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Vous reprendrez bien un peu d’eau bénite dans un verre à whisky mon fils ?

Vous reprendrez bien un peu d’eau bénite dans un verre à whisky mon fils ?

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Il est assez délicat de formuler des réserves voire des critiques envers le magistère de Pape François quand on regarde les choses du point de vue d’une partie du peuple de gauche, en France en Europe ou dans le monde, qui se tourne vers lui avec espérance et éprouve enfin, peut-être, une satisfaction d’avoir un tel Pape sur le trône de St Pierre. J’élargis volontairement avec le peuple de gauche au-delà des Catholiques eux même car François peut être apprécié par des non catholiques. Il me semble que les Protestants, il est presque Protestant parfois, peuvent l’apprécier. En revanche, le dialogue avec un monde Orthodoxe toujours très hostile au Catholicisme, est retombé après JP II.

De la préférence  islamique dans le dialogue inter-religieux du Pape François.

Les musulmans seraient certes bien difficiles de ne pas l’apprécier, mais je crois que les plus clairvoyants politiquement et métaphysiquement d’entre eux, ceux du cœur gnostiques de l’islam, savent assez bien à quoi s’en tenir avec lui et le voient comme un moderniste qui leur fait des cadeaux peut être empoisonnés à long terme. Non seulement Les hindous vivent une situation inextricable depuis l’indépendance de l’Inde avec l’islam, le Pakistan, le Cachemire. Narendra Modi ne va pas copiner avec Pape François mais avec Bibi en Israël. Une bonne partie de la communauté juive est menacée à nouveau en France et en Europe ou ailleurs dans le monde non pas par des racistes d’extrême droite, mais par des musulmans. Est-ce que le pape est ému par cela alors que le Catholicisme est un judéo-christianisme ? Du fait de sa préférence, de sa prédilection  islamique dans le dialogue, je ne vois pas quel dialogue ce pape peut avoir avec les Indous et Bouddhistes, ni avec les Juifs et le judaïsme, qui ont tant pourtant à nous apporter et dont j’ai beaucoup reçu. Je doute qu’il passe très bien dans ce monde là de même que dans le monde, comme pouvait le faire le pape Jean Paul II qui, lui, avec les rencontres d’Assise, était vraiment dans l’esprit franciscain sans en avoir le nom.

Avec les non chrétiens agnostiques ou athées, s’ils sont de gauche, ils ont en commun entre eux dans leur vie de militants d’avoir à être déçus, soit par l’incompétence ou l’impuissance puisque la gauche a travaillé pour abolir l’argent roi qui règne aujourd’hui en maître absolu, soit par la trahison de leurs chefs. Voir ce Pape qui incarne assez essentiellement une politique de gauche avec le rayonnement mondial que lui accorde sa charge, est sans doute un réconfort, une compensation. Je ne voudrais blesser personne car il est assez cruel de porter atteinte à l’espérance d’autrui, qu’elle soit d’ordre social ou métaphysique. Comment juger du bien et du mal, du juste ou de l’injuste du vrai ou du faux ? Nous essayons je juger le moins possible mais au moins d’y voir clair.

Si les réserves et les doutes que je ne peux m’empêcher d’avoir envers Pape François sont valables, c’est dans un premier temps peut être peu charitable de les exprimer, mais forcément tôt ou tard cette vérité là sera visible et alors ceux qui m’auront entendu auront été un peu préparés à cette nouvelle déconvenue, à cette déception, à cette prise de conscience. Il faut dire qu’au départ les choses partent mal de part son élection de remplacement du Benoît.

Benoit XVI balayé par la controverse de Ratisbonne ?

Benoît n’était pas au bout du rouleau on s’en est bien rendu compte ensuite. Est-ce qu’il y a eu un changement de régime au Vatican pour éliminer un pape plus conservateur, et de toute façon ayant un discours beaucoup plus ferme sans être hostile envers le monde musulman, un remplacement commandité par la gouvernance mondiale ? La controverse contre le Pape Benoît après son discours du 12 septembre 2006 aura été l’erreur fatale qui l’aura fait éliminer avant la fin de son mandat ? Et nous aura valu un Pape prenant exactement le contre-pied ? Ce discours était critiquable, contestable, maladroit par certains aspects, mais il n’était pas une insulte à l’islam caractérisée. La vigueur ou violence des réactions démontrait en tout cas ce qui ne fait que se confirmer : l’islam n’est pas critiquable. Il partait d’un dialogue entre l’empereur byzantin lettré Manuel II et un savant persan dans le camp d’hiver d’Ankara en 1391 sur le christianisme, l’islam et leurs vérités respectives. Il donnait la préférence au christianisme. Il prétendait à un lien privilégié entre raison et foi en culture chrétienne hellénisée, oubliant que les musulmans nous ont transmis les anciens à l’occident médiéval et que l’islam se veut une religion plus rationnelle que le christianisme. Mais sur le chapitre de la conquête religieuse violente et de la contrainte en religion, c’était vrai dans la geste de Mahomet et cela l’est encore comme nulle part ailleurs dans le monde musulman aujourd’hui. Le dire n’était pas faire allégeance au sionisme ni au néocons US. Quand je pense que ce Pape a été accusé de sortir de son rôle religieux et de faire de la politique. Que devrions-nous dire aujourd’hui avec François ? Est-ce que Benoît jugé traditionaliste, et proche de l’extrême droite autant qu’islamophobe pour si peu a été remplacé ? Le dossier mérite d’être étudié, la question se pose, ce n’est peut être pas vrai mais ce n’est pas absurde.

Le Franciscain en couverture du jésuite

Ensuite le choix d’un nom François pour un jésuite brouille pas mal les pistes car ces deux courants ou familles ces deux notes au sein de l’Eglise sont presque aux antipodes il me semble. Et pour moi, j’en arrive à croire le Pape jésuite, je vois François en jésuite sans tomber dans les fantasmes simplistes contre les jésuites, car ils ont des qualités que j’admire si on leur attribut aussi certains défauts qui cristallisent l’anti cléricalisme des uns et des autres. Mais je vois le Franciscain comme une couverture, une sorte de leurre ou une illusion naïve. En 1219, en pleine croisade, François se rend à Damiette en Egypte et retrouve non sans périls et mauvais traitement, le sultan Al-Kamil qui était un homme ouvert à autrui et qui sera subjugué par le saint. Dans son livre « Le soucis des pauvres » (Flammarion 1966) Albert Jacquard dit que le Sultan n’oublia pas le sourire de François, sa douceur dans l’expression d’une foi sans limite. Peut être ce souvenir fut il décisif lorsqu’il se décida, dix années plus tard alors qu’aucune force ne l’y contraignait, de rendre Jérusalem aux chrétiens. Ce que les armées venues d’Europe n’avaient pu obtenir, l’intelligence et la tolérance de Malik- al Kamil permettaient à l’islam de l’offrir. Sans doute le regard clair de François avait il poursuivi son lent travail dans la conscience de cet homme ouvert à la pensée des autres. 

Il fallait être un saint immense porté par une telle foi et doté d’un tel courage, tout ce qu’il était. L’ouverture du pape envers l’islam me semble, que Dieu me pardonne si je me trompe, une parodie de cette épopée et un déni de la situation géopolitique à pas si long terme dans son soutien à l’immigration musulmane en Europe. Il va jusqu’à dire aux chrétiens qu’ils ne doivent pas chercher à convertir les musulmans qui nous en viennent. Remarquons que François est allé devant le Sultan et ses troupes avec un discours de conversion franc envers lui, c’est peut être ce qui a fonctionné !

Laisser faire la nouvelle invasion musulmane qui se fait via l’immigration, c’est aggraver la paupérisation générale de l’Europe, classes moyennes et pauvres, c’est retarder voire détruire toute possibilité futures d’échanges véritables et fructueux entre les cultures chrétiennes et islamique et, au contraire préparer, faire le lit, de tout ce qu’on voudrait éviter, les racismes et la haine inter religieuse, c’est affaiblir encore plus la civilisation chrétienne qui n’a pas porté ses fruits escomptés et dont il est le premier gardien sur cette planète, c’est dénaturer la notion de charité qui est la vertu principale du monde chrétien mais qui dans une certaine mesure doit bien commencer par soi-même comme le dit la sagesse courante. Je ne vais pas reprendre tous les arguments pour contester le tout migratoire, ils existent, le débat n’a pas vraiment lieu car les citoyens ne décident pas. On dirait que nos politiques ont cherché à se racheter une vertu en expiant le passé de colonisateurs par une certaine politique avec certains encore là pays musulmans, repentance bien douteuse car, tout en continuant sous d’autres formes le pillage des ressources de l’Afrique.

Quand le pape François reçoit l’évêque de Parténia

De même l’Eglise cherche-t-elle à faire oublier les scandales sexuels envers les mineurs, contre charité dans laquelle elle est empêtrée depuis des décennies ? Les problèmes écologiques sont majeurs, une position de l’Eglise sur ce sujet est bien sûr bien venue, mais la croisade du pape sur l’écologie n’est toujours pas là ou j’attendrais un pape qui n’arrive déjà pas à me convaincre moi qui suis né dans cette culture catholique et y reste attaché, qu’il est un pape et défend la civilisation qui lui a donné son job… Se posait jusqu’à ce dimanche la question d’une pétition pour réclamer la rouverture des églises par soucis de maintien du service eucharistique. Au nom de l’humanisme, l’évêque de Parténia, Monseigneur Jacques Gaillot, rejetait cette initiative, la critiquait vertement, la messe pouvait attendre. Nous aurions pu passer après les restaurants, peut être les boîtes de nuit et les bordels ? Je ne veux pas insister sur les multiples positions sociétales et politiques de l’évêque de Partenia. Elles sont connues, il a fait ce qu’il fallait pour cela. Parmi ses coups de gueule beaucoup sont justes notamment sur le refus des essais nucléaires. D’autres comme sur le droit au blasphème au sujet du film « La dernière tentation du christ » et le livre « Les versets sataniques » donnent le vertige. Et là encore le paradoxe, l’illogisme car être pour le droit au blasphème et pour l’immigration musulmane, c’est se tirer une balle dans le pied. Son approbation du mariage homosexuel, gagné aujourd’hui au civil mais qui se poursuit avec rage assez sourde pour l’obtenir dans l’Eglise, de l’euthanasie et plus significatif encore en 1989, il assiste à la cérémonie de transfert au Panthéon des cendres de l’abbé Grégoire, seul évêque de France, c’est bien là la religion de l’homme dans sa phase d’achèvement en cours pour remplacer les voies de la Tradition Primordiale. Je ne veux pas développer longuement la question de son militantisme pro droits LGBT. Il y a eu des droits à défendre, il y en a encore dans le monde, ce n’est pourtant pas la mission d’aucune religion à ce niveau d’engagement. Il y a tant à faire pour défendre la famille, le mariage. Ces hommes qui ont renoncé à la sexualité et à fonder une famille sont en réalité des protecteurs de la famille et du mariage justement du fait de ce renoncement… quand il est effectif. La famille est en cours de destruction. Nous sommes dans une question anthropologique métaphysique de base qui fait que l’Eglise ne peut pas défendre le mariage pour tous, son rôle est résolument d’y faire obstacle. Ensuite, même en se situant dans une perspective humaniste, ses ministres peuvent comprendre que cette dérive de l’institution du mariage ne peut que renforcer le clivage social et l’homophobie et donc faire régresser la tolérance qui avait été obtenue non sans mal. En septembre 2015, l’évêque de Parténia était reçu à la résidence Sainte Marthe par Pape François. J’imagine qu’elle a commencé par la phrase que j’ai mise en tête de cet article.

Devons-nous, gaulois réfractaires demander, des prêtres réfractaires ?

Ce n’est peut être pas bien grave en effet cette interruption des sacrements que nous avons vécue, car nous n’avons plus dans nos rangs de Marthe Robin ne se nourrissant que d’une hostie par jour. Peut-être que le Vatican peut renouer avec la tradition des bons points d’indulgence pour le paradis. Quelques services aux migrants sur les côtes d’Italie, un peu de propagande pro immigration vaudront une messe. Mais qu’on m’excuse, là encore je vois les choses tout à fait autrement. S’il y une chose qui m’attache plus en dedans des doctrines et théologies à l’église romaine, c’est bien l’eucharistie. C’est le cœur. Celui qui devrait être habité par cette présence eucharistique, c’est bien le Pape, l’évêque de Rome. Le graal de Valencia est peut-être le calice de la sainte scène, ce n’est pas prouvé mais il est presque certain qu’il a été la coupe dans laquelle les successeurs de Pierre on célébré la messe pendant deux siècles. Jusqu’à Sixte II, mort en martyre avec Saint Lorenzo. C’est là que j’aurais attendu un pape avant toute chose, dans l’urgence spirituelle transmise à toute l’église universelle, de maintenir le service du Graal pendant l’épidémie covid-19, qui n’est peut-être qu’une première attaque… anti divine. Mais l’Eglise est déjà ventre à terre… Chrétiens retour aux catacombes ? Devons-nous, gaulois réfractaires demander, des prêtres réfractaires ?

Les positions de Pape François apportent de la confusion sur la réalité du mal

Je vais terminer sur un point car j’ai été interpellé par un ami sur ce sujet. L’idée que le mal n’est que l’absence de bien est à mettre en relation avec les affirmations de pape François sur l’inexistence de l’enfer. Je comprends ceux qui aiment François pour tout un discours théologique doux envers certains. On aura noté que François ne veut pas juger les homosexuels : « qui je suis pour les juger ? » Mais ensuite, il a eu à se raccrocher aux branches, cela n’a pas plus à tout le monde car il a parlé de pathologie… Quand il dit qu’il n’y a pas d’enfer, il précisa ensuite : « Ceux qui ne demandent pas pardon dans ce monde ou dans l’autre seront juste détruits. » Cela reste sévère dans la mansuétude apparente ou première. Dans la pensée de réincarnation, les choses peuvent prendre du temps, l’âme traversera si elle commet moult erreur, des enfers terrestres et aussi dans le bas astral, mais elle en sortira avec l’aide du christ et des sages saints maîtres, prophètes ou avatars, mais l’évolution, la réintégration en Dieu pour mieux dire, se fera. C’est la connaissance pas des interprétations. Je fais partie de ceux qui regrettent le retrait de la réincarnation dans les doctrines de l’Eglise Romaine et que l’église cathare avait gardée.

La destruction de l’âme n’intervient que pour les êtres qui auront marché dans l’ombre pendant des cycles et des cycles. Une petite, infime minorité ayant résisté à la compassion et à l’amour divin jusqu’au bout. Je pourrais rejoindre le pape mais le formuler autrement. Pape François ne nie pas l’existence du mal, on ne peut le lui reprocher, ni de l’adversaire. Il décrit bien les processus d’aliénation de l’homme par le mal, sur ce point il est bon. Il dédramatise le mal, c’est peut être juste, il le dépersonnalise, éloignant les figures de Satan et là, il peut avoir raison encore, mais j’ai envie d’ajouter quelque chose. La question du mal à ce que j’ai pu en conclure me semble assez mal posée. On peut dire qu’il est l’absence de bien. K.H dit dans une lettre des Mahatmas que le mal n’a pas d’existence per se. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas d’existence sur ce plan et sur des plans subtils ! Il n’est pas l’absence de bien seulement, il en est aussi les déformations et là on ne peut plus parler juste du bien, mais on doit parler de la vérité. La question est mal posée, car ce n’est pas juste le bien et le mal à quoi nous devons réfléchir, mais à toutes les dualités. La dualité elle-même. L’humain fait l’expérience dans la matière des dualités dont l’une est ce que nous nommons le bien et le mal. Le mal n’existe pas pour les grands initiés en tant que force séparée seulement. Ils le comprennent, il lui fait obstacle autant qu’il leur est possible. L’aspirant spirituel de toutes religions et de toutes écoles s’efforce de se libérer du mal, mais ce n’est pas en le niant ni en réduisant son rôle, il peut l’ignorer, mais en toute connaissance de ce qu’il est et seulement à ce moment là. Les positions de Pape François encore sur ce sujet apportent de la confusion, ce qui renforce l’image de pape noir qui entre dans les ruses du diable en niant son existence. Les systèmes dualistes comme le manichéisme ou le catharisme chrétien, ont leur valeur pédagogique. La preuve en est la perfection de leurs élites. Il est peut être préférable de croire au diable et le craindre, que de tomber dans le relativisme moral.

Même dans l’hindouisme qui est mois moralisateur que les religions issues de la souche sémitique, et plus souple, ils ont pris conscience de la valeur des différents niveaux de dualisme, puis dualisme mitigé avant de parvenir au monisme pur qui est accessible à très peu et ne peut donc servir à spiritualiser des masses. Les trois religions du livre y compris l’islam qui professe une rigueur monothéiste la plus pure sont des dualismes, puisque le Dieu a un Adversaire. IL n’est pas tout seul, ceci dit en passant, au regard de leurs entreprises de correction des autres voies spirituelles dualistes accusées d’être polythéistes païennes etc., comme si la multiplicité était le mal alors. Et on s’emmêle les pinceaux encore avec François champion toute catégorie du pape qui t’enquiquine dans ce que tu tentes de garder le peu de vie chrétienne, qui te reste avec la récitation du Paster Noster. « Ne nous soumets pas à la tentation » serait faire la part au diable le confondre avec Dieu. Ordre de dire : « Ne nous laisse pas entrer en tentation. » Mais la pensée du diable est toujours là même en ayant décrété que l’enfer n’existe pas ! Alors il a dit quoi Jésus exactement ? A la fin il a dit « Délivre nous du mal ou du malin ? » Allons-nous nous étonner que les musulmans nous trouvent nuls et ont cherché à clarifier le judéo christianisme ? Le Pater Noster est le grand mantra chrétien, cette formule avec l’eucharistie dont on peut espérer que c’est vraiment ce qu’a voulu transmettre le Christ et nous trébuchons encore dessus après 2000 ans, comme nous estimons que nous pouvons nous passer d’eucharistie ou en tout cas, que ce n’était pas le bon combat d’exiger de nos gouvernants le droit de célébrer au plus vite. Aux dernières mesures de confinement en France, les mairies étaient fermées donc il n’y avait pas de mariages sauf urgences ! C’est bien étrange. Voilà de facto écarté, effacé au moins, le mariage religieux au profit du mariage civil. Il faut dire qu’il a pris du bonus depuis le mariage pour tous ! Qui l’a remarqué ?

Dernier point. Pape François pour montrer qu’il est dans la vraie doctrine n’a rien trouvé de mieux que de reprendre le combat théologique contre « l’hérésie » Pélagienne. Procès refait au passé et confirmé. On ne peut plus reprendre Galilée autant s’en prendre à Pélage… Or qu’est-il reproché aux Pélagiens ? De nier ou minimiser la chute de l’homme. Ce n’est pas très loin de cette attitude positive que François cherche à observer envers le mal ou supposé mal qui ne le dérange pas ou qu’il minimise. L’enfer qui n’existe pas, ce n’est pas autre chose que la négation de la chute.

N’est-ce pas contradictoire ? Je crois pour ma part à la réalité occulte de la doctrine de la chute de l’homme. Elle n’est ni absurde, ni fausse. Mais elle recouvre des réalités assez complexes impossibles à expliquer aux masses autrement que par le mythe Biblique de la Genèse. Mais il faut avouer que cette doctrine dès les débuts du christianisme a été chargée d’un sentiment de culpabilité énorme, avait ses corollaires, les politiques punitives, le sentiment d’impuissance devant la malédiction. Dans le monde chrétien dominé par l’Eglise encore à ses débuts, le besoin se ressentait déjà d’alléger cet aspect de doctrine. Surtout que la nouvelle religion prétendait apporter la liberté par le Christ aux hommes de l’ancien monde païen, soumis aux dieux et à la fatalité du sort à la résignation face au destin. J’imagine comment s’est terminé l’entretien de François avec l’évêque de Parténia.

Vous reprendrez bien un peu de whisky dans votre bénitier mon fils ?


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