulesco. S.A.R. Stanislas, Prince d'Araucanie et de Patagonie, successeur d’Antoine de Tounens soutient comme c’est son devoir le peuple Mapuche, il célébrera le VIIème anniversaire de son règne en Juin prochain. Mais comment diantre Laurent James a-t-il fait pour tomber sur cette piste ? Dans tous les cas, au sein des querelles dynastiques du royaume, il est clair que notre ami a fait son choix, cela ne m’étonnerait pas qu’il soit basé sur cette citation de Chesterton tirée de son livre, c’est encore une clé de lecture de Fernandel et que je copie ici, tant il est vrai qu’on peut la marquer en lettres rouges dans cette période de choix récurrents : « L’humanité est faite de jaloux de prétentieux, d’ambitieux, d’égoïstes et de cupides, de pessimistes, mais elle a sa contrepartie de joyeux caractères d’âmes nobles, de sages, de modestes, de dévoués et de désintéressés. Choisissez, moi c’est fait. »

Fernand d’ailes est un gibus mais les enfants de cœur passaient dans les rues de villes normandes en quémandant après un baptême « rascus rascus ton petit sera gibus ! » Il est un saint parce qu’il a le don des larmes. Nous comprenons de mieux en mieux. Il y a même une rencontre avec Goebbels, elle ne s’est pas très pas bien passée avec le boche. Une avec Charlie Chaplin dont rien ne sourd. Fernandel a suivi de près son idole.

Et mon morceau choisi : Fernandel comme Kafka et les suites

De loin, de toutes les rencontres de Fernandel racontées par Laurent James, celle qui me touche le plus est celle avec une petite fille rencontrée sur le tournage de Don Camillo : « Elle lui demanda de la bénir. Il lui expliqua qu’il ne pouvait pas parce qu’il était un acteur déguisé en curé. Alors la fillette lui répondit, des éclairs d’intelligence aiguë dans les yeux.

« Bon dans ce cas tu vas bénir ma poupée. » p 73

Cette histoire rappelle la rencontre que fit Franz Kafka en 1923 dans un parc de Berlin avec une petite fille ayant perdu sa poupée. La dernière compagne de Kafka, Dora Diamant raconte que l’écrivain Praguois épuisé et à qui il ne reste plus que quelques mois à vivre, pour réconforter la petite fille lui fait un pieux mensonge. Elle n’est pas perdue, elle est partie en voyage. Il adressera même les lettres de la poupée à la petite fille pour donner vie à la fiction. Juste après la lecture du livre de Laurent James j’ai eu envie de revoir le dernier de la saga Don Camillo : Don Camillo en Russie. Chronologiquement c’est peut être le quatrième film de Luigi Comencini qui clôt en réalité la saga et chronologiquement dans l’histoire la date de tournée du film est anachronique car en 1965 nous sommes sous Brejnev et plus sous Krouchev. Peut-être bien que Don Camillo réalise dans ce film le début de la prophétie de Fatima concernant la conversion de la Russie. Quand il part, le pope est en train de reprendre ses fonctions dans la ville jumelée de Brezwyschewsky. Peponne lui-même aura été échaudé quant à son idéal du paradis communiste. Scamoggia, le photographe, séducteur à la Don Juan tombe vraiment amoureux de Nadia, la traductrice et hôtesse en Russie. Si on respecte une femme la première nuit au lieu de profiter de son avantage, c’est le risque, comme le lui a expliqué Don Camillo presque défroqué car déguisé en camarade pensant son séjour dans cette URSS en pleine déstalinisation.

Je crois que Laurent James n’a pas exagéré, Fernandel incarne une sorte de saint catholique particulièrement doué pour favoriser le salut des âmes. Jésus fait le reste, il fait d’ailleurs pratiquement tout. La relation télépathique entre Jésus et Don Camillo réitère à chaque épisode le miracle de l’histoire de Marcelino pan y vino. La publicité pour les pattes Panzani, je me suis renseigné depuis, n’est pas le péché contre l’esprit qui ne sera pas pardonné, même si cela reste très grave. Nul saint n’est parfait ! La référence à l’enfant qui parlait avec Jésus est pertinente puisque c’est Luigi Comencini qui fera en 1991 la reprise du film Ladislaoi Vajda en 1955 d’après le roman de José Maria Sanchez Silva José María en (1953). Il connaissait très certainement l’histoire quand il a réalisé les Don Camillo. La suite prévue à Dom Camillo en Russie en 1970 n’a pas pu être achevée à cause de la dégradation de l’état de santé de Fernandel. Don Camillo et ses contestataires était son titre. Ainsi, pas de contestation !


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