L’Europe sermonne la Suisse
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L’Europe sermonne la Suisse
Par Paul Voltor
2 mars 2014 20:00
Les Suisses ont voté. C'est osé, et ça l'est d'autant plus quand les Suisses ne suivent pas les consignes de vote de l'empire européen. Ils ont osé voté non. Mais non à quoi ? À l'immigration de masse. Ce n'est pas seulement la question qui pose problème mais qui l'a posée et dans quelles intentions. Les tenants de l'ordre moral in progress ne jugent que là-dessus. Puisque c'est un parti de droite qui l'a posée, cela ne peut-être que dans une intention xénophobe. L’Europe doit prendre des mesures.
Il fallait réagir, ne pas laisser le mal se réserver une île au plein cœur de l'Europe, à son sommet. Au regard des multiples sollicitations de l'Europe, entre l'Afrique, Kiev, la Crimée, la Turquie et maintenant la Suisse, il est fort à parier que le centre de l'empire soit revenu à ses racines premières, sur le vieux continent, où la maîtrise de la langue et des concepts servent avec plus d'efficacité l'idéologie révolutionnaire de marché. À ce rythme, on aura bientôt un déménagement de l'ONU à Paris ! Il fallait donc que l'Europe réagisse au vote du peuple suisse, qu'elle le sermonne évidemment, et surtout qu'elle le sanctionne. L'idée d'une intervention militaire restant exclue pour l'heure. Quoi que cela aurait un certain charme d'envoyer nos troupes civiles là-bas, juste pour voir s'il y a une vraie différence entre une immigration de masse et l'invasion par une armée d'un pays donné… Venons-en à la sanction enfin : La Commission européenne a confirmé mercredi que la Suisse ne participerait plus aux programmes « Horizon 2020 » et « Erasmus plus » qu'au titre d'État tiers. Il y a plus grave, mais bien sûr, c'est la symbolique et les discours qui accompagnent cette décision qui sont révélateurs d'une partition de plus en plus forte entre l'idéologie au pouvoir et les forces de résistance.
Les réactions de déception pleuvent au sein des universités et sur les réseaux sociaux. Le député italien de la Ligue du Nord, Mario Borghezio, brandissant le fameux drapeau rouge à croix blanche, a scandé « Liberté pour les peuples! » puis « La dictature européenne doit cesser ! », en français et en italien, avant d'être renvoyé de la salle. L'apatride Cohn-Bendit a fait semblant de respecter la démocratie et le vote des Suisses pour passer immédiatement à l'attaque, véritablement porte de drapeau de l'empire, et menacer la Suisse. Il y du Robespierre dans son ton, il défend sa révolution commencée il y a 46 ans, c'est normal. Il a invité à « ne pas déresponsabiliser les Suisses ». Ils « reviendront à genoux parce qu'ils ont besoin de l'Europe », a-t-il prédit. Et le bouffon de l'hémicycle de l'Empire de terminer par une blagounette « c'est la Suisse qui devra mettre ses montres à l'heure. » Le bouffon n'a pas pu non plus s'empêcher d'insulter. Ce qu'il a fait avec Gollnisch en le traitant de crétin. L'insulté ne donnera pas dans "c'est celui qui dit qui y est" mais au contraire marquera sa différence : « J'ai plein d'admiration pour son intelligence et plein d'humilité pour mon crétinisme », a répondu Bruno Gollnisch.
Quelle étrange contrée de la planète que ce vieux continent qui n'a de cesse de battre sa coulpe aux yeux du monde pour tout le mal qu'il lui a fait : civilisation, christianisation, colonisation … et, qui dans le même temps perpétue sa tradition de donneuse de leçon. L'Europe fait le flic d'Afrique, donne des remontrances aux Russes, aux Ukrainiens, et maintenant à la Suisse où elle planque son argent. Si seulement cette dernière pouvait un peu enseigner des bienfaits de la neutralité à notre continent, lui apprendre à la boucler de temps en temps…
Les Suisses, eux, n’ont pas cherché à faire une leçon. Ils se sont contentés d’un acte souverain. Ce qui gratte vraiment et indispose le machin à Bruxelles, c'est cette attitude du peuple suisse de vouloir décider de son sort, même si ce peuple d’ailleurs n’est pas sous sa juridiction, car rappelons que la Suisse ne fait pas partie de la fameuse Union. Le droit des peuples à disposer d'eux même n'a plus aucune légitimité dans un monde globalisé où le bien règne sans plus aucune opposition possible. On ne peut pas laisser la liberté au peuple de choisir le mal ! Le souverainisme est sans doute l’attitude la plus opposée à l’empire. Les machins et les trucs de Bruxelles sont censés fonctionner sans recours aux peuples, ils sont censés administrer selon les principes fondateurs, et jamais explicites, du nouvel ordre mondialiste. Le mondialisme, c'est-à-dire cet internationalisme révolutionnaire accouplé à la société de consommation, le mariage des deux matérialismes des plus efficaces pour remplacer le citoyen en consommateur, transformer tout acte militant en geste de consommation, pour que l’empire organise et maîtrise des controverses intrinsèques.
Si la France et son autorité de tutelle, l’Europe, aiment les étrangers, elle n’aime pas les étrangers qui n’aiment pas les étrangers, sauf peut-être quand l’étranger haï est l’indigène de son cru. Ce qui préoccupe les Suisses, c'est le rythme de la croissance de l'immigration ces dernières années. De 2002 à 2013, la population résidente a augmenté de 70 000 personnes par an en moyenne, et de même 90 000 personnes par année entre 2007 et 2013. Ce n’est pas seulement pour l’immigration que les forces de progrès se battent, c’est pour l’immigration de masse. Leur dessein se trouve révélé par l’habileté de la question de la votation de l’UDC : « pour ou contre l’immigration de masse ? ». La prochaine fois, pour que les masques tombent réellement, il faudrait demander : pour ou contre l’invasion ? Ou pour ou contre la destruction de notre civilisation ? Pour ou contre le grand remplacement de notre population ? Le parti de l’étranger est à l’intérieur, les collaborateurs sont au pouvoir et le peuple est l’ennemi public numéro 1.
Cohn-Bendit, le bouffon de l'Empire
Il fallait réagir, ne pas laisser le mal se réserver une île au plein cœur de l'Europe, à son sommet. Au regard des multiples sollicitations de l'Europe, entre l'Afrique, Kiev, la Crimée, la Turquie et maintenant la Suisse, il est fort à parier que le centre de l'empire soit revenu à ses racines premières, sur le vieux continent, où la maîtrise de la langue et des concepts servent avec plus d'efficacité l'idéologie révolutionnaire de marché. À ce rythme, on aura bientôt un déménagement de l'ONU à Paris ! Il fallait donc que l'Europe réagisse au vote du peuple suisse, qu'elle le sermonne évidemment, et surtout qu'elle le sanctionne. L'idée d'une intervention militaire restant exclue pour l'heure. Quoi que cela aurait un certain charme d'envoyer nos troupes civiles là-bas, juste pour voir s'il y a une vraie différence entre une immigration de masse et l'invasion par une armée d'un pays donné… Venons-en à la sanction enfin : La Commission européenne a confirmé mercredi que la Suisse ne participerait plus aux programmes « Horizon 2020 » et « Erasmus plus » qu'au titre d'État tiers. Il y a plus grave, mais bien sûr, c'est la symbolique et les discours qui accompagnent cette décision qui sont révélateurs d'une partition de plus en plus forte entre l'idéologie au pouvoir et les forces de résistance.
Les réactions de déception pleuvent au sein des universités et sur les réseaux sociaux. Le député italien de la Ligue du Nord, Mario Borghezio, brandissant le fameux drapeau rouge à croix blanche, a scandé « Liberté pour les peuples! » puis « La dictature européenne doit cesser ! », en français et en italien, avant d'être renvoyé de la salle. L'apatride Cohn-Bendit a fait semblant de respecter la démocratie et le vote des Suisses pour passer immédiatement à l'attaque, véritablement porte de drapeau de l'empire, et menacer la Suisse. Il y du Robespierre dans son ton, il défend sa révolution commencée il y a 46 ans, c'est normal. Il a invité à « ne pas déresponsabiliser les Suisses ». Ils « reviendront à genoux parce qu'ils ont besoin de l'Europe », a-t-il prédit. Et le bouffon de l'hémicycle de l'Empire de terminer par une blagounette « c'est la Suisse qui devra mettre ses montres à l'heure. » Le bouffon n'a pas pu non plus s'empêcher d'insulter. Ce qu'il a fait avec Gollnisch en le traitant de crétin. L'insulté ne donnera pas dans "c'est celui qui dit qui y est" mais au contraire marquera sa différence : « J'ai plein d'admiration pour son intelligence et plein d'humilité pour mon crétinisme », a répondu Bruno Gollnisch.
Quelle étrange contrée de la planète que ce vieux continent qui n'a de cesse de battre sa coulpe aux yeux du monde pour tout le mal qu'il lui a fait : civilisation, christianisation, colonisation … et, qui dans le même temps perpétue sa tradition de donneuse de leçon. L'Europe fait le flic d'Afrique, donne des remontrances aux Russes, aux Ukrainiens, et maintenant à la Suisse où elle planque son argent. Si seulement cette dernière pouvait un peu enseigner des bienfaits de la neutralité à notre continent, lui apprendre à la boucler de temps en temps…
Le souverainisme défie l'empire
Les Suisses, eux, n’ont pas cherché à faire une leçon. Ils se sont contentés d’un acte souverain. Ce qui gratte vraiment et indispose le machin à Bruxelles, c'est cette attitude du peuple suisse de vouloir décider de son sort, même si ce peuple d’ailleurs n’est pas sous sa juridiction, car rappelons que la Suisse ne fait pas partie de la fameuse Union. Le droit des peuples à disposer d'eux même n'a plus aucune légitimité dans un monde globalisé où le bien règne sans plus aucune opposition possible. On ne peut pas laisser la liberté au peuple de choisir le mal ! Le souverainisme est sans doute l’attitude la plus opposée à l’empire. Les machins et les trucs de Bruxelles sont censés fonctionner sans recours aux peuples, ils sont censés administrer selon les principes fondateurs, et jamais explicites, du nouvel ordre mondialiste. Le mondialisme, c'est-à-dire cet internationalisme révolutionnaire accouplé à la société de consommation, le mariage des deux matérialismes des plus efficaces pour remplacer le citoyen en consommateur, transformer tout acte militant en geste de consommation, pour que l’empire organise et maîtrise des controverses intrinsèques.
Si la France et son autorité de tutelle, l’Europe, aiment les étrangers, elle n’aime pas les étrangers qui n’aiment pas les étrangers, sauf peut-être quand l’étranger haï est l’indigène de son cru. Ce qui préoccupe les Suisses, c'est le rythme de la croissance de l'immigration ces dernières années. De 2002 à 2013, la population résidente a augmenté de 70 000 personnes par an en moyenne, et de même 90 000 personnes par année entre 2007 et 2013. Ce n’est pas seulement pour l’immigration que les forces de progrès se battent, c’est pour l’immigration de masse. Leur dessein se trouve révélé par l’habileté de la question de la votation de l’UDC : « pour ou contre l’immigration de masse ? ». La prochaine fois, pour que les masques tombent réellement, il faudrait demander : pour ou contre l’invasion ? Ou pour ou contre la destruction de notre civilisation ? Pour ou contre le grand remplacement de notre population ? Le parti de l’étranger est à l’intérieur, les collaborateurs sont au pouvoir et le peuple est l’ennemi public numéro 1.