Ô Femen, je vous aime
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Ô Femen, je vous aime
Par Paul Voltor
5 janvier 2014 20:00
Cela pourrait être de l’art contemporain mis en performance avec la bénédiction de l’ex-évêque de Poitiers ou le meneur du boys band « les prêtres », cela pourrait être le come back raté des playmates de 1982 du Collaro Chaud attendant fébrilement le gong du gag, mais c’est simplement ce que cela parait, du terrorisme féministe par le sacrilège. Pour une fois, ce qui nous irrite n’a pas la prétention à être autre chose. L’ennemi est déclaré, dévoilé, c’est dire s’il est devenu puissant.
En ces temps d’hiver à couvrir les seins que l’on ne saurait voir, les Femen s’agitent, avec pour lieu de prédilection, pour leur performance, les lieux de culte. Derniers shows en date :
La député UMP Valérie Boyer plus courageuse que les autres, moins gênée par l’exhibition des torses féminins, a posé une question écrite, publiée au Journal officiel du 31 décembre 2013, sur le financement du mouvement des Femen et veut notamment savoir si elles reçoivent d’éventuelles subventions. Mme Boyer «alerte M. le ministre de l’Intérieur sur le mouvement Femen, apparu soudainement en 2008 et qui depuis ne cesse de faire parler de lui, notamment en raison d’une opacité de ses origines, ses motivations profondes et son financement.» Elle ajoute : «il est curieux de constater le peu de renseignements juridiques figurant sur le site internet du mouvement, laissant à penser à une devanture téléguidée par des volontés politiques sous-jacentes et non déclarées». Le gouvernement de collabos dispose de deux mois pour répondre à cette question écrite, deux mois pour créer l’écran de fumée supplémentaire, cacher ces seins, cacher les loges, cacher le diable et ses détails.
Pour combattre ces démons dévoilés, il n’y a que deux choses l’amour et l’épée. Et idéalement l’épée par amour. Mais comme nous sommes dans un monde malgré tout émasculé par le confort de la consommation, force est de constater qu’il ne nous reste plus que l’amour. Alors, mettons nous en rang, pectoraux fiers, et déployons nos glottes pour chevroter avec force et générosité, façon chœurs de l’ex armée rouge :
En ces temps d’hiver à couvrir les seins que l’on ne saurait voir, les Femen s’agitent, avec pour lieu de prédilection, pour leur performance, les lieux de culte. Derniers shows en date :
- Jeudi 19 décembre, Inna Shevchenko, chef de file des Femen en France a retiré son tee-shirt près de la place Saint-Pierre pour protester contre la condamnation de l'avortement par l'Église catholique.
- Vendredi 20 décembre, Éloïse Bouton voilée de bleu ciel, un morceau de foie de veau en main a mimé « l’avortement de l’embryon de Jésus », s’est dépoitraillée en se tournant vers la nef, puis a uriné devant l'autel de la Madeleine à Paris, le dos barré de l’inscription « Noël est annulé ».
- Mardi 24 décembre, à Cologne, une Femen a perturbé la messe de minuit. Elle a surgi du premier rang, sauté sur l’autel, bras en croix et la poitrine peinturlurée du slogan «I am God».
La député UMP Valérie Boyer plus courageuse que les autres, moins gênée par l’exhibition des torses féminins, a posé une question écrite, publiée au Journal officiel du 31 décembre 2013, sur le financement du mouvement des Femen et veut notamment savoir si elles reçoivent d’éventuelles subventions. Mme Boyer «alerte M. le ministre de l’Intérieur sur le mouvement Femen, apparu soudainement en 2008 et qui depuis ne cesse de faire parler de lui, notamment en raison d’une opacité de ses origines, ses motivations profondes et son financement.» Elle ajoute : «il est curieux de constater le peu de renseignements juridiques figurant sur le site internet du mouvement, laissant à penser à une devanture téléguidée par des volontés politiques sous-jacentes et non déclarées». Le gouvernement de collabos dispose de deux mois pour répondre à cette question écrite, deux mois pour créer l’écran de fumée supplémentaire, cacher ces seins, cacher les loges, cacher le diable et ses détails.
Pour combattre ces démons dévoilés, il n’y a que deux choses l’amour et l’épée. Et idéalement l’épée par amour. Mais comme nous sommes dans un monde malgré tout émasculé par le confort de la consommation, force est de constater qu’il ne nous reste plus que l’amour. Alors, mettons nous en rang, pectoraux fiers, et déployons nos glottes pour chevroter avec force et générosité, façon chœurs de l’ex armée rouge :
« Quelquefois Si dures Que chaque souillure Longtemps perdure Comme une blessure… FEMEN…Je vous aime FEMEN…Je vous aime Si parfois ces mots se déchirent C'est que vous ne savez que haïr Ou même pire O…FEMEN… »Écoute bien cette chanson écrite pour toi ô diaphane Caroline Fourest qui nous a haïs bien avant de nous connaître, toi dont on voit le squelette en filigrane, les angles morts. Comme toute marionnette diabolique, il n’y a rien tant qui exaspère les FEMEN que les actes d’amour que nous leur prodiguons. Cela ne les fait que davantage souffrir d’avoir choisi de refuser l’amour. Le diable souffre bien perpétuellement de sa séparation envers Dieu, sans parvenir à le désirer. La haine va nécessairement avec le mépris de soi, l’absence de pitié dont on est capable pour soi. Alors voici la proposition : répondre à chaque profanation par une bénédiction de leur local, de leurs corps, etc. Des prières tatouées et des croix scarifiées répondront à leurs blasphèmes barbouillés, l’eau bénite répondra à leur pisse.