L’ombre de l’aigle noir couvrait Rome en diapante

Il suffit que je compte cinq personnes croisées sur mon chemin en sortant de ma chambre bravant les conseils du philosophe Pascal. Dans l’adulte chercher l’enfant qui fut, dans l’enfant scruter s’il ne l’est déjà plus. Un sur cinq a pu subir le flétrissement du cœur dans la souillure de la chair. Un sur cinq c’est le chiffre. C’est l’impot, le quint du cent de l’or. Quand la quinte est diminuée la diapente pythagoricienne n’est plus que dissonance. Tous les violons du Roi n’en peuvent plus. On m’aurait tranché un doigt. Ada McGrath (Holly Hunter) dans le film « La leçon de piano » : Alisdair Stewart (Sam Neill) a tranché le doigt de sa femme, mais elle jouera encore avec une prothèse.

Quand j’ai su pour la chanson de l’artiste Barbara, il est difficile d’exprimer le ressenti. Nous avions fredonné cet air avec les premières paroles comme s’il s’agissait d’une illumination. Avant d’apprendre que l’artiste s’était servie de son public, moi, vous peut être, comme de latrines psychanalytiques. Mais alors que l’ombre de l’aigle noir s’étend sur la catholique apostolique et romaine église, c’est comme si j’étais déjà immunisé, rien ne me touche. Voilà mon vaccin : « Un beau jour, ou peut être une nuit, près d’un lac, je m’étais endormie, quand soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un aigle noir. »

Ce rapport Sauvé pour un drame d’âmes perdues. Ah je m’amuse encore des farces que nous joue le destin avec les noms ! C’est comme ce nom du grand menteur américain en charge de la politique sanitaire de son pays, auprès des Présidents. Je veux parler d'Antony Fauci, directeur de l’Institut américain des maladies infectieuses et conseiller médical de la Maison-Blanche, rattrapé par ses emails dont les dits complotistes et la droite américaine a fait un feu de joie. S’appeler Fauci c’est une fausse note assez juste.

On nous donne le chiffre de plus de 300 000 victimes de pédophilie, chiffre énorme mais étalé sur 70 ans, ce qui déplace le problème sans l’amoindrir puisqu’il devient celui d’une impressionnante et diabolique persévérance dans l’Omerta. Les ennemis de l’Eglise romaine s’en donnent à cœur joie. Est-ce là ce qui trouble le plus le monde catholique ? Ils se déchaînent : « Honte honte honte à la catholique qu’a la colique, colère, colère, colère ! » Oh mais tout beau. Les imams ne sont pas en reste du péché mignon mon bon ! Et les rabbins ne nous laissent pas sur notre faim avec les gamins. "Guilouï araïot”, en hébreux cela veut dire “dé couvrement de la nudité“, et cela ne désigne rien d'autre que l’inceste. C’est en tous les cas le sens que l’hébreu moderne lui a donné. Le terme “inceste”, du latin “in-cestus” c’est “non-chaste, impur, souillé”. Le lévitique dans la Bible est la base de l’interdiction de l’inceste pour la tribu ayant échappé à l’Egypte dans laquelle l’inceste entre frères et sœurs au moins n’était pas tabou voir encouragé. Freud en fait un fondement de sa théorie de la séduction traumatique (inceste réel) au profit de celle de l’imaginaire œdipien (inceste fantasmé).

La religion athée du Freudisme ne saurait avoir eu gain de cause dans la lutte contre la pédophilie puisqu’elle y patauge en plein.

Malgré la puissance du tabou le « Centre de Tel-Aviv d’aide aux personnes agressées sexuellement », indique que 25% des demandes d’aide de la part du Centre de Tel-Aviv, concernent des cas supposés d’inceste. Le plus souvent, les faits rapportés par ceux qui demandent de l’aide relèvent d’une période qui date de loin (depuis des mois, voire des années). Le secret a bien fini par s’échapper, le père de Freud, Jacob était bien un ce ces pères incestueux ravageurs. En promouvant sa théorie de l'œdipe et des fantasmes sexuels de l'enfant, Freud cherchait donc principalement à se protéger de la vérité au sujet de son père, et l'obsession, l'opiniâtreté, l'intransigeance, le sectarisme, avec lesquels il cherchera, et réussira au-delà même sans doute de ce qu'il avait jamais pu espérer, à les imposer au monde entier, en le mettant au défi de le détromper, est caractéristique de ce dont il accusera pourtant ceux qui oseront émettre le moindre commencement de doute, à savoir de son propre déni, et non de soi-disant résistances à la psychanalyse qui prouveraient ipso facto le bien-fondé de cette dernière.

Nous avons le cas du petit fils de Freud, Clément Freud. Sylvia Woosley, aujourd’hui âgée de plus de soixante-dix ans, raconte qu’après avoir sympathisé avec ses parents alors qu’il travaillait comme manager des cuisines du célèbre hôtel Martinez de Cannes, il a commencé à abuser d’elle alors qu’elle n’avait que dix ans. En 1952, une crise traversée par le couple de ses parents conduit sa mère à l’envoyer vivre chez Freud. Là, les sévices reprennent. Il lui faudra attendre ses 19 ans pour réussir à s’enfuir. Une deuxième femme accuse, sous couvert d’anonymat, Clement Freud de viol. Elle assure que Freud a débuté ses attouchements quand elle avait onze ans. Il l’aurait ensuite violée alors qu’elle avait environ dix-huit ans. Vienne, 1938. Freud refuse d'emmener ses sœurs en Angleterre. Elles périront toutes dans un camp nazi : c'est cet épisode tragique et méconnu de la vie du père de la psychanalyse que raconte Goce Smilevski dans un roman fascinant, La liste de Freud (Belfond). La religion athée du Freudisme qui s’apparente pour certains de ses détracteurs ou réformateurs à une secte totalitaire, ne saurait avoir eu gain de cause dans la lutte contre la pédophilie puisqu’elle y patauge en plein.

Mais la petite fille de Freud, Eva sera hospitalisée pendant l’été 1944 à Nice conséquences et suites d’un avortement. Pendant son hospitalisation elle se tourne vers les questions religieuses et demandera à recevoir le baptême, le 28/08/1944, pas seulement pour ne plus être juive, en pleine insurrection Niçoise, et communiera sous le nom d’Eva-Maria. Transférée à Marseille, elle meurt en Novembre. La croix au-dessus de sa tombe a été effacée et son domicile a été et jusqu'à 1991, une Consultation de Planing Familial installée au rez-de-chaussée du Palais Galatée, 8, rue Trachel. Ce sont des signes assez étranges. Mais quels sont ces signes ?

Du massacre des innocents…

Voyons hors du domaine de la pensée philosophique, athée ou judaïque ce que nous renvoie le monde de la culture : Le militantisme pro pédophilie et anti familial a eu des thuriféraires , 69 c’est pas juste l’année érotique de Gainsbarre et Jane, au passage vous reprendrez bien un peu de lemon Incest avec Charlotte, c’est aussi les 69 intellectuels français autour de Gabriel Matzneff. Ces heureuses années de liberté libertine entre 1970 et 1980 et plus. Défilons les Jean-Paul Sartre, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Gilles et Fanny Deleuze, Francis Ponge, Philippe Sollers, Jack Lang, Bernard Kouchner, Louis Aragon, André Glucksmann, François Châtelet. Cette époque bénie d’innocence se poursuit au moins jusqu’en 2013 avec le prix Renaudot pour Mazneff. La transgression était de mise et l’œuvre sur l’auteur prime.

Dans le milieu catholique certainement le christianisme avait toutes les armes pour lutter contre le l’infra humain de la pédophilie qu’elle soit ou non incestueuse. L’abbé Philippe Laguérie, ancien supérieur de l’Institut du Bon Pasteur, à propos du rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Eglise en France réagit et pense lui aussi qu’il porte bien mal ou trop bien son nom. Ironiquement car l’Eglise catholique en sort plutôt humiliée, bafouée, perdue… Il fait ses comptes aussi et s’insurge contre l’acharnement sur le clergé de France. Il y a là comme une suite de mon article sur le massacre des innocents puisque le compte des assassinats s'élève à 12 millions d'âmes depuis la loi Veil. C’est vrai que l’on décapitait sous Vichy pour cause d’avortement, Pétain avait refusé la grâce de Marie Louise Giraud fin Juillet 1943. Mais tous ces condamnés à mort là comptent aussi. Et la formule de l’abbé Laguérie, dont le nom est peut être lui aussi significatif puisque l’Eglise est bien malade, reste dans notre mémoire, puisqu’elle est emblématique du pontificat de François : « Il est plus facile d’obtenir une paroisse pour un prêtre pédophile que pour un prêtre de rite latin. » https://www.riposte-catholique.fr/archives/162366

On peut se demander si à large échelle, cette prise de conscience de la gravité de la plaie pédophile dans l’Eglise de Rome déboucherait sur une remise en cause du célibat des prêtres. Admettons que cela finisse ainsi. Imaginons nos curés mariés. Mais pas les évêques ni les cardinaux ni les Papes ? Mais voilà que la Pape François notre Jésuite et sa casuistique a tellement dit qu’il est favorable à l’union civile des personnes du même sexe que tout le monde a cru qu’il est pour le mariage des personnes du même sexe. Fine feuille de papier à cigarette jusqu’à avoir des prêtres mariés entre eux avec les revendications d’adoption et PMA et GPA. Pourrions-nous éviter ainsi les ravages de la pédophilie chez les prêtres quoiqu’il en coûte selon la formule Macronienne ? Je l’oubliais presque celui-là au fait. Ecoutons sa morale à coups de marteaux et demandons nous s’il a l’intention de régler ses comptes avec Brigitte. Il était quand même jeune non ? : « Ce sujet touche des vies et derrière les chiffres, il y a les destins brisés, les vies brisées. C'est pour elles que j'ai une pensée. Les violences faites aux enfants sont intolérables, ce travail doit se poursuivre dans la lucidité et l'apaisement. Une société se regarde et se juge à sa capacité à les punir mais aussi à prévenir ces violences. »

Certainement ce rapport peut être perfectionné, j’espère que d’autres études plus précises suivront par exemple j’aimerais savoir si quelqu’un a calculé l’impact de la modification du Pater Noster par François. Est-ce que le fait de remplacer « Ne nous soumets pas à la tentation » par « Ne nous laisse pas entrer en tentation » a eu effet positif ou négatif sur la criminalité sexuelle des prêtres et des laïques dans l’Eglise. On demande au pape de poursuivre sa modernisation dans l’église pour se conformer à la culture du résultat. On se souvient de ce cri d’André Malraux lancé en 1955 : « Depuis cinquante ans, la psychologie réintègre les démons dans l’homme. Tel est le bilan sérieux de la psychanalyse. Je pense que la tâche du prochain siècle, en face de la plus terrible menace qu’ait connu l’humanité, va être d’y réintroduire les dieux. »

Le caractère non reconnaissable du miracle

Je conduirai alors le lecteur s’il me suit toujours dans le monde des dieux pour évoquer ma deuxième dose de vaccination anti dégoût de la pédophilie. Comme les fêtes de la Mère divine dans la calendrier Hindou ont commencé hier 06 Octobre, j’ai fait passer à un ami Guénonien une vidéo montrant les miracles réalisés par le sage Avatar Swami Premananda dans son ashram de l’Inde du sud en 1989 pendant 10 jours (Navaratri = 9 nuits et 10 jours de cérémonies chants et rituels dans toute l’Inde). La Mère Divine est honorée sous les trois aspects de parèdre de la Trimurti ou trinité Hindoue, qui sont l’aspect destructeur purifiant Shiva Durga, protecteur consolateur nourricier Vishnou Lakshmi , et instructeur ou créateur, Bhrama Sarasvati. Chaque jour le saint faisait un miracle pour la petite centaine de disciples présents faisant usage de pouvoirs acquis de naissance, non par les yogas. J’évite de me chamailler avec un Guénonien surtout s’il est mon ami, car les Guénoniens sont encore du petit nombre de ceux par qui j’ai quelques chances d’être compris, étant donné qu’ils sont gardés à part, en attente. A la lecture de cette vidéo sa réaction sans surprise à été de me dire poliment le phénomène etc. Un Guénonien reste circonspect, il se méfie de toute émotion spirituelle. De crainte d’être abusé. Je réponds au mot phénomène par les mots miracle et merveilleux. Comme il se garde de juger toujours par politesse, il me fait lui dire que le sage a déjà été jugé par l’humanité. Accusé de tous les chefs d’accusation possibles mais en commençant par ce qui marche le mieux, les accusations de viol et pédophilie auprès des orphelines recueillies dans son ashram.

La plus lourde condamnation pénale de toute l'histoire juridique de l'Inde moderne où la peine de mort est abolie comme en France, c'est d'ailleurs un anniversaire à la gloire de socialistes qui en ont bien besoin… Condamnation à je ne sais plus combien de peines de prison à vie… on voit qu’ils croient à la réincarnation ces hindous ! Il fallait cela puisque la peine de mort est illégale dans l’Inde moderne. J’ai suivi toute l’affaire pendant 17 ans jusqu’arrive une mise à mort illégale comparable à celle du Seigneur Bouddha. Le saint homme était plus qu’innocent. Il est la pureté et l’innocence même ! Ainsi l'Inde moderne pouvait traiter de la sorte un de ses plus grandes sages ! Elle a même collectionné les affaires de ce types toutes aussi fausses et montées dans cette période sous l'influence de groupes de pressions que certains pensent étranger, venus d'occident outre Atlantique. Voilà été une prise de conscience de notre  degré d'enténèbrement de fin de cycle cosmique, d’enfoncement dans le Kali Yuga, l’âge noir. Qui, quoi d’autre pourrait me prendre au dépourvu ? L’homme moderne est tellement saturé de peurs, de mensonges, et perversion qu’il ne sait plus réagir aux miracles, ni les voir. Comme Lancelot dans le château du Roi Pécheur voyant passer la coupe et la lance du Graal, hébété, il attend les prochaines mésaventures de son existence torturée. Et c’est pourquoi peut être Mircea Eliade avait parlé du caractère non reconnaissable du miracle.