Swami Isa, le Maître de la Rectification délicate

Cet article est une reprise modifiée d’un article paru en anglais dans le magazine numérique Om Gayatree en clôture du dossier pour le 67^ème anniversaire de Swami Isa le 12 Novembre 2021 dernier. https://heyzine.com/flip-book/2591863c16.html#page/84

La publication de cet article en français est l’occasion d’annoncer la reprise de la visio conférence internationale sur l’éducation organisée à l’initiative du Parlement Global de l’Energie sur l’éducation qui avait été prévue en cours d’année et fut annulée à cause de la crise sanitaire. Elle se tiendra les 10/11/12 Décembre prochain il est possible encore de s’inscrire pour y assister : https://www.ivpt.org/isalayam_home/read_news/global-education-policy-for-total-consciousness-conference-2021

On connaît mal l’histoire véritable de ce Maître fondateur d’une communauté juive des bords de la mer morte en Judée qui se disait détentrice des clés secrètes de lecture et d’interprétation de la Torah. Il est désigné dans les manuscrits par le terme obscur « Maître de Justice. »  Son école qui sous sa forme originale n’aurait duré que 17 ans a influencé probablement le christianisme primitif et il serait la base de toute l’attente messianique du Judaïsme jusqu’aux aspirations Coraniques.  Les hommes aspirent à la Paix et à la Justice, mais ce qui semble leur manquer toujours c’est la connaissance véritable et précise qui puisse les aider à réaliser un véritable changement profond dans leur vie.

Quand j’ai commencé à lire ce qui concerne la I - théorie universelle, qui est une théorie du Tout conceptualisée par le savant Swai dont la physique occidentale d’Einstein à Hawkins a fait un Graal encore introuvable, j’ai eu l’impression d’entrer dans une description du Maître horloger livrant le mécanisme de l’Univers dans une notice claire enfin compréhensible. La description de la vibration de la I particule, en 4 phases, m’a fait penser au moteur à explosion, à 4 temps. J’ai vu alors Swami Isa comme le Maître de la Rectification délicate. Il se penche avec lson Parlement Global de l’Energie sur les problèmes de l’humanité, mais non pas comme un Juge. Il arrive comme un mécanicien avec des outils pour réparer les pannes… Si nous voulons que les choses aillent mieux.

Notre humanité dans sa phase actuelle d’évolution ne souffre pas tant des manques dans divers domaines, sauf de manque d’Amour. Cependant tout ce qu’elle semble maîtriser lui échappe : le dérèglement climatique qui lui fait tellement peur, n’est peut être que le reflet extérieur de son propre dérèglement intérieur. Nous voulons un changement de qualités en nous-même et dans le monde, mais pour que cela survienne, il nous faut une science claire nous permettant d’analyser chaque aspect de notre vie dans les relations entre le monde extérieur que nous croyons avoir exploré à fond et le monde intérieur, oublié par le matérialisme dominant.

“When studied this way everything has a relation between the outer word and th inner world. Nothing is obscure, and nothing is left out. Through this kind of study, the reality of oneness comes into sharp focus and becomes our basic awarnness.” Swami Isa

La culture indienne offre une infinité de chemins spirituels, c’est un arbre- forêt comme le banian. Je ne me lasse pas d’en parcourir les voies. Mais la ligne de développement spirituel dont je suis la plus proche, car plus accessible à un Européen de culture chrétienne est celle mise en œuvre par la « vague Avatarique » débutant à la fin du 19^ème siècle avec Sri Ramakrishna et Swami Vivekananda, car elle laisse toute la place à la rationalité sans réduire la recherche à un os de sèche, ni la vider de la richesse de la tradition portée par les liens Guru/Shishya, Maître/Disciple qui font la force, le charme, la poésie et l’efficacité de la transmission du Sanathana Dharma. (nom véritable de ce que les occidentaux et les Perses ont nommé l’hindouisme).

Swami Isa n’offre certes pas simplement une théorie, et des outils, il parle, agit et inter-réagit envers les chercheurs et aspirants spirituels comme avec toutes les âmes humaines qui croisent sa route à partir d’une réalisation métaphysique laissant penser que les I particules qui le constituent comme tout et comme nous tous sont très largement polarisées dans la vibration pour reprendre ses caractéristiques de sa théorie du Tout de la matière blanche. Celle qui apporte la clarté d’esprit, la joie et la paix.

Son nom spirituel, celui que le monde divin lui a été demandé de porter, ne peut pas ne pas évoquer pour des chrétiens ou des musulmans de l’Inde la tombe de Hazrat Isa sahib («Son éminence le maître Îsâ ») du cimetière dans le quartier de Khanyar, au centre de Srinagar au Kasmir. Nous voici en station devant un mystère non élucidé encore : la présence ou non de Jésus en Inde et au Tibet au cours de ses 17 années de vie cachée, avant son ministère en Palestine révélé dans les évangiles synoptiques et de son éventuel retour au Kashmir après la crucifixion, évènement bien plus improbable encore mais porteur, s’il était vrai, de bouleversements théologiques profonds.

Ce qui ne fait plus tellement de doutes c’est l’apostolat de Saint Thomas qui aurait fondé une communauté chrétienne au Taxila dans le royaume indo-parthe frontalier à l'époque du Ladakh où se trouve Srinagar. L’Inde est inclusive et conservatrice aussi les traces et influences de Saint Thomas en Inde sont des racines chrétiennes aussi vénérables que celles de la communauté d’Antioche fondée par Saint Paul dont le Liban tire encore aujourd’hui une légitime fierté. Cette tombe est vénérée en tant que tombe de Jésus par un mouvement réformiste musulman nommé Ahmadiyya fondé par Mirza Ghulam Ahmad à la fin du XIX^ème siècle.

Ce culte est rendu possible par l’enseignement Coranique qui on le sait nie la crucifixion et la résurrection du seigneur Jésus, ce qui est source de rejet hargneux séculaire du message Coranique par le monde chrétien déjà crispé par son rejet des « hérésies » internes, rejet auquel l’Islam a répondu et répond encore par des persécutions et des anathèmes anti chrétiens. Cette tome si écartée de l’enjeu des croisades à Jérusalem avec ses bains de sang autour du tombeau d’un Christ ressuscité offre à travers un tel mouvement réformiste de l’Islam, un espace d’amitié spirituel et de complicité entre chrétiens, Musulmans et Hindous. Autant dire dans le monde d’aujourd’hui un havre de Paix… On ne peut ignorer non plus bien sûr Isa ibn Maryam, le nom Coranique de Jésus.

Du point des religions internes de l’Inde , nous sommes renvoyés à Isha Upanishad, la plus courte et condensée des Upanishad, livrée comme la Bagavad Gitâ est en 18 chapitres, mais ici en 18 versets. Isha Upanishad est considérée comme une Shruti c'est-à-dire un texte révélé pleinement canonique parmi les textes sacrés du Sanathana Dharma. Comme toutes les Upanishad elle est postérieure aux quatre Védas qu’elle éclaire. Isha Upanishad est un très bref développement de l’Ayur Véda, l e Veda blanc. Elle décrit la nature de la réalité suprême, Ishwara, le Seigneur de l’Univers, c’est un monisme. Il est facile de faire le rapprochement avec la I -théorie surtout si nous récitons de verset 5 qui me fait penser au mantra de l’Humain transmis récemment par le Swami de Trivandrum : « Cela est en mouvement, Cela est sans mouvement; Cela est lointain, Cela aussi est proche; Cela est au-dedans de ce Tout, Cela est aussi hors de ce Tout. »